Tuesday, January 27, 2009

Hanging boy


J'ai eu vent de ce concert d'EPILEPTIC et CRASH TASTE (deux groupes Poitevins) au bar Up & Down, grâce à une annonce postée moins d'une semaine avant par Gregoula (du label Theatre Rds) sur le forum d'Head-Records (label et organisation de concerts noise/post-hardcore sur Montpellier), le seul forum avec celui de l'Eko des Garrigues auquel je sois inscrit. Je trouve déjà suffisamment de choses à faire pour perdre du temps, je ne vais pas non plus faire le geek à balancer des centaines de messages sur internet sur du rien en barre... et puis il y a myspace pour ça. Bref. C'était la première fois que ces groupes jouaient à Montpellier, ils étaient donc relativement inconnus ici. Le Up & Down, même si l'endroit est plutôt cool et tenu par deux mecs sympas, ne rameute pas les foules et ne fait pas trop de promo. En plus sans première partie locale, ça sentait la grosse soirée looz'. Y avait même pas de fly que j'aurais pu photocopier, âme charitable que je suis, et donner à toutes les personnes qui étaient venues au concert de BZP quelques jours auparavant. Non. Rien. J'ai quand même fait passer l'info oralement à une dizaine d'amis, susceptibles d'être intéressés, et ce mardi 28 octobre, à peine rentré de Bordeaux avec une escale pause café à Toulouse en compagnie de Romain Boule des CHARLY FIASCO, et après avoir fait ma valise pour la semaine de tournée avec les PAYDAY qui débute le lendemain, je me rends au bar. Il pleut, ce n'est pas ça qui va motiver les gens à sortir, surtout un mardi fin octobre. Il y a Halloween dans quelques jours et là, oui, les rues vont être remplies à craquer et les bars aussi. Mais aller voir un groupe comme EPILEPTIC, qui sort des putain de disques classes depuis 10 ans dans une quasi indifférence générale, ça n'intéresse personne. Enfin moins d'une dizaine si je sais bien compter en arrivant au Up & Down. Deuxième mauvaise nouvelle, ça ne commence pas avant 22h. Donc il va falloir glander une heure. Bon et bien un demi pour mon pote Ben et un ricard pour moi. Il y a un autre Ben présent ce soir, c'est le batteur de SPINNING HEADS (RIP) et de TANTRUM. D'ailleurs il est content, il vient de dégotter sur le merch le split 7" EPILEPTIC-TANTRUM (il n'avait pas encore rejoint le groupe à cette époque), dernière pièce qui lui manquait pour avoir l'intégralité de la discographie du trio noise/hardcore/metal Montpelliérain. A ce propos, il y a un tribute qui vient de leur être consacré sur le label Prototype Rds. Pas grand monde ce soir je disais mais on a notre relou de service, imbibé de bières, qui tient des propos plus que saoulant sur tout et surtout sur rien. Heureusement le concert débute, avec EPILEPTIC. Je les avais déjà vu au Machin Fest à Poitiers (enfin Buxerolles), chez eux, en mai dernier et j'avais trouvé qu'ils avaient vraiment la classe. Ca se confirme ici, même devant une dizaine de personnes. C'est une espèce d'indie/rock vraiment tranquille, posée mais il se dégage quelque chose d'assez envoutant. Le guitariste/chanteur barbu, Sam, possède un énorme charisme naturel. J'ai la même sensation que lorsque j'ai vu FAVEZ (indie/emo/rock Suisse). "La classe", c'est tout ce qui me vient à l'esprit quand je les vois jouer ou même que j'écoute les disques. Rien d'extraordinaire mais c'est juste classieux. Il y a peut être juste le batteur qui est un peu léger. Ils pourraient passer toutes les semaines à côté de chez moi, je ferais le déplacement à chaque fois. Ils viennent de sortir un nouveau disque "A piece of eternity..." et pas mal de morceaux joués sont issus de cet album. Fin. Classe. Pause bar. J'ai un ami Eddy qui se prend la tête avec l'autre relou qui ne veut pas le lâcher. Je suis ça de loin, ils parlent du Moyen-Orient, de politique, de culture et veulent à tout prix avoir le dernier mot. Mon pote essaie de lui expliquer deux-trois trucs mais c'est peine perdue. Il est d'ailleurs à deux doigts de lui en coller une et je vais le chercher juste à temps pour lui dire que CRASH TASTE entame leur set. Petite particularité, ils ont un nouveau deuxième guitariste en la personne de Stef (ex SEVEN HATE). On ne peut pas dire que cela sente la grosse motivation, la liesse etc. mais ils assurent quand même bien le set noisy/indie-rock. Je crois que Washington DC et Dischord Rds n'ont aucuns secrets pour eux. Malgré les conditions, le set est honorable mais pour être franc, la seule chose que j'ai retenu ce sont les grimaces de Stef quand il joue. J'ai jamais eu l'occasion de voir les savonnettes en live (big big shame on me) mais ça devait donner. En tout cas je n'ai jamais vu personne faire cette tête là en plaquant des accords ou quelques arpèges! C'est fini. Moi je ne traîne pas trop, je veux rentrer prendre des forces avant de partir pour ma première vraie tournée et je sens que vu avec qui je pars ça va pas être de tout repos. Eddy est toujours à discuter avec l'autre, assez violemment. J'ai pas envie de faire le médiateur, je lui ai déjà dit plusieurs fois au cours de la soirée de laisser tomber. Je lui envoie quand même un texto avec un simple "barre toi, laisse l'autre naze tranquille". J'apprendrais des semaines plus tard que le mec en question a pris un coup de tête de la part de Stef (l'ex SEVEN HATE), excédé après des plombes de discussions qui ne menaient à rien, pendant qu'ils essayaient de ranger le matos. Y avait pas foule mais ils se rappelleront de leur date à Montpellier...

