Monday, January 27, 2014

Cobra m'a tuer

Cobra m'a tuer. Encore. C'est fou comme à chaque fois, les lendemains de leurs concerts sont difficiles. Hum, là j'ai pas vomi (cf précédent post) mais j'étais quand même pas bon à grand chose dimanche, après m'être difficilement extirpé du lit vers 14h30. J'ai passé l'aprèm à décuver, comater, tenter de me remettre de la soirée de la veille avec au programme aspirine + thé + omelette (pas mal contre la gueule de bois), glande sur facebook, Treme (chouette "nouvelle" série de David Simon après The Wire, sur la reconstruction de la Nouvelle Orléans post ouragan Katrina, hyper documentée et réaliste avec même au milieu de la saison 3 un bout de concert du groupe sludge metal Eyehategod... ça valait pas Cannibal Corpse dans Ace Ventura mais c'était sympa) et excellent nouveau podcast Now it's dark de Nasty Samy, en duo avec Cu!, à propos du bouquin Explosions Textiles, dans lequel 45 activistes (dont j'ai la joie et le privilège de faire partie) racontent leur premier teeshirt de groupe acheté. L'idée était cool, y contribuer aussi et j'ai trop hâte de recevoir mes exemplaires après avoir entendu les deux lascars déblatérer pendant près de 2h40, sans temps morts et de manière bien détendue. Promis, j'en recause bientôt. Y avait un concert dimanche soir à la Mécanique Ondulatoire, avec notamment The Stupids (hxc punk old school, UK), qui serait le groupe préféré de Kurt Cobain mais sortir était au dessus de mes forces. C'est aussi ça l'esprit Cobra. Oui parce que d'ordinaire je suis plutôt du genre réservé, tempéré face à la boisson mais avec les fils de Satan, fils du Metal, fils du Cobra, je me lâche, désinhibe complètement. Je l'ai déjà dit et redit mais je suis fan depuis 1 an et demi et c'est mon groupe préféré du moment. Vraiment. Alors certes, il se fera sûrement rattraper en avril mai par Second Rate mais pour l'instant c'est Cobra et c'est comme ça et ceux qui sont pas contents, qu'ils aillent tous se faire enculer. Du coup il était évident que je serais de la party pour le festival hoMO'FObe (blague non validée par ma copine), où ils jouaient samedi 25/01, à Mains d'Oeuvres (Saint-Ouen), accompagnés entre autres de Obits (nouveau groupe de Rick Froberg de Hot Snakes, Drive Like Jehu...).
J'arrive tôt à la salle (19h30) car il y avait pas mal de groupes à l'affiche que je ne connaissais pas mais qui semblaient sympas et apprends que c'est complet. Ouf, heureusement que mon nom est sur la guestlist de Cobra. Je retrouve quelques potes, on fait le tour de la salle, qui a pas mal changé depuis la dernière fois où j'ai traversé le périph pour m'y rendre (avril ou mai 2011 pour un Fuckfest de GTKO et NextKKKlues) et il y a même plusieurs scènes. Je vois que j'ai raté sur la scène FO John The Conqueror (blues rock USA sur Alive Records), qui jouait donc hyper tôt. Dommage. Sur la scène MO il y a un groupe qui joue mais alors là, je n'ai aucun souvenir. Je crois que j'ai demandé à mon voisin si c'était Electric Electric et il m'a répondu non. Au bout de trois morceaux on va au bar, prendre une première pinte. Du coup je rate un peu du début du set des Obits. Y a des vieux briscards autour de Rick Froberg, ça joue bien, avec le smile, le son est bon et le punk rock tendu un peu noisy, un peu surf (notamment au niveau du son des guitares) des ricains passe nickel. Je reconnais quelques titres extraits de leurs trois albums chez Sub Pop, c'est pas la prestation de l'année mais ça le fait bien. Pour les fans, le live complet se visionne là.
Re-bière. Ensuite on retourne à la salle MO pour se poster devant TV Ghost, sorte de post punk, qui me fait un peu penser à Joy Division. Pareil, je mate 2-3 morceaux puis vais faire un tour à l'étage où il y a plein de stands de merch. Petite pause hot dog, bière et je descends voir Electric Electric. C'est des potes aux Marvin avec qui ils ont fait ce qu'ils appellent la Colonie de Vacances, quatre groupes qui jouent en quadriphonie, les uns après les autres ou parfois en même temps. J'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir ça mais Electric Electric ne me laisse pas un souvenir impérissable ce soir. Par contre ils ont leur public, c'est blindé. Je retourne à l'étage et tombe sur le groupe Cobra au complet. Je connais principalement Mathieu, un des guitaristes, fondateur du groupe mais comme j'arbore fièrement