Saturday, February 13, 2010

Dead To Me's not (yet) dead to me

Bon, à l'heure actuelle je pourrais être en train de boire des coups après le concert de Diego Pallavas à la Miroiterie (ai-je encore raté un peu d'action, comme il y a quinze jours et le concert de PO Box et Nina'School dans le même lieu, concert qui s'est terminé en bagarre générale et débarquement des flics, pompiers et toute la cavalerie?) ou alors je pourrais vous raconter les deux derniers concerts auxquels j'ai assisté, Berri Txarrak + Dead Pop Club (qui viennent de signer sur Kicking Rds si j'en crois le texto de Mr Cu! d'il y a 30 min) + Mon Autre Groupe à la Java ven 05/02 et Tokyo Sex Destruction + Gâtechien + Stetson au Nouveau Casino ce jeudi 11/02. Promis je vais tâcher de le faire bientôt. Je pourrais aussi être en train de répondre aux questions d'une interview pour un fanzine aveyronnais sur "Joining The Circus" mais non. Il faut dire que j'ai mis quelque chose comme 6-8 mois (plus?) à répondre la première fois qu'on s'intéressait enfin à mes activités à Bir (dont le blog est en lien sur le côté) mais promis Aurélien, ne t'inquiète pas, on te fait ça avec Matt correctement d'ici la fin du weekend prochain et tu en auras pour ton argent. Au lieu de ça, je me regarde pour la septième ou huitième fois le live de DEAD TO ME à la Bellevilloise à Paris sur Goeland TV (http://www.goeland-tv.com/). J'ai déjà vu les live de Guerilla Poubelle, Burning Heads, Uncommonmenfrommars, Adolescents et tout récemment (aujourd'hui) j'ai survolé celui des Strike Anywhere (j'arrive décidément pas à rentrer dedans) mais Dead To Me c'était vraiment trop bon! Le dernier album "African elephants" m'avait laissé un peu perplexe, avec un guitariste/chanteur en moins et des influences reggae/punk anglais en plus et surtout des chansons moyennement inspirées mais en live ça le fait. Et puis ils n'ont joué du dernier album que les morceaux les plus efficaces, en faisant la part belle à "Cuban ballerina" leur excellent premier LP. Parfait! De quoi me réconcilier tout à fait avec le groupe et d'attendre avec impatience leur prochaine venue, voire quelque chose d'encore plus excitant mais pas encore tout à fait officiel alors je ne vais pas en dire davantage...

disque écouté en écrivant ce post : STETSON "Questions & sleepless nights" LP

Tuesday, February 09, 2010

Paris Punk Rock

Questions & sleepless nights... nan je déconne. Encore que j'aurais mieux fait d'aller me coucher hier, au lieu de vouloir à tout prix éviter que plus d'une semaine s'écoule entre deux posts sur ce blog. D'autant que je me suis prix au jeu, ai exhumé des "vieilles" photos (4 ans c'est à la fois loin et récent). Bref, ce n'est pas l'objet là. Là je vais plutôt vous toucher deux trois mots sur mes prochains concerts parisiens, ceux que je ne veux absolument pas rater parce que ça promet du très bon.

Ca commence jeudi, au Nouveau Casino avec une soirée Pyromane Rds . J'en ai déjà parlé à propos de STETSON, groupe que je viens particulièrement voir mais les deux autres ne sont pas dégueux non plus, jugez plutôt. Après Stetson qui vont ouvrir les hostilités, on aura GÂTECHIEN, qui viennent présenter leur quatrième album sobrement appelé "4". J'ai réussi à faire une phrase avec "Gâtechien" et "sobre" et croyez moi ce n'était pas gagné d'avance. Les trois fois où j'ai vu ce duo basse/batterie de Cognac ils étaient bien imbibés et encore, ce n'est rien à côté des histoires que j'ai pu entendre. Mais tout cela ne les empêche nullement d'envoyer leur noise/punk très classe. Les plans de batterie sont inventifs et les lignes de basse je n'en parle même pas, on dirait qu'ils sont deux ou trois avec même une guitare. Mais non, Laurent Paradot est tout seul avec en plus son chant en yaourt anglais. Enfin pour clôturer ce concert, les Espagnols de TOKYO SEX DESTRUCTION avec leur garage soul r'n'r. La première que je les ai vu ils étaient totalement inconnus, n'avaient pas encore sorti d'album. C'était au Rockstore en 2001 ou 2002 à Montpellier et j'étais moi venu pour voir les Tentakular Megafuckers (groupe des cendres duquel se sont formés les Superbeatnik) et j'avais bien apprécié la prestation des Espagnols. Tellement que j'étais reparti avec un tee shirt. Bon, c'est aussi parce qu'il y avait écrit "Sex" en rouge dessus... La fois suivante c'était en 2006, à la Secret Place de la TAF et je me demandais comment un groupe pouvait jouer plus fort que les Flying Donuts! Chouette prestation encore donc jeudi je serais au Nouveau Casino et je vous invite à faire de même. Enfin au sens figuré hein, c'est quand même 15€ la place!