Thursday, January 15, 2009

Just a dilligent street cleaner (BZP mini tour report)


day 1 :

La One Again Asso, association dont je fais partie, qui a pour vocation l'organisation de concerts sur Montpellier pour des groupes qui n'auraient pas forcément l'occasion d'y jouer ou dans des bonnes conditions (accueil, promo...) est plus qu'en stand bye depuis la rentrée de septembre, du fait de l'éloignement géographique d'un certain nombre de ses membres. En gros en un an et demi, on est passé de l'excitation, la motivation du début et les deux concerts par mois à un concert par mois puis un en six mois. La venue des BLACK ZOMBIE PROCESSION était par contre calée depuis un bail et de toutes façons il n'était pas question d'annuler. On fait quand même une sorte de co prod avec le Mojomatic, un petit fly est bricolé par Manu (merci mec) et deux groupes en première partie sont trouvés in extremis. On rate de peu les MUDWEISER (stoner sludge du deep south avec Reno de LOFOFORA au chant). C'est con, ça aurait sûrement ramené quelques dizaines de pélos en plus. Pas grand monde n'est motivé dans l'asso, le seul que ça branchait comme moi, Thibo, est en tournée avec son groupe teenage pop/punk UFO'S. Du coup je me retrouve un peu seul à tout gérer et ça me plait pas des masses. Pas d'affichage possible en ville donc je passe quelques heures sur l'espace à balancer comments, bulletins et le jour J arrive. Montpellier est une ville assez dure en termes d'affluence du public. Il y a des dizaines de milliers d'étudiants mais ils passent plus de temps dans les soirées du même nom, dans les bars "branchés" et boîtes que dans les concerts rock/punkrock. Je me dis que si on fait 50 entrées, ça sera une bonne soirée. On ne perdra pas trop d'argent et les groupes joueront devant un peu de monde mais je pense sincèrement que ce n'est pas gagné. C'était marqué début 20h30 sur le fly et à 21h30 j'ai une dizaine de personnes qui ont daigné se délester du modeste paf. Puis à ma grande surprise/satisfaction, ça va augmenter crescendo. 45 minutes plus tard j'en suis à 50 pour finir à environ 75 entrées. Yeah!! Et les concerts alors? Pour être honnête, je n'ai pas vu grand chose, assez stressé à tenir la caisse à l'entrée et mettre mes petits batons à chaque personne qui entrait... Je n'accroche pas des masses à B.F.S., trio un peu metal, un peu punkrock, un peu trop brouillon. CAPTAIN STARK qui suit le fait déjà un peu plus. C'est du The BRONX en mode screamo r'n'r, un poil bancal aussi pour moi qui les découvre sur scène mais énergique. Quant à BZP, aux dires des gens avec qui j'ai discuté après, c'était un bon concert. Forest est un excellent frontman, Nasty Samy envoie des solos à tout va, à la limite parfois de la démonstration (en franchissant même la limite pour certains) et la rythmique des frangins Dalstein est toujours aussi efficace. C'est fini. Les sourires sont sur les visages d'une grande partie des gens, l'oeil hagard dû à une forte consommation de houblon. Le bar a pas fait semblant. Il a bien tourné! Tout le monde a passé une bonne soirée et c'est tant mieux. On garde les vip, met les autres à la porte et c'est la tournée du patron (merci les 2 Chris!). Nico (bassiste des SUPERBEATNIK), Kryiss (bassiste d'ÖFÖ Am) et Hugo Maimone (batteur de GARLIC FROG DIET) décident de monter un groupe ensemble... on verra bien où ça les mènera. Nous (BZP et moi) ça nous mène à Cournonterral chez mes parents. Un plat de pâtes à 3h du mat et au lit. Oui parce que le lendemain matin je me suis engagé à aller faire un footing au bord de la plage avec l'ami Samy. Quelle idée?!? Faut dire que comme je suis un peu professeur d'EPS dans la vie civile et qu'il est à fond dans son trip sport, un esprit sain dans un corps sain etc., à chaque fois je n'y coupe pas. Les deux dernières fois où il était venu on était allé nager à la piscine olympique Antigone, là on varie les plaisirs...