un teeshirt Cobra  (c'est le seul groupe pour lequel je m'autorise ça) je tape la discute avec eux et fait mon groupy. Ils ont l'air bien chauds pour la bagarre et la messe noire qui arrive. Nickel. Hop, d'ailleurs c'est l'heure de reprendre une bière et aller se placer devant. Je ne vais pas laisser des hipsters et/ou poseurs (il y en a beaucoup ce soir) me gâcher mon concert et m'empêcher d'être au premier rang. "Est ce que tu entends la trompette du rassemblement des fils de Satan ?" C'est sur ces paroles (avant d'évoquer plus tard Mesrine, la porte de Clignancourt, Sain-Ouen, le poppers, les couteaux, les motos, le heavy rock et bien sûr Satan) que Marc, chanteur, lance les hostilités. Et c'est parti pour 40-45 min de concert énorme, comme d'hab, ponctué cependant et pour la première fois depuis que je les vois par quelques soucis techniques. Je ne vais pas m'étendre davantage, le concert était fou, j'étais à fond et tu peux revoir tout ça en intégralité ici.
Ca se termine, la salle se vide un peu et coup sur coup, une fille puis un mec viennent me voir pour dire merci, que le concert était super etc. Vu que j'ai mon teeshirt Cobra, comme les musiciens sur scène, ils me prennent pour quelqu'un du groupe. Ahaha ! Du coup je joue le jeu, prends note qu'on est attendu pour jouer dans un lieu associatif pour les jeunes à Brest et remonte boire un coup. Sauf que les lumières se sont rallumés, y a plus de musique, ils ne servent plus et les videurs nous font sortir... A minuit !! Pas cool. Heureusement, j'arrive à récupérer un bracelet artiste, ce qui me permet de rester avec les gars et pas me faire virer. Une fois que la plèbe est partie, on peut être servi au bar mais pas longtemps car ils ferment vite boutique. En loges il y a un reste de bouteille de vodka qui traîne, fini en 2 secondes et en parlant de traîner, ouais, ça traîne. Certains sont chauds pour continuer à boire des coups et plusieurs idées fusent : une boîte bien craignos pour entendre Get lucky, un bar vers la mairie du XVIIIè, les Furieux à Bastille... L'inertie de groupe, les envies diverses et l'état d'ébriété font que les décisions sont compliquées et longues à prendre. On zone devant Mains d'Oeuvres le temps de réunir les troupes et me voilà finalement parti avec Cobra et quelques amis à eux, dont un a eu le dernier mot en proposant son bar du XVIIIè. Raté pour les Furieux. Non pas que j'aime particulièrement ce lieu mais c'est à 5 min à pieds de chez moi, ce qui est plutôt pratique. On marche on marche on marche. Arrivés porte de Clicli ça rediscute et renégocie. Avec Pierre Jean, un des trois guitaristes, on est à deux doigts de les planter, prendre un taxi et tracer aux Furieux et finalement on suit. C'est ça l'esprit Cobra. J'aurais bien proposé un after chez moi, j'avais de quoi boire, c'était à peu près rangé car j'avais reçu ma copine la veille mais j'assumais pas trop ma discothèque emo indie punk mélo avec ces fils du Metal. Alors qu'après coup, je suis sûr qu'ils n'en auraient absolument rien eu à battre... Bref. Je t'épargne les détails mais on a marché, beaucoup, sommes tombés sur des bars qui fermaient, encore et encore, avons pris un taxi pour une adresse bvd Rochechouart qui n'a mené à rien, pour échouer à la Fourmi, bar proche du Divan du Monde, la Cigale etc. Et là Cobra m'a tuer. Tournées, cb, billets, pintes, mojitos et quelques shots de tequila plus tard (j'avais pas bu ça depuis les soirées STAPS y a 15 ans), il était 4h et le bar fermait. Là, je crois que c'était l'heure de tirer ma révérence. Eux aussi du reste, sont rentrés à leur hôtel, et moi j'ai pris un taxi, qui était plutôt sympa. Pas comme le dernier qui m'avait amené gare Montparnasse il y a 15 jours quand je m'étais trompé (j'avais commencé par aller gare de Lyon pour me rendre à Toulouse pour un tournoi de volley) et qui m'avait cassé les couilles quand je lui avais dit que j'étais prof. J'avais eu droit à tous les clichés bar pmu / commentaires du Figaro sur les profs néos bobos chevelus post soixantehuitards tout le temps en vacances ou en weekends (là un vendredi aprèm)... L'horreur. Et moi qui ne quittais pas des yeux l'horloge pour ne pas rater mon train. Mais c'est une autre histoire...

albums écoutés en écrivant ce post : ROBOT ORCHESTRA "Robot orchestr3" (bandcamp) & ZERO GAIN "Slow thinking" (mp3)

Friday, January 17, 2014

Grrraou !!!

