Monday, February 28, 2011

A bit part in your life


Un petit concert pour me sortir et éviter de broyer du noir un samedi soir, je prends. En plus l'affiche est cool (organisée par Julien Pop & Sandals), dans un nouveau rade pas loin de chez moi alors ça me motive pour enfiler une tenue décente et pas loozer tout le weekend en pyjama. On se rencarde avec Pat à 18h vers Nation, histoire de trouver un bar qui diffuse le match de rugby France/Angleterre. C'est son idée et de toutes façons j'ai vraiment rien de mieux à faire. Quel temps de merde ! Dire qu'il y a 3 jours je faisais une sieste au soleil, là c'est limite la tempête. Y a un pote à lui que j'ai déjà vu, plutôt sympa. Pas de place pour s'asseoir alors on se cale au comptoir et on se prend une tournée de Guinness. Des pintes pour nous rendre plus fort et ce qui est bien avec cette bière c'est qu'on a à boire et à manger. J'ai rien vu du match, j'avais le dos tourné à l'écran, à part une action française plutôt pas mal. En même temps c'est pas l'Equipe ici. Au début de la deuxième mi temps je trace car le concert commence tôt et je veux pas rater la première partie. C'est Bitpart, composé des 2/3 des Fat Beavers, sans Gautier à la batterie mais avec une boite à rythmes, qui apparemment fait des siennes et retarde légèrement le début du concert. Le temps de prendre un ricard et finalement tout marche à merveille. Musicalement pas vraiment de changement, c'est juste un poil plus statique sur scène, Gautier amenant une once de folie qui fait un peu défaut là. L'avantage par contre c'est qu'on entend bien les voix. Les morceaux sont en tout cas toujours aussi cools avec une préférence perso pour ceux dans la lignée Hüsker Dü / Descendents, plutôt que ceux riot grrrl. Quelques imprécisions, maladresses classiques des concerts de Fat Beavers (le côté sloppy punk), deux reprises ("???" des Misfits et justement "Bit part" des Lemonheads, excellent titre) et c'est fini. D'ailleurs c'est fini pour un petit moment, Bitpart sur le sol français car le couple décolle dimanche pour 6 mois aux States (Olympia). Nice trip ! Le trip de Greg Réju ce soir c'est la Barbare, une bière au miel. Ok, pinte. En bas Exhaustion de Caen envoient leur crust punk hxc. 5 min ça va, 10 min ça va, 15 min là ça va un peu moins. Ca bourre bien mais rentre par un bouchon et ressort de l'autre. Ok, deuxième pinte de Barbare, qu'est vraiment pas mauvaise du tout, encore moins à 4€50. Ensuite c'est au tour des Anglais d'Ok Pilot. J'ai découvert ce groupe y a 2-3 ans, et j'aime vraiment ce qu'ils font, sorte de mix entre The Bronx et Hot Snakes, sans avoir jamais réussi à les voir. En même temps c'était la première fois que le trio jouait à Paris je crois, alors qu'ils étaient déjà passés deux fois à Montpellier. Bref. Super concert comme je l'aime. Pendant 30 mins j'oublie tout, je tape du pied, chante, danse et mets mes baskets... Et quel batteur !! Une vraie brutasse avec une frappe bien véloce. 1,5L de bière, l'estomac vide, j'arrête les frais et reprends un ricard pour les cocos de Worn In Red. Eux je les ai vus en Floride, ils sont sur No Idea mais c'est pas du punk rauque de barbus. D'ailleurs le bassiste a plus un look à la Kerry King. Il ne porte pas un teesh Slayer pour rien. On navigue plus dans des eaux post hxc noise screamo. Sur le papier (enfin l'écran), comme ça, ça ne fait pas rêver mais c'est vraiment bonnard. Zik bien prenante, couillue, bonne présence sur scène, bon concert quoi ! Malheureusement écourté par le patron qui coupe le jus à 22h05, en plein milieu d'un morceau. Le dernier. C'était un peu con, ils l'avaient annoncé, il aurait pu se rencarder et ça aurait évité à tout le monde de l'avoir un peu mauvaise. Mais l'heure c'est l'heure ! C'est le prix à payer pour pouvoir continuer à organiser et voir des concerts dans une majorité des rades parisiens. Pour finir je discute un peu de tout et de rien (The Fest, les mutations dans l'Education Nationale, les gonzesses) et puis d'un coup l'euphorie des concerts et l'effet de l'alcool s'estompent et je n'ai plus qu'une envie. Rentrer. Ce que je fais.
"I just want a bit part in your life", je crois que je ne pouvais rêver meilleur titre pour ce post. Sacré Evan Dando ! ;)
Pour ceux que ça branche, Denis de Killed By Video était là et a filmé comme d'hab quelques morceaux des groupes.