day 2 :

10h, le réveil sonne. Dur. Direction les Aresquiers. On est fin octobre, il fait super beau et on court sur le sable. L'allure est un peu plus soutenue que ce que j'ai l'habitude de courir... en fait j'ai pas l'habitude, ou plus l'habitude parce qu'à Paris c'est beaucoup moins nature et découverte... Le bougre se permet même d'accélérer au milieu, pour me tester je pense. Ah la la, l'esprit compèt'. Je le suis en tirant un peu la langue et on reprend au final l'allure du début. 40-45 min au chrono. On a bien mérité notre douche et le petit déj copieux, en teesh et lunettes de soleil dehors. Le pied! Dans la voiture Sam m'a branché pour savoir si j'avais des trucs de prévus et si ça m'intéressait de prendre la route avec eux car ils ont une place en rab dans le camion, Cu! le boss de Kicking rds n'ayant pas pu venir. Je réfléchis une demi seconde et fais mon sac pendant qu'avec Mimi (bassiste de BZP et guitariste/chanteur de FLYING DONUTS) ils fouillent dans mon bac de cds gravés et repartent avec tout un tas de trucs : ROCKET FROM THE CRYPT, SILVERCHAIR, NRA, EVERLAST et j'en oublie. On s'écoute tout ça en traçant vers Limoges, plus en exclu quatre titres de TEENAGE RENEGADE (nouveau groupe du stakhanoviste bisontin avec au chant madame Nasty). Il y a deux morceaux qui sonnent un peu comme du BZP light, moins heavy mais avec toujours autant de chinoiseries à la guitare et deux autres un peu plus power/pop, qui tracent tout droit. J'attends avec impatience la suite. On arrive assez tard dans la ville des BUSHMEN (Bruno le gratteux fera son apparition au cours de la soirée) et les BILLY GAZ STATION, en pleine tournée pour la sortie de leur premier album "Skins & licks" sont déjà là, à siroter bières et vin rouge pour Fred (guitariste/chanteur). Le contraste avec Montpellier est assez saisissant. Là il pleut (je vais d'ailleurs choper la crève), on est dimanche soir et la ville est quasi morte. Dommage car la salle, le Woodstock Boogie Bar, est plutôt sympa, tout comme les gens qui y bossent. Ca n'empêche pas les BILLY GAZ d'envoyer un bon set. Les morceaux, excellents, se suffisent à eux mêmes mais il manque un petit quelque chose pour que leur prestation gagne en intensité. Ils sont tous de très bons musiciens mais je trouve qu'ils jouent un peu trop chacun de leur côté. Ca manque de réelle cohésion. Bon je dis ça mais en même temps ils sont extrêmement bien rôdés à l'exercice de la scène et aucuns pains n'est à noter. Tant pis pour nos amis boulangers. Les BZP enchaînent derrière et là aussi, la qualité est au rendez vous. Rien à redire. S'en est même bluffant. Tu fermes les yeux et tu as l'impression d'entendre le disque. Mais tu aurais tort car tu raterais le show de Forest, le seul pouvant se permettre un peu de folie, les autres étant enfermés dans des morceaux techniques et complexes, ne laissant pas trop de manoeuvre. Lui par contre s'en donne à coeur joie ; mime les paroles, fait les gros yeux, semble habité par des démons intérieurs, joue avec son micro, traverse le public... Bref. Gros concert, que j'ai pu apprécier du début à la fin cette fois, pas comme la veille. En parlant de fin, on y est. Les BZP en tournée sont plutôt sages. Ca ne s'éternise pas des lustres, n'enfile pas les canettes jusqu'à plus soif... pas d'afters endiablés, ce qui leur permet sûrement d'assurer avec rigueur date après date. C'est le "code of the road" pour reprendre l'ami DANKO JONES.


