Thursday, September 23, 2010

Extra terrestre

Hier il y avait la réunion de rentrée de l'U.N.S.S. Tu sais, le truc qui permettait de faire du sport au collège entre midi et deux et également le mercredi après midi avec les compèts contre d'autres bahuts... Y en a certains à qui ça doit rappeler des bons souvenirs (j'espère), c'est mon cas et d'autres à qui ça passe complètement au dessus. Bref. J'ai toujours été considéré comme un "extra terrestre", pour reprendre le terme d'un de mes meilleurs potes, à la fac mais surtout à l'IUFM, les années où je préparais le concours pour être prof d'EPS. Ils avaient vraiment du mal à comprendre pourquoi je consacrais autant de temps et d'argent dans la musique, à voir autant de concerts, à partir en tournée en tant que roadie et tout ça sans même avoir de groupe ! Ca les intriguait et les amusait également. Rentrée donc de l'U.N.S.S hier midi, prétexte à retrouver quelques collègues, boire un petit apéro et manger un bout. Rien d'exceptionnel hein, c'est plutôt ambiance cantine scolaire. Et là, à table, un copain avec qui j'étais à Montpellier me présente à d'autres comme le "Philippe Manœuvre du punk rock underground, connu nationalement!". Je ne me reconnais bien sûr nullement dans cette appellation mais ça m'a fait sourire. Il faut dire qu'il avait une bonne anecdote à leur raconter pour étayer ses propos. Deux trois ans auparavant, il était animateur sportif dans une colo, l'été, avec des ados. Il devait porter un tee shirt avec une inscription "punk rock" dessus, le genre de truc à la mode, acheté chez H&M ou autre et un jeune vient le voir en lui demandant s'il s'y connait en punkrock. Il lui répond que non, pas vraiment mais qu'il a un copain qui lui par contre s'y connait très bien, anime une émission de radio etc. Le jeune lui demande comment s'appelle son copain et il lui répond "Guillaume." L'autre lui fait : "Guillaume Circus?!" et mon pote lui répond "oui oui!". Je ne sais pas lequel des deux était le plus surpris. Peut être le jeune (qui est donc un fidèle auditeur des podcasts) quand il a appris que j'étais dans la vrai vie prof de sport en collège. "Noooooon! C'est pas vrai?!" Si si... Les deux étaient sur le cul et moi aussi quand il me l'a raconté.
Un peu dans le même genre, lundi après midi dans le gymnase où je travaille, je croise un autre prof, qui fait cours avec les élèves du primaire. Il regarde mon tee shirt et me demande : "Fu Manchu. Tu fais du kung fu?" Euh non non. Comment t'expliquer...? Hum, laisse tomber. La situation inverse peut aussi arriver. D'ailleurs le lendemain midi, mardi donc, je pars bosser et sur qui je tombe juste avant de prendre le métro : les Fat Beavers (groupe punk rock parisien) au grand complet! Tout ça en basket, survêt et petit polo rose UNSS justement. Bonjour la street punk crédibilité après ça. Je n'ai encore jamais assisté à un concert en jogging, je rentre toujours me changer avant. Jusqu'à présent j'ai toujours eu le temps. Je croise juste les doigts que ça ne tombe pas un mardi dans un bar qui début tôt car le mardi je termine à 19h...

disque écouté en écrivant ce post : HELSINKI SEVEN "Helsinki Seven" cd

Monday, September 20, 2010

Count on me, count me in !