disque écouté en écrivant ce post : RUMBLE IN RHODOS "Intentions" cd

Saturday, February 26, 2011

Trying not to think nor to sink

Les vacances tirent à leur fin et j'appréhende pas mal la reprise (fatigue, déprime...). Faut dire qu'elles ont été bien merdiques ces vacances, à l'image de ce début d'année. Je ne sais pas quand ça va s'arrêter. Je ne suis pas surfeur, c'est peut être pour ça que je n'arrive pas à ressortir du creux de la vague. Par contre je suis bon nageur, ce qui explique pourquoi je ne me suis pas encore noyé... Il y a néanmoins eu quelques moments moins pourris, comme le concert de mardi, qui ne s'est pas trop mal passé. "Pas trop mal" dans le sens où les groupes ont bien envoyé. Baise Ball avec son punk rock un peu bancal qui bourre et Billy Gaz Station avec ce mix perso bien classe de heavy 70's et power pop 90's. C'était même le meilleur concert que j'ai vu d'eux je crois. Hyper carré, en place, prenant, ils méritaient vraiment mieux que le Up & Down. Oui parce que malgré plein de bons côtés, c'est pas terrible comme endroit pour ce qui est de l'aspect musical. Et ça a dû leur faire un choc après leur release party chez eux, trois jours avant, à la Nef d'Angoulême avec près de 250 personnes. En tout cas ils s'en sont plus que bien tirés. J'ai hâte de les revoir à Paris, dans une salle comme les Combustibles et ses bonnes conditions.
C'était sympa aussi de faire le retour en train, en première classe et d'y lire l'adaptation manga du Capital de Karl Marx. Enfin moi ça m'a amusé. J'avais lu un article dessus dans un Télérama et j'ai chopé les deux volumes lors d'une pérégrination à la Fnac. La préface, signée par Olivier Besancenot, se défend d'une approche simpliste, les méchants capitalistes contre les gentils travailleurs mais c'est quand même ce qui se dégage. Surtout dans le premier tome où l'on suit l'évolution d'un jeune fromager qui va se développer et produire de plus en plus avec l'aide financière d'un investisseur (forcément cupide). Très naïf j'ai trouvé. Le deuxième tome est un peu plus complexe (et compliqué) mais mieux. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus occupé durant le trajet. D'une ça se lit vite et de deux j'avais un projet que je voulais finir impérativement. Mon premier fanzine ! Par contre désolé, pas la peine de vous emballer, il ne traite pas de punk rock ou de culture indé. C'est beaucoup plus personnel et pour cette raison il n'a été tiré qu'à deux exemplaires. Un pour moi et un pour la "malheureuse élue". Personne d'autre ne le lira. Pourtant il a de la gueule et je n'en suis pas peu fier ! Et l'effet escompté a été atteint hier (enfin en partie). Touchée. Coulée. Seulement maintenant que j'ai fait ça, je n'ai pour l'instant plus trop d'autre but à court terme pour tenir et plus de séries à regarder pour m'occuper l'esprit. Trying not to think nor to sink...

disque écouté en écrivant ce post : ANDREW W.K. "I get wet" cd

Sunday, February 20, 2011

Lost & paralyzed

Deux prochains concerts que je co-organise plus ou moins (je file un coup de main quoi !) dans le cadre de la tournée de Billy Gaz Station.
Mardi 22 Février @ Bar Up & Down (Montpellier), 21h, gratos !

http://www.facebook.com/event.php?eid=202331049784024

BILLY GAZ STATION (heavy power pop, Angoulême)