day 3 :

Une nuit sans histoires, un petit déjeuner frugal et une pizza plus tard, on est en route pour Bordeaux. Afin de passer le temps on joue au Baccalauréat dans le van, avec comme items : marque / ville étrangère / groupe / film / homme politique / pays / écrivain. On n'a vraiment rien d'autre à foutre et c'est une écrasante victoire de ton serviteur, il faut bien le dire. J'en connais un qui l'a mauvaise. Ah ça fait le beau avec un site dédié à la culture bis, underground, musique, ciné, littérature etc. (www.likesunday.com) et c'est même pas foutu de gagner au Baccalauréat... héhé. On arrive à Bordeaux et c'est même pas la peine de frauder au péage en collant la voiture de devant au niveau des caisses à CB, l'autoroute est gratuite. Même pas drôle. Un gars de l'asso Hell Punk Rock View nous rejoint et nous amène au Fiacre, bar tenu par le sosie de Bertrand Cantat et à l'escalier en colimaçon, plutôt chiant pour descendre le matos. M'enfin. Pendant que le reste de la troupe s'installe, Sam, sûrement dégouté de s'être pris une déculottée précédemment a besoin de se prouver, de nous prouver qu'il est un homme et me propose une petite séance de pompes. Comme je suis plutôt du genre pas contraignant, nous voilà partis à faire les marioles à coup de dix séries de vingt pompes. Les pompes, c'est comme pour tout. Ce n'est pas difficile, il faut de l'entraînement. Pour l'entraînement, il faut de la rigueur et de la détermination or il faut bien l'avouer, j'en manque cruellement. On s'exécute donc, sous le regard amusé des autres. Je crois même que Minmin film avec son téléphone (je ne suis plus à un "dossier" près). Je n'ai bien entendu pas respecté mes engagements et j'ai dû en faire 20 les deux premières séries, puis 15 les trois suivantes, puis une dizaine et j'ai arrêté à la septième ou huitième série. Ca c'est fait. Le merch est installé, le catering ingurgité (très bonne quiches!) et les gens arrivent en masse et à l'heure pour voir le premier groupe, NOWADAYS, du punk rock mélo basique, à consonnance Californienne. Sympa mais rien d'exceptionnel. Je vais à l'étage prendre l'air et qui est-ce que je vois? Guillaume Gwardeath! Ca fait une douzaine d'années que je suis ce mec au travers ces écrits (Kérosène, Punk Rawk, Abus Dangereux), son/ses blogs, son groupe DEJA MORT et je suis plutôt client de ce qu'il fait. Et c'est un des derniers personnages de la scène punk/rock/indé que je n'ai pas encore rencontré. J'ai eu la chance de faire la connaissance de daN de Kérosène, Frank Frejnik, Nasty Samy, Olivier Portnoi, Steph Rad Party, Mickson, Greg Réju, Lolo Prehisto (vite fait) etc. et lui, non. Il est assis au comptoir, à boire un truc et discuter avec quelqu'un. Comme je ne me vois pas le déranger en arrivant avec un "salut je m'appelle Guillaume Circus et j'adore ce que tu fais", je laisse tomber et tant pis pour