Cet été j'ai reçu un mail de Till GxP, mail qu'il avait envoyé à plusieurs activistes de la scène punkrock parmi ses connaissances. Il veut faire un zine sur les groupes Guerilla Asso et souhaitait des interviews des groupes ayant sortis des disques cette année : Dead Pop Club, Mon Autre Groupe, Twisted Minds, Nichiel's, Vulgaires Machins, Can't Bear This Party, Les Rasoirs Electriques, Maladroit, Brixton Robbers. Bon, normalement je n'ai oublié personne. Il attendait de nous qu'on choisisse ceux qui nous branchaient le plus et qu'on leur envoie nos questions. Comme ce mail a été envoyé pendant la période où j'étais en vacances dans le Lubéron puis Marseille, dix jours en tout sans internet, quand j'en ai pris connaissance avec les 156 autres qui remplissaient ma messagerie (j'ai encore quelques réponses de mails en retard à ce propos) et bien tout avait déjà été choisi. Non, c'est vrai, il restait les Canadiens de Brixton Robbers mais j'ai poliment décliné. Et c'est peut être pas plus mal car quand je vois le temps qu'il m'a fallu pour faire le report de Rock En Seine, me rajouter un truc du genre en plus ça n'aurait sûrement pas été une bonne idée. Là Till m'a relancé en me demandant, comme je n'avais pas pu participer au zine, si ça me branchait de faire la relecture / correction orthographique du tout. Il avait déjà fait appel à ce genre de service pour le 45t de Guerilla Poubelle avec Forest. Si pour certains c'est une véritable sinécure (c'est pas faux, comme dirait Perceval) et bien moi j'y prends presque du plaisir. Je ne sais pas d'où ça vient ; mes parents instits, les nombreux livres que j'ai dévorés de 6 à 17 ans (après je me suis un peu calmé) mais filez moi un truc à lire, le premier truc qui me frappe ce sont les fautes d'orthographe et de grammaire. Et je ne parle même pas de la syntaxe... Bref, je vais essayer de lui faire ça rapidos. Je voulais le faire ce weekend mais j'ai été pris par le report de Rock En Seine, puis je voulais le faire cet aprèm pendant que j'attendais au lavomatic mais je me suis rendu compte que j'avais oublié d'imprimer les 15 pages au collège alors je vais tâcher de faire ça demain matin pendant ma pause de 10h à 12h. Promis. Il me faut quelques exemples concrets pour que je remonte un peu dans mon estime, que je puisse me dire qu'on peut compter sur moi...

disque écouté en écrivant ce post : The ARTERIES "Dead sea" mp3

Sunday, September 19, 2010

What ze fuck?