Formé en 2006 et alliant la technique hors paire de son batteur Matgaz (Headcases, Pegazio) au feeling dévastateur du guitariste Billy The Kill (Second Rate, Lost Cowboy Heroes), Billy Gaz Station a d'emblée marqué les esprits chagrins du rock'n'roll français grâce à un univers bariolé et généreux, une musique aussi fournie que chaude, unique en son genre, alliant la fougue du Heavy Rock 70's au romantisme et à l'énergie de la Power Pop 90's. Si certains les comparent aux Wildhearts, d'autres se perdent en louanges, citant à qui veut bien l'entendre des combos aussi différents que The Hellacopters, Dinosaur Jr, The Posies ou Black Sabbath.
Pour la quatrième fois à Montpellier, après être passés au Subsonic, au Mojomatic et à la Pleine Lune, c’est sur la scène du Up & Down qu’ils viennent défendre leur deuxième album « Inferno attack ! » (sur Kicking Records), qui reprend les choses où ils les ont laissées avant mais avec encore plus. Encore plus de mélodies, encore plus de solo, encore plus de fougue…
www.myspace.com/billygazstation
www.billygazstation.com
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BAISE BALL (punk rock, Montpellier)

Baise Ball est né en mai 2010 à Montpellier autour de Charlie dernièrement bassiste d'illegal Process accompagné de Tibo (Pretty Johnny/Ufos) à la basse et Théo (Ufos) à la batterie. Punk rock simple efficace et tendu, power trio tordu à la Orange County style.
www.myspace.com/baiseball
baiseball.free.fr


Jeudi 03 Mars @ Les Combustibles (Paris XII), 20h, 8€


En plus y aura aussi The Sainte Catherines (punk rock, Montréal), Maladroit (pop punk, Paris) et puis aussi Menpenti (punk rock, Marseille). Bonne soirée en perspective !

Saturday, February 19, 2011

Du punk, des maux croisés, des sentiments...

Life goes on but "everything sux", comme le clame si bien Milo Aukerman. Anyway. Hier je devais faire une émission en vrai direct de l'Eko. Je m'arrange pour faire ça à chaque fois que je redescends en vacances sur Montpellier. Pas d'invités/potes prévus cette fois, pas d'album de la semaine non plus mais par contre en fouillant un peu chez mes parents je suis tombé sur une boite à chaussures remplie de vieux samplers Rocksound et Punk Rawk. Ces vieilleries étaient censées occuper une bonne partie de la prog' avec d'autres trucs plus récents, des groupes français pour la plupart, en tournée et en concert sur Montpellier/Paris dans les jours à venir. Je me pointe donc à la radio vers 17h40, tranquille, bien à l'heure pour une fois et impossible de rentrer. Ma clé ne marche pas et il n'y a personne à l'intérieur. La serrure a été changée dans la semaine. Je le sais, j'étais là mercredi (émission spéciale avec le groupe stoner Mudweiser) et j'ai eu ma nouvelle clé que j'ai essayée. Pas de problèmes. Sauf que là, j'ai beau m'escrimer dans tous les sens, lever la poignée, pousser/tirer la porte, rien à faire. La looz' à l'état pur. La loi des séries mais pas celles que je regarde jusqu'à point d'heure le soir pour me vider la tête et réussir à m'endormir...
J'ai déjà enregistré l'émission qui sera diffusée le vendredi 25/02 donc la playlist que j'avais préparée ne va pas servir toute suite. Je me resservirai sûrement de certains morceaux ultérieurement mais voici, dans l'ordre, ce qui aurait dû passer : Screeching Weasel, Billy Gaz Station, MSL Jax, The Outside, Elderberries, Nina'School, Wank For Peace, Baise Ball, Girls Against Boys, Nada Surf, Reiziger, Quicksand, Sport, The Panther Party, La Dispute, Polar Bear Club, Spanish Gamble, Shub, Unwound, The Rentals, Millencolin, Superchunk, Dot Dash!, The Dickies, Snuff, Roget Miret & The Disasters, Ashtones, Tubelord.