moi car je n'aurais plus l'occasion de le recroiser de la soirée. Une prochaine fois, j'espère. Il doit jouer avec DEJA MORT au Guerilla Asso Fest début janvier à la Secret Place TAF et je dois être de la partie. A suivre. Ce qui suit c'est SPUDGUN. C'est pierrO qui m'en avait parlé la première fois, en des termes plus qu'élogieux et qui m'avait filé leur skeud. A ranger entre HOT WATER MUSIC et HOT SNAKES. Ils auraient dû s'appeler HOT SPUDGUN et c'était impec. Que tu ranges tes disques par style ou par ordre alphabétique, pas besoin de chercher des plombes dans ta discothèque, tu tombes pile dessus. Ca joue carré, propre, rien ne dépasse mais ça le fait bien. Il y a deux guitares qu'on discerne parfaitement et on sait pourquoi il y en a deux, ce qui n'est pas le cas de tous les groupes. Pareil pour le chant. Il y a un grain particulier et ce n'est pas un des zicos qui s'y est mis par défaut. C'est un vrai chanteur le Bud. Bref, du tout bon pour les mirettes et les cages à miel comme on dit. Les zombies clôturent la soirée de fort belle manière là encore. C'est une machine plus que huilée. Avec des musiciens aussi expérimentés, il ne fallait pas s'attendre à moins. Je termine la soirée en discutant avec le bassiste de SPUDGUN, Eric, qui s'avère être le bassiste/chanteur de TOMY, groupe punk rock Bordelais phare du milieu des 90's ; les petits frères des BURNING HEADS à l'époque. Il fait partie du collectif DV'S sur Bordeaux (label, orga de concerts, enregistrement de disques...) et m'inonde de leurs dernières prods, plus d'autres trucs. C'est Noël avec deux mois d'avance. Je repars avec KLIMAX (son autre groupe power trio où il chante et joue de la basse), le split SPUDGUN/HARRIS (groupe ricain qui ne mange pas de pain), SWEAT BABY SWEAT (rock couillu avec un ou deux SPUDGUN dedans), SWY (punk/rock/hxc avec un KLIMAX) et enfin ATLAS LOSING GRIP (punk rock Suédois à la ADHESIVE, SATANIC SURFERS). Ah oui, et j'oubliais MARTIN & DUBOIS, un duo noise basse/batterie. J'ai pas perdu ma soirée moi! J'ai bien mangé, bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue et j'ai aussi vu un chouette concert, récupéré un paquet de bons skeuds et rencontré des mecs cools. Un conseil, faites des émissions de radio. Même si tu n'es pas doué, il t'arrive des trucs sympas. Bon, bref, là c'est l'heure de plier le matos et d'aller chez Bud. Sa copine dort et bosse le lendemain. Et elle fait quoi? Elle travaille dans le Bordeaux! Ni une, ni deux, il débouche une bouteille de rouge pour la dégustation et il ne s'est pas moqué de nous. Excellent cru! C'est pas tout mais dans quelques heures je me lève pour prendre le train et rentrer à Montpel avec une courte escale à Toulouse. On est lundi soir, tard et je pars mercredi pour une semaine de tournée avec le groupe PAYDAY (no star band punk/hxc chaotique). Paye tes vacances r'n'r!