Une semaine après jour pour jour je serais au Pixi pour voir ces deux groupes Anglais, CRAZY ARM et BANGERS. J'en ai entendu parler pour la première fois par le biais d'Elephant Booking. C'est un gars, Seb, français basé en Angleterre et qui fait tourner des groupes Anglais en France. Je l'ai découvert par le biais de The Computers, puis il m'avait envoyé un sampler promo avec 2-3 titres de plein de groupes que je ne connaissais pas encore et dont je suis tombé complètement fan : The Arteries, Ok Pilot, Holy State etc. Puis dans le sampler qu'il m'a envoyé début janvier il y avait ces deux groupes : Crazy Arm et Bangers. Les premiers sont chez Xtra Mile Recordings, même label que Frank Turner et vont faire toute la tournée européenne avec lui (date française à la Boule Noire le 9 avril et Lille le 8 avril). Ils font une une sorte de rock/country punk bien sympa. J'ai un peu de mal à définir clairement le style mais ça se laisse très bien écouter. Quant à Bangers, ce n'est ni plus ni mois qu'un groupe de punk rauque comme je les aime, à la No Idea style. Voix éraillée, ça bourre bien, guitares qui se répondent... Ils ont joué au Fest à Gainesville l'année dernière, ça veut tout dire! Avec un jeune groupe local inconnu au bataillon, pop/punk à priori, en première partie et le tout pour 4€. Là aussi c'est sûr, je serais au Pixi!


Crazy Arm + Bangers c'est mon "dernier" concert avant de descendre en vacances à Montpellier et je comptais à la base y rester 15 jours, histoire de bien profiter, me ressourcer etc. J'avais bien vu que Till GxP organisait ce concert mais ça tombait en plein milieu des vacances et je ne comptais pas remonter aussi vite même si j'adore Cycle To... Tout ça c'était sans avoir écouté NOTHINGTON. J'ai téléchargé les deux albums de ces Californiens (j'achèterai les vinyls sur place) et j'ai tout de suite modifié mon billet de train de retour. Je rentre jeudi 25/02 exprès, obligé! Là aussi c'est exactement ce que j'aime, sorte de mix entre Hot Water Music, Leatherface pour la voix et Social Distortion pour le côté r'n'r et la batterie qui trace tout droit, avec en plus des parties propices aux sing-a-long... Parfait! Et puis Cycle To c'est aussi vraiment la classe mais je l'ai déjà dit je crois. En plus c'est au Rigoletto, petite salle conviviale et bien fichue.

Let's go to the punk rawk shows!