Si l'émission n'a pas eu lieu, le concert où j'avais prévu d'aller ensuite, lui oui. Un peu de monde au Mojomatic (refait à neuf avec du beau parquet en bas), pas mal de kids, effet Nina'School/Guerilla Asso sûrement. Je croise et salue quelques têtes connues, tentant de faire bonne figure quand on me pose la sempiternelle question "ça va?". Le temps de commander un premier pastis et Wank For Peace (Angers), qui tourne avec les Nina ouvre les hostilités. Jeune quatuor avec un chanteur lead, c'est du bon punk hxc mélo, très influencé par Kid Dynamite dont ils reprennent d'ailleurs un titre. Pas ce que j'écoute généralement chez moi mais c'est bien fait, plutôt bien joué, sympa. Ce qui l'est également c'est la distro qu'ils trimballent (celle du label Can I Say?) et plus spécialement le bac à LPs. Jawbreaker, Off With Their Heads, The Ergs, Government Issue, Dear Landlord, Justin(e), Scream, Gatorface, Stephen Egerton... Le merch a bien tourné, y en a quelques uns qui se sont fait plaisir. Moi je repars avec le premier Fugazi, ayant aussi hésité avec un maxi 45t de Rocket From The Crypt. Place maintenant aux Nina'School. J'aime bien ces petits Bordelais, qui ne manquent jamais de me rappeler l'excellent petit déjeuner qu'on avait pris chez mes parents, dehors en plein soleil début janvier 2009, à base de café, pain frais et beurre salé. Bref. Ils démarrent avec "Du punk, des maux croisés, des sentiments...", la première comptine de leur nouvel album et enchaînent tube sur tube. C'est toujours aussi énergique sur scène, le fait d'avoir trois chanteurs jouant pour beaucoup. Ils ont un batteur intérimaire sur cette tournée (jouant à la base dans The Helltons), qui s'en sort très bien malgré les chambrages de rigueur auxquels il n'échappe pas. L'officiel, fraîchement notaire n'ayant pu se libérer, en prend aussi pour son grade. C'est plus ce que c'était le punk rock. Des notaires, des profs, des paléontologues... pourquoi pas des flics tant qu'on y est ? Deux dernières ("Mr Anti-kids" et "Tom") et c'est fini, même si certain(e)s dans l'assistance en auraient bien demandé plus. Mais l'heure avance et derrière il y a The Outside, des vieux briscards avec Chris Masuak de Radio Birdman (groupe culte australien), qui ont un set d'une heure. Ils ont beau être la tête d'affiche, les gens étaient plutôt venus pour ceux d'avant et peu restent. Ils ne sont pas vraiment curieux. C'est le constat désabusé (mais pas nouveau), qu'on se fait avec Charlie Baise Ball, qui ne tarde pas à fermer la caisse. Faut dire aussi qu'ils jouent hyper fort! Quasiment deux fois plus que les autres et ça nuit au truc. Ce que leur crie Vince Van Gogo, le barman, plus fan de ce punk/r'n'r/garage que de celui "à roulettes" des précédents. "C'est bon mais c'est trop fort!" Il ne sera pas entendu au final. Quant à moi, je fais comme tout le monde et déserte les lieux. Pas envie de m'éterniser davantage...

disque écouté en écrivant ce post : NINA'SCHOOL "13 comptines" cd

Sunday, February 06, 2011

Joining The Maladroit

Ca y est. L'émission et la Circus Session # 06 avec le all star band parisien MALADROIT (www.myspace.com/maladroitpunk) est dans la boîte. Merci Till et Olivier pour leur participation. Pour tout savoir sur les Goonies, Natalie Portman, le hockey canadien, Thierry Hazard et le monstre mexicain Chupacabra, rendez-vous vendredi prochain dans Joining The Circus. On parlera peut être de punk rock aussi. En même temps ça va être difficile de faire autrement quand on regarde attentivement la playlist : Mixtapes, Iron Chic, Dopamines, Dead To Me, The Sainte Catherines, Menpenti, Nina'School, Dear Landlord, Groovie Ghoulies, Teenage Bottle Rocket, Jawbreaker, Banner Pilot, Vulgaires Machins, Dillinger Four, Nerf Herder et j'en passe, plus trois extraits du premier album de Maladroit "Jerk alert" et deux morceaux joués en acoustique, dont un inédit qui sera sur le split 45t avec The Sainte Catherines pour leur tournée commune fin février - début mars. Comme les autres sessions, vous verrez ça sur youtube, l'occasion d'admirer la performance d'actors studio d'Olivier Portnoi, mimant les paroles. On parle d'une nomination pour les Oscars... Afin de patienter d'ici là, deux nouveaux morceaux sont sur leur myspace et un clip ici.



disque écouté en écrivant ce post : MALADROIT "Jerk alert!" cd

Saturday, February 05, 2011

Tafeur 38

Voici les cinq chroniques que j'ai rédigées pour le dernier Tafeur (zine de l'asso Tout A Fond), disponible un peu partout dans le Grand Sud et également sur le net ici :








DEAD END : Clusterfucktabulous! (Crucifux)