Out of ideas


9 jours sans concerts... Comment est-ce possible?! Après The METHADONES le mois dernier et en attendant TEENAGE BOTTLE ROCKET en février, on a droit cette fois à un autre groupe phare du label pop/punk américain Red Scare Rds, à savoir The COPYRIGHTS, accompagnés pour leur tournée française (qui est aussi passée par Montpellier et le Mojomatic) des anglais de ZATOPEKS. Le groupe qui devait démarrer la soirée n'était plus vraiment une Grosse x Surprise, enfin si tu fais partie du Milieu. C'était donc les Guerilla Poubelle, qui à dix jours près se faisaient une première partie au Rocher et la tête d'affiche au Bataclan. Qui dit mieux? Sauf que, sauf que, si vous avez bien suivi, ils étaient un peu en rade de bassiste, Kojak ayant jeté l'éponge (enfin sa basse) à Rodez précédemment. Pas grave, ce concert est l'occasion de faire connaissance avec le "remplaçant", Ken de FART AIR TONE (groupe punkrock parisien chantant en français mais ça, vous vous en doutiez). Une grosse cinquantaine de personnes se sont déplacées pour assister à cette première répétition et le gazier s'en sort pas mal du tout. Les blagues fusent, le petit nouveau a de la répartie et n'est pas le dernier pour balancer des bonnes potacheries. Ca promet. La bonne humeur est au rendez-vous, quelques pics sont envoyés au grand absent et c'est un bon concert de GxP auquel on assiste. Je ne comprends toujours pas pourquoi on les compare souvent, les assimile à la scène alterno punk 80's, BERURIERS NOIRS et consorts. Je n'ai jamais aimé ces groupes, $HERIFF mis à part parce que c'est du punkrock point barre. Et bien pareil pour GxP. C'est un trio punkrock, plus ou moins vénère, plus ou moins mélodique selon les morceaux et ça s'arrête là. Alors oui, ça plait aux djeunes (c'est un fait), ça chante en français avec des textes un peu rebelles, parfois naïfs mais sans jamais tomber dans la démagogie, sans slogans trop clichés. Et même si je ne suis pas partisan plus que ça des groupes à messages et que je ne suis pas d'accord avec toutes les idées développées dans les chansons (sur le vote par exemple), un peu de contestation n'a jamais fait de mal à personne. Surtout si le groupe en question bénéficie d'un peu d'impact, d'échos. Tout ça pour dire que même si je sais d'avance que je n'assisterais pas à un des concerts de l'année, je suis sûr de passer un bon moment lors d'un set de GUERILLA et c'était le cas. J'ai par contre totalement loupé celui des ZATOPEKS, trop occupé à discuter avec Frank Frejnik et Dina d'une éventuelle soirée One Again Asso sur Paris (où? avec quels groupes? etc.) et du prochain album d'ATOMIC GARDEN (indie/punk/rock de Clermont Ferrand), qu'il sort en double lp 10" sur son label Slow Death Rds. On s'est quand même interrompu quand on a vu le chanteur anglais caché derrière la porte qui donnait sur la salle, alors que ses comparses continuaient vraisemblablement de jouer... Puis est venu le tour des ricains. Dans la famille je casse les prix du merch je voudrais The COPYRIGHTS : 10€ le cd et 15€ les deux, 5€ le teesh. Pas mal non? Autant je suis fan sur disque et leur dernier album "Learn the hard way" va finir dans mon top 10 ou top 15 de 2008, autant le concert m'a moyennement emballé. Attention hein, je ne me suis pas fait chier, ça jouait bien, carré et tout, à l'améwicaine mais il manquait un truc, une petite étincelle. C'était peut être dû au manque d'interaction avec le public, au fait de trop enchaîner les morceaux, aux morceaux eux mêmes trop linéaires (pourtant ça ne me dérange pas sur skeud). Je ne sais pas... Toujours est-il que ça ne m'a pas empêché de prendre deux disques à la fin ; le dernier et un autre au hasard, "Make a sound". Il paraît que c'est pas le meilleur et que j'aurais dû prendre "Mutiny pop". Pas de teesh par contre, j'en ai déjà beaucoup trop.