Monday, February 08, 2010

Questions & sleepless nights

Oui, je sais, j'ai déjà un récent post qui s'appelle comme ça mais c'est mon blog, je fais ce que je veux. Le titre, du nom de l'album de STETSON (indie/punk/hxc de Clermont Ferrand) correspond en fait plutôt bien à la nuit que j'ai passée. Impossible de dormir. Couché 1h du mat, réveillé à 4h puis à 5h20 et impossible de me rendormir, pour finalement me lever à 7h. C'est fou ça, ça fait quelques temps que ça m'arrive. Pourtant je ne suis absolument pas contrarié, tourmenté en ce moment, bien au contraire. Tout va pour le mieux. Remarque c'est peut être ça? Je n'ai pas l'habitude... Mais c'est à chaque fois pareil, dès que je sais que je dois me lever "tôt" le lendemain, genre avant 7h30, vu que je suis un couche tard (sauf quand je ne suis pas seul... hum hum), je "stresse" de ne pas dormir assez et effectivement je ne dors pas assez, galère pour m'endormir, me réveille souvent etc. Alors que si je sais que j'ai la possibilité de faire la grasse matinée, je n'ai aucun problème pour m'endormir et je dors même d'une traite. Là non. Il faut dire que ça bouillonnait pas mal dans ma tête hier. L'aprèm on a enregistré une émission radio avec Matt et ça prend toujours du temps et de l'énergie mine de rien. Je ne sais pas si on peut comparer ça avec la fatigue d'un musicien après un concert mais j'ai l'impression que ça fait un peu cet effet. En tout cas perso ça me vide bien les batteries. Qui a dit petit joueur, chochotte? Après j'ai enchaîné direct avec l'écriture de la newsletter récapitulative de mes "activités" et contributions diverses (Joining The Circus, One Again Asso, Addictif, Le Tafeur Mag, ce machin etc. à lire ici) et je crois que c'est là que ça a surchauffé. Il faut dire que le matin j'avais passé 2-3h à trier tous mes contacts mails en groupes (labels, groupes de musiques, copains, assos, webzineux etc.) et à en récupérer un max à droite à gauche ; sur facebook, dans certains mails quand certains ne masquent pas les destinataires (ça des fois c'est relou car on peut récupérer ton adresse pour t'envoyer des mails péraves... hum hum). Bref, j'en ai presque 500 pour l'instant et ça va aller en grandissant je pense. Tout ça pour dire que quand je me suis finalement couché, impossible de me "poser". Ca gambergeait de toute part, je pensais à 50 trucs en même temps ; tout ce que j'ai à faire en ce moment, en retard (chroniques (un paquet!) et interviews de Gas Drummers et Down To Earth pour Addictif, élèves de 3ème dont je n'ai pas appelé la semaine dernière pour vérifier que leur stage s'était bien passé, couple d'amis de Marseille qui débarquent jeudi et donc (ménage, lessive, rangement... super!), cadeau d'anniversaire, formulaire de subventions UNSS à rédiger (faut être expert/comptable en plus de papa, flic, médecin, psychologue, médiateur, pédagogue, sportif de haut niveau pour être prof d'EPS maintenant), papiers du recensement à remplir, cotisations Eko des Garrigues à envoyer, tournée française des BUCK BROTHERS à organiser, prochaines émissions radio à préparer/enregistrer, billets de train pour redescendre à Montpellier à récupérer, arrivée prochaine de ma soeur à planifier... Bon allez j'arrête de me plaindre, j'ai juste la même vie que tout le monde.

Deux mots quand même sur STETSON. Je les ai découverts au tout début quand j'ai démarré Joining The Circus, en fouinant sur myspace, tout comme j'ai découvert quelques autres groupes dont certains sont ensuite devenus de vrais amis (Le Massacre Du Client de 15h par exemple). J'avais du temps de libre et me suis bien pris au jeu donc j'envoyais de la grosse promo/communication via ce média en 2005-2006. On aimait pas mal de trucs en commun, musicalement les morceaux sur leur player sonnaient bien, le contact a été cool d'entrée et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, je me retrouvais à organiser leur premier concert sur Montpellier en février 2006. Et c'était surtout le premier concert que j'organisais. N'ayant jamais joué dans des groupes avant, j'ai tout appris sur le tas. Ils ont été plutôt cools là dessus. C'est Dam qui avait fait le fly et fournissait la sono, moi j'avais trouvé une salle à l'arrache (la cave voûtée d'une épicerie rebeu), un groupe local pour la première partie (des potes à mon petit frère qui ont splitté 3-4 jours avant le concert, sic!). Pour l'hébergement c'était pratique, je disposais d'un grand F3 (colloc avec mon ex, sic!), qu'elle m'avait laissé, allant dormir chez son nouveau copain et pour la bouffe j'avais mis à contribution mes parents, qui avaient fait des quiches maison et du boeuf bourguignon. La seule inconnue et pas des moindres c'était le public, comme d'hab. Et là j'avais été servi, il y avait des concerts rock/punk gratuits dans 3-4 bars de la ville dans un rayon de 200m et pas des moindres, genre Leptik Ficus juste en bas de la rue. Du coup à 21h30 il y avait 3 entrées payantes et les gars, STETSON et HASHKINA (excellent groupe de Pau mais malheureusement beaucoup trop branleur... l'unique démo à l'artwork dégueulasse mais aux chansons qui buttent date de 2005!) ont décidé de mettre l'entrée libre, histoire de ne pas avoir fait 3-400 kms pour jouer devant quatre pélos. Grand bien leur a pris. Il y a eu au final pas loin de 30-40 personnes qui sont ainsi passées par le Full Gnawa, grâce entre autres au formidable travail des "râcoleurs" incitant les gens à venir faire un tour en bas. Le meilleur à ce jeu là étant sans conteste le roadie des Stetson, sosie de Jérémy Châtelain. Sans déc! Ca a finalement été une soirée bien cool, qui s'est fini dans mon ancien appart et ma terrasse de 30 m2 (on pouvait y faire du vélo) et j'ai encore honte de moi quand je repense aux thunes que j'ai pu récoltées et que je leur ai filées... 25€ par groupe, hum hum! Ils ne m'en ont nullement voulu (enfin je ne pense pas) et j'ai revu les Stetson par 2 ou 3 fois depuis, sur Paris et m'apprête à le faire encore ce jeudi au Nouveau Casino, où ils ouvriront pour Gâtechien (noise punk de Cognac) et Tokyo Sex Destruction (soul garage r'n'r d'Espagne). Je vais essayer de parler de mes trois prochains concerts parisiens davantage demain... ou mercredi... ou pas.