Dead End, ce groupe d’un autre siècle, revient sur le devant de la scène avec un quatrième album qu’on n’attendait plus. Ou plutôt qu’on désespérait ne voir jamais arriver, tellement sa conception a été entachée de galères diverses. Mais tout ça appartient au passé tandis que le présent se nomme Clusterfucktabulous! et confirme toute l’estime qu’on pouvait avoir pour eux. Dead End c’est aussi et avant tout Wattie, guitariste/chanteur à la voix si reconnaissable, un passionné, mélodiste hors pair et compositeur de talent. Le punk rock il y a ceux qui en parlent et ceux qui le font. Lui, il a choisi son camp depuis longtemps, quand bien même la route qui y mène est sans issue.

+ d’infos sur http://deadend.fr/












IRON CHIC : Not like this (Dead Broke Rekerds)

La nouvelle sensation punk rock us elle est peut être là. Iron Chic commence à faire un petit buzz et pour une fois c’est amplement mérité. Croyez-moi sur paroles. Quand vous vous retrouvez dans un club aux States et que toute la salle, à l’unisson, scande les chansons (alors que le groupe est à plusieurs milliers de kms de chez lui), c’est qu’il se passe un truc. Il faut dire que les morceaux sont plutôt propices aux sing-alongs, avec chœurs et refrains fédérateurs, le tout sur des textes intelligents. Ca aide. Rien de vraiment révolutionnaire au final mais un punk rock sincère, honnête et émotionnel (n’ayons pas peur des mots).

+ d’infos sur http://www.ironchic.net












MIGHTY WORMS STRIKE ! : Vol. 4 (Mighty Worm)

Quatrième volet des compilations Mighty Worm ; label, radio, asso, agitateur culturel du grand Est de la France, pour le plus grand bonheur des habitants du triangle des Bermudes Besançon / Belfort / Montbéliard. Ils ont décidé cette fois de faire appel uniquement à des groupes du cru, proches d’eux depuis le début. Ils sont donc au nombre de six : Flying Donuts, Hellbats, The Rebel Assholes, Jack & The Bearded Fishermen, The Irradiates et The Texas Mongols, à proposer chacun un inédit et une reprise d’un de leur comparse. Punk rock, heavy rock, stoner, surf, il y a de tout sur cette compil’ (au format 33cm + cd) et du bon en plus. Les amateurs de rock couillu en auront pour leur frais. Support your local scene qu’on vous dit !

+ d’infos sur http://www.myspace.com/mightyworms












OVER THE STARS : Lost beforheand (Crust Caviar / My Homerun)

Belle petite surprise de fin d’année que cet album des Lillois. Léger, frais sucré… il aurait presque pu sortir cet été, ça aurait été la bande son parfaite. On navigue ici en pleines eaux power/pop emo/punk, courant peu répandu dans nos contrées donc ils se retrouvent automatiquement mais surtout légitimement dans le haut du panier. Ils ont beaucoup écouté Jimmy Eat World, c’est indéniable et ça leur réussit plutôt bien. Les morceaux sont efficaces, calibrés comme de futurs tubes radio (y en a treize à la douzaine dans ce disque) sans jamais être putassiers, avec en plus la bonne grosse prod qui va avec. Trop pop pour les true punx, trop punk pour les poppeux, c’est l’échec commercial assuré (et assumé) mais la passion et le talent sont là.

+ d’infos sur http://www.myspace.com/overthestars












SOFY MAJOR : Permission to engage (Prototype / Basement Ape Ind / Bigoût / Atropine)

Alors là les Clermontois frappent fort de chez fort ! Pourtant ils sont bien élevés, ils nous demandent notre permission avant. On se doutait bien que leur premier véritable album allait faire mal, après les divers sorties (EP, split…) et nombreuses tournées mais avec ce Permission to engage, non seulement ils jouent désormais dans la cour des grands mais en plus ils ont tous les atouts pour y faire régner leur propre loi. L’artwork est toujours aussi bien soigné et le son massif, prenant, idéal pour ces compos transcendant les genres musicaux. Noise ? Hardcore ? Metal ? Un peu de tout ça. Je suis plutôt hermétique au style en général mais pour le coup ils m’ont scotché, bâillonné, saucissonné, pieds et poings liés... Quelqu’un peut appuyer pour moi sur la touche repeat please?

+ d’infos sur www.sofymajor.com

disque écouté en rédigeant ce post : THURSDAY "War all the time (cd)