Sunday, July 28, 2013

ITW-Fenec

Hop, un court post à caractère informatif, (auto) promotionnel, personal branling tout ça... J'ai répondu à quelques questions pour le mag W-Fenec. C'est un webzine à la base, qui existe depuis un paquet d'années maintenant et depuis septembre dernier, ils proposent en plus un magazine à lire on line. Pour ce huitième numéro, je suis plutôt bien entouré avec des interviews de Nasty Samy, Ginger Wildheart et des chroniques de Billy The Kill, Sofy Major, Kurt Baker, Ventura, Retox, Killing Joke, Melvins, Boysetsfire etc. Moi je suis tout à la fin, rubrique "Dans l'ombre". Merci à Gui de Champi pour l'intérêt. J'y parle de moi, de l'émission radio, du Yr Letter Festival et bien sûr de Cobra, mon nouveau groupe préféré, qui sera normalement l'objet d'un prochain post.
A lire ici : http://issuu.com/w-fenec/docs/mag8

album écouté en écrivant ce post : ETHYLINE "Long gone" mp3

Monday, July 15, 2013

bisous > condoms


Si les videurs de l'Espace Icare sont sympas et donc atypiques (voir post précédent), ceux de la Mécanique Ondulatoire sont normaux et donc pas fute-fute. C'est à cause de ça, si j'en crois radio ragots punk rawk, que les Lobster Killed Me, à la base prévus à l'affiche n'ont pas voulu jouer à la Méca, pour ce concert qui me fait encore rater un entraînement de volley. J'ai une saison de beach à préparer mais faut bien supporter la scène... Les deux groupes parisiens en première partie me branchent moyen. D'Interior Queer, je ne suis fan que du nom et de leurs anciens groupes (Ravi pour Bruno, le chanteur et Jetsex pour les trois autres). De Garage Lopez, je respecte la longévité mais c'est aussi ce que je ressens à leurs concerts. C'est trop long. Je me souviens qu'il y a 2 ans, en première partie des Dwarves (dont le concert avait duré au max 25 min), leur set m'avait paru interminable. Bref, là encore mon mojo ne fonctionne pas des masses et quand j'arrive à la Méca, ce n'est que le premier groupe qui joue. D'oh ! Du coup j'attends en haut, un demi pour la forme, un coca pour la suite (ou bien l'inverse). J'ai arrêté de boire quand je vais à des concerts en semaine car j'ai remarqué que mes cours sont beaucoup moins efficaces et c'est beaucoup plus laborieux avec les gosses. Faut juste dealer avec la "pression" de "l'habitus" du punk rocker de base pour qui concert = bières au pluriel et les regards un peu surpris/moqueurs de certains quand je commande au bar mais j'assume. C'est enfin le tour de Versus You et je suis assez curieux de les voir, n'en ayant jamais entendu parler avant. Déjà c'est un groupe Luxembourgeois et j'ai beau chercher, je n'en connais aucun autre, ensuite ça ressemblerait à du Lawrence Arms, groupe de Chicago que j'aime énormément. Verdict : mouais. Vraiment pas convaincu... Next. Pour finir, arrive The Manix, groupe de Minneapolis avec un guitariste de Banner Pilot. Si je suis là, c'est principalement pour eux donc ils ont intérêt à assurer ! Je vais pas crier au génie mais ça le fait, je passe un bon moment avec leur punk rauque, pas original pour un kopeck mais ils font le job. Bilan un peu mitigé quand même au final et je ne sais pas si je n'aurais pas du aller bim bam boumer au volley...