Allez, quelques photos souvenirs, Rad Party style :

début d'aprèm avec Stetson à la radio
racolage devant le Full Gnawa

Stetson en live



public trié sur le volet

Hashkinaze en live




disque écouté en écrivant ce post : JIMMY EAT WORLD "Clarity" cd

Monday, February 01, 2010

Leurs Années Grunge


"Ressortez vos chemises à carreaux, exhumez vos doc Marteens, déchirez vos jeans, graissez vos cheveux ! Et souvenez-vous ! Alors ? Vous vous rappelez ? Mudhoney? Nirvana? Ca vous parle ? Kurt Cobain ? Vous le remettez ou vous faites vraiment semblant d'avoir oublié ? Pourtant, c'était l'idole des jeunes. On l'aimait tous ce con avant qu'il se fasse péter le citron. On l'aimait lui et on aimait aussi son groupe, sa femme, ses potes, son label, les groupes de son label, ses fringues perraves et ses cheveux blonds et gras. Et puis il a mourru, on a chialé et on a oublié. Tout oublié. Vous vous rappelez maintenant ? Seattle, Sub Pop et tout ça. Les salles qui ne désemplissaient plus, les festivals mythiques, les disques qui se vendaient à tour de bras, les clips qui tournaient sur toutes les chaînes de télé. Ca vous revient ? En France, ce phénomène a même réussi à stopper cette atroce particularité hexagonale qu'on appelait le rock alternatif. On était en 1991, The Year Punk Broke, et la planète entière était grunge ou allait le devenir, submergée par une lame de fond partie du nord ouest des USA à la fin des années 80. C'était nos Années Grunge..."

Ce petit laïus n'est pas de moi, c'est le texte d'accueil du webzine nextclues. Ce n'est pas le webzine que je consulte le plus souvent, comme Muzik Industry, Metalorgie, Punk Fiction ou les blogs qui sont en liens sur le côté, parce que nextclues est plutôt orienté noise, post-hardcore et que c'est moins ma came musicalement mais j'aime bien y faire un tour de temps à autres. Notamment quand je passe dans l'émission radio un morceau typé noise, justement, je vais m'informer de la chronique qui a été faite parce que les différents rédacteurs savent bien de quoi ils parlent et le ton est en même temps sincère, caustique et complètement subjectif et c'est plaisant à lire. Si j'étais un fan de ce genre de musique je pense que j'y serais fouré de longue, en commentant même certains live reports, chroniques mais là je me contente d'y aller en douce. Je lis et m'en vais. En plus des nombreuses chroniques, ils font par moments ce qu'ils appellent les "get up" en passant au crible la discographie complète d'un groupe. Et ce weekend est tombé un espèce de pavé nécessitant bien deux semaines de vacances ou quelques weekends pluvieux pour en venir à bout. Trois "get up" pour le prix d'un : Nirvana, Mudhoney et "Nos Années Grunge". Tout un programme. J'ai trois-quatre ans (voire plus) de moins que beaucoup des chroniqueurs de ce webzine donc on n'a pas appréhendé cette période de la même manière. Pour ma part je l'ai plutôt survolée, en m'intéressant comme tout le monde pas mal à Nirvana, un peu à Pearl Jam, Soundgarden, Smashing Pumpkins car c'était les grosses machines de l'époque mais j'ai découvert beaucoup d'autres groupes bien plus tard (10-15 ans après) ; Dinosaur Jr, Tad, Mudhoney, Melvins... En 1994-1995 je suis tombé sur le punk rock Californien (Offspring, Greenday, Nofx, Bad Religion...) puis Suédois (Millencolin, Satanic Surfers, No Fun At All, Randy) et à partir de là plus rien n'a été comme avant. C'est davantage cette voie que j'ai creusée, explorée, approfondie. Sans pour autant garder des oeillères et ne m'intéresser qu'à ça. C'est pour raison que je mettrais le temps qu'il faudra mais je vais me taper toutes les chroniques de ces "get up". Pour certains se divertir c'est se planter devant la télé, pour moi c'est ça.

écouté en écrivant ce post : Rien, je suis au collège entre deux heures de cours