C'est fou dans quels états, dans quelles situations l'être humain en général est capable parfois de se fourrer et moi aussi en particulier. J'avais vu que Blink 182 et Cypress Hill jouaient le même soir au festival Rock en Seine, fin août à Paris, avec en plus Minus The Bear et d'autres trucs donc je comptais prendre ma place (45€). J'avais hésité avec un pass 3 jours (99€) mais le dimanche, rien ne m'intéressait et le samedi, à part Queens Of The Stone Age et Jello Biafra ce n'était pas vraiment folichon. Et puis j'ai eu l'idée de demander à Frank F. Avec ses contacts il pouvait peut être me dégotter une invit' pour le vendredi, voire carrément un pass. Aussitôt dit, aussitôt fait c'était dans la poche. Bon, il fallait envoyer une photo et le pass serait à son nom à lui mais j'avais un pass VIP Médias pour les trois jours de festival. Cool. En échange le deal était simple, il fallait que je rédige un report pour Addictif. Et bien là je viens tout juste de passer trois semaines à galérer sur ce report. Je ne sais pas pourquoi... Déjà j'ai eu énormément de mal à me mettre dessus, pour démarrer. Genre il m'a fallu une semaine à dix jours pour commencer à écrire une intro et le début de la première journée. Puis après je m'y suis repris à 3 ou 4 fois pour le terminer. Enfin 3 ou 4 fois où j'ai écrit quelque chose sur les dix fois où j'ai eu l'intention de tenter de m'y mettre. Pire que les rédacs de français ou les dissert' de philo, qu'on me réclamait au lycée, que je terminais le dimanche soir, tard ou même le lundi matin dans le bus. Pourtant, si ce n'était pas forcément le cas à l'époque, maintenant j'aime écrire. Qui plus est sur la musique. Mais là, c'était le blocage. Du coup ça phagocytait toute mon attention, m'obsédait presque sans que je parvienne à m'y mettre réellement. Combien de soirées, d'après-midi j'ai tenté d'y mettre en terme, pour finalement faire tout un tas d'autres choses (glander sur facebook, mater des clips ou des lives sur youtube, je me suis aussi fait les deux saisons de Hung, un prof de basket qui devient gigolo parce qu'il a des problèmes d'argent et un engin énorme...). Ca m'a même bloqué des soirées sans voir ma copine (alors que j'aurais préféré être avec elle), des soirées à rater des concerts. Un en particulier, le concert plus ou moins secret des Uncommonmenfrommars au Café de Paris. J'avais prévu d'y aller, je voulais y aller et au dernier moment je suis resté chez moi pour avancer sur le live report... Mon cul ouais! J'ai rien fait ce soir là, je m'en rappelle bien. Et j'ai même reçu des coups de téléphone et textos de gens y étant, surpris de ne pas me voir. Quand je me suis expliqué on m'a rétorqué que "j'avais bien changé", soi-disant que je ne me bougeais plus comme avant. Alors ça c'est bien entendu complètement faux. Je n'ai pas changé et fais toujours autant de concerts. Là en dix jours j'en ai enchaînés trois, que je tâcherais de raconter prochainement. Mais bon, si je n'y suis pas allé c'était aussi pour ne pas avoir à me retrouver face à Frank et lui dire que je n'avais pas encore terminé, alors qu'il me l'avait déjà réclamé plusieurs fois, ayant lui même été relancé par l'attaché de presse qui m'avait procuré le pass. Putain trois semaines. Trois putain de semaines à ne penser quasiment qu'à ça : "il faut que tu termines ce report Guillaume!". Pourquoi est ce que je me suis mis une espèce de pression pareil? Aucune idée. Ca ne tourne pas tout à fait rond des fois, même si en observant mes congénères je me dis que je ne suis pas le moins bien loti... Et ca y est, c'est fait. J'ai fini de raconter mes trois jours de festival Rock En Seine. Bon, c'est pour Addictif alors c'est une version légèrement édulcorée. Je ne pouvais pas tout mettre. J'ai évité de parler des canettes de bières, du ricard et de la vodka red bull qu'on rentrait avec François Tong et sa copine Gaëlle (qui squattaient chez moi) car personne ne nous fouillait à l'entrée vip. J'ai quand même mentionné, sans trop rentrer dans les détails les pauses du samedi et dimanche ou j'ai retrouvé Dru de Crossing The Rubicon et Seb de Bad Bear. Moments pendant lesquels on n'a rien fait d'autre que glander et boire des bières pendant des heures car aucun groupe ne nous intéressaient. Mais j'ai aussi vu des trucs sympas. Je vous mets l'intro, vous lirez le reste si ça vous chante sur Addictif. Et Frank si tu passes par là, encore une fois je suis désolé.

"8ème édition pour le festival rock parisien qui affichait complet avant même l’ouverture de ses portes. 99€ le pass, 3 jours, 3 scènes et 47 groupes, c’est évident qu’on ne pouvait pas tout voir. Bon, il faut dire aussi que tout ne nous intéressait pas, ça tombait bien. Après divers annulations d’Amy Winehouse les années précédentes, le split d’Oasis une heure avant de monter sur scène en 2009, qu’allait-il donc se passer de caustique en 2010 ? A ma grande déconvenue, pas grand-chose mais comme tout évènement de ce genre, il y a eu son lot de confirmations, de bonnes surprises et de déceptions. En voici un petit aperçu complètement subjectif.

Ven 27/08 :
Il était hors de question d’arriver en retard ce premier jour, d’une pour récupérer un pass VIP et de deux pour tracer devant la Scène de la Cascade (la moyenne) afin de ne rien rater du set de Minus The Bear, qui ouvrait le festival à 15h. La météo n’était pas très clémente pour la journée du vendredi et ça n’a pas raté. S’il faisait beau en sortant du métro (oui, Rock En Seine est un festoche où on peut aller en métro et ça c’est plutôt cool), premières notes, premières secondes du concert et premières gouttes de pluie. On met sa capuche, on sort son parapluie, on tente de s’abriter sous les arbres sur les côtés mais on reste car la pop légèrement progressive et extrêmement classieuse du quintet de Seattle vaut le détour… et la douche."

To be continued here