Je n'avais pas fait faire de nouveau fly pour l'émission depuis celui de Judark en 2009. C'est chose réparée maintenant. Pouce en l'air donc pour Jérôme Treveulot (Mon Autre Groupe, M-16, Memories - beaucoup de groupes qui commencent par la lettre "M" - et The David Carradine Apocalypse), qui a comme les autres fait du super boulot. Grrraou !!!

album écouté en écrivant ce post : NOT SCENTISTS " Leave stickers on our graves" cd

Friday, January 03, 2014

Joining The Top 2013

Alors que j'entendais certains klaxonner et hurler comme des gogols dans la rue au passage de la nouvelle année, j'étais moi en train de bosser. J'aborde vraiment ce jour comme tout autre et j'ai arrêté depuis des années de me forcer à faire un truc ce soir là. L'année dernière j'étais en famille, y a deux ans au lit avec une gastro, y a trois ans sur une péniche avec quelques amis... Bref on s'en fout. J'ai donc passé une partie de la soirée de mardi dans le train Montpellier - Paris (les billets étaient moins chers) où j'ai dégusté un repas de fête : deux gougères (merci maman) et un exquis sandwich aux rillettes de thon (merci papa). Puis je me suis ouvert une Leffe et j'ai passé la suite à bosser devant l'ordi. Podcast "Joyeux bordel" à mettre en ligne, rédaction de quelques chroniques, entre autres pour le Tafeur (Compil' Cafzic, Guerilla Poubelle, Red Fang) et donc finalisation de mon best of 2013. Ça n'a pas été facile. Il y a eu de bons voire de très bons albums mais rien qui m'ait complètement transcendé comme les années précédentes. Pas de disque que j'ai écouté en boucle et reboucle... Du coup pas de classement mais une liste par ordre alphabétique des 29 albums qui ont le plus tourné sur mes platines (ou sur Winamp pour certains que j'attends de choper en version physique) sur la centaine qui me soit passée entre les oreilles. Ils feront bien sûr l'objet d'une émission spéciale, prévue vendredi prochain. En attendant, enjoy.





















BAD RELIGION : True North (Epitaph)
BIFFY CLYRO : Opposites (14th Floor)
BODYJAR : Role model (UNFD)
The BRONX : The bronx (ATO)
CAVES : Betterment (Yo-Yo / Bombed Out)
DAYLIGHT : Jar (Run For Cover)
FAUVE ≠ : Blizzard (Fauve Corp)
FELLED TREES : Where we been (Siren)
FUTURE OF THE LEFT : How to stop your brain in an accident (Prescriptions)
GUERILLA POUBELLE : Amor fati (Guerilla Asso)
HEY! HELLO! : Hey! Hello! (Round / The End)
I IS ANOTHER : I is another (Siren)
IRON CHIC : The constant one (Bridge Nine)
JIMMY EAT WORLD : Damage (RCA)
KURT BAKER : Brand new beat (Dirty Witch)
MARVIN : Barry (Africantape)
MASKED INTRUDER : Masked Intruder (Fat Wreck Chords)
MIXTAPES : Ordinary silence (No Sleep)
The NIGHT MARCHERS : Allez! Allez! (Swami)
NO GUTS NO GLORY : Yes, we have partying skills (Delete Your Favorite Rds)
OFF WITH THEIR HEADS : Home (Epitaph)
RED FANG : Whales and leeches (Relapse)
RVIVR : The beauty between (Rumbletowne)
SOFY MAJOR : Idolize (Solar Flare)
SONS OF BUDDHA : Didoudam (Dirty Witch)
SUPERCHUNK : I hate music (Merge)
The THERMALS : Desperate ground (Saddle Creek)
TWIN PRICKS : This might be the last time you’ll ever hear from us (Specific)
YOUTH AVOIDERS : Youth avoiders (Build Me A Bomb / Deranged)

Pas dans mon top mais qui ont quand même eu un écho plus particulier que d'autres : Arctic Monkeys, Billy The Kill, Comadre, Direct Hit!, Gas Drummers, Ghost On Tape, Jessica 93, Obits, Water Mane.

album écouté en écrivant ce post : The POOKIES "Stunts, fights and mariachis" cd