Le vendredi, au Truskel (bar dont j'avais vaguement entendu parler mais où je n'avais encore jamais mis les pieds) il y avait le concert de Bison Bisou et j'ai eu toutes les peines du monde à trouver quelqu'un pour m'accompagner, quand bien même c'était gratos ! Il faut dire qu'ils évoluent dans un style un peu particulier et pour mes amis c'est au choix pas assez punk, pas assez noise, pas assez ceci, un peu trop cela... En gros ils font une sorte d'indie rock emo post punk dansant, à la Robocop Kraus. J'ai découvert ce groupe de Lille (avec entre autres un gars de Tang) grâce à Wize de Crust Caviar, qui m'avait filé leur excellent split 7" avec un groupe Taïwanais, Touming Magazine. Stéphanie arrive finalement à se motiver et c'est tant mieux. Je ne sais pas si j'y serais allé tout seul sinon et ça aurait été dommage. J'ai déjà fait des concerts seul, anonyme au milieu d'une foule, genre Sum 41 à Marseille pour l'album "Does it look infected" (là je perds des points en street punk crédibilité mais je m'en contrefous) mais j'ai l'impression que dans un petit bar, ça ne serait pas pareil... Bref. Sur internet ils mettaient d'arriver à 20h pétantes, d'autant que la suite du programme c'était la retransmission d'un match de foot (finale de la coupe de la ligue je crois) à 20h45. Niveau timing ça collait et ne connaissant pas le bar je me pointe à l'heure dite, avec même 5 minutes d'avance, pour trouver porte close. En fait le bar, qui fait aussi club, n'ouvre qu'à 20h, pour fermer à 5-6h. De dehors j'entends les balances, 20h05 ça ouvre et on rentre. Pour l'instant on n'est vraiment pas nombreux, à peine une dizaine de personnes. Je découvre la salle, plutôt sympa, dans un recoin sur la droite. Au mur sont placardés plein de flys, affiches de concerts, dj sets ayant eu lieu au Truskel (Bloc Party, Babyshambles, Radio 4, Maximö Park...). Le bar se remplit petit à petit et le concert des Bison Bisou (nom parfait au passage) démarre vers 20h45. Hyper cool ! Ils ont plusieurs potes de Lille présents et il règne une bonne ambiance, intimiste mais détendue (on est une quarantaine). Musicalement ça joue fort (un peu) mais bien (beaucoup) et on peut sans conteste décerner au chanteur la palme d'or du meilleur chanteur/danseur de l'histoire du rock. Un peu plus sobre et réservé que Dennis Lyxzén ou Cedric Bixler mais ses déhanchements et petits pas sont tout aussi efficaces. Hyper cool, je le redis mais je le pense. Je voulais même prendre un tee shirt coloré, nickel pour aller à la plage cet été mais ils discutent avec leurs potes et j'ai pas trop envie de les déranger et faire mon "fan". Une prochaine fois. Je retournerai en tout cas les voir avec plaisir.
http://bisonbisou.bandcamp.com/

albums écoutés en écrivant ce post : JIMMY EAT WORLD "Damage" (mp3) & CAVES "Betterment" (LP)

Wednesday, July 10, 2013

Best after ever !

Coucou, me revoilà ! Bon, vous l'aurez compris, je ne prends la peine d'écrire sur ce blog que quand c'est pas trop la grande forme ou alors quand j'ai pas mal de temps libre. Du coup, dans quel état d'esprit suis-je donc, là tout de suite maintenant ? Petit indice, ce sont les tant attendues et méritées vacances d'été et j'ai été réveillé par la chaleur et le chant des cigales... Quelques mots sur des concerts plutôt cools auxquels j'ai assisté en mai.
Girls Against Boys faisait son retour cette année avec plusieurs dates en France (ils ont toujours été bien accueillis), dont le Nouveau Casino à Paris le mardi 14 mai. J'ai longtemps hésité à y aller car je n'aime pas du tout cette salle, entre autres à cause du son, que ça me faisait rater un entraînement de volley et que si j'aime bien certains morceaux, je ne suis pas fan hardcore du groupe. Au final je me motive quand même. Je pensais rater la première partie mais mon mojo n'a pas fonctionné cette fois et il faut donc se farcir un trio rock français plutôt anecdotique. J'en profite pour saluer les quelques personnes que je connais, dont les Dead Pop Club au grand complet. Beaucoup de quarantenaires, ça fait un peu réunion "d'anciens" combattants et j'ai l'impression d'être parmi les plus jeunes dans la salle avec mes 33 printemps. Bref, les darons de l'indie-rock 90's débarquent et gros problème sur le premier morceau, on n'entend absolument pas la guitare. Les deux basses, on les a bien, ça bourdonne même un peu mais pas de guitare. Ok, ça commence bien. A la fin du morceau, quelqu'un du staff monte discrètement sur scène pour replacer le micro qui repique l'ampli gratte. Du goudron et des plumes pour l'ingé son !!! En fait c'est le seul souvenir que je garde du concert, n'ayant pas réussi à rentrer dedans. Les gars font leur job, pas trop mal et sont contents d'être là mais ça ne prend pas avec moi, à part sur leurs quelques tubes "Kill the sexplayer", "Super-fire", "Basstation", qui font toujours plaisir à entendre. Perso, je ne pense pas repayer s'ils repassent dans le coin et je crois bien que c'est la dernière fois que je mets les pieds au Nouveau Casino.

Ambiance totalement différente le vendredi 24 mai à la Miroiterie, même si c'est également une salle dont je ne suis pas hyper fan. Ok, les squats c'est cool dans l'esprit mais quand tu as 50-100 personnes qui fument à l'intérieur c'est assez désagréable, aller pisser en apnée à cause de l'odeur nauséabonde aussi et y a toujours des relous qui pogotent n'importe comment et t'empêchent de pleinement apprécier le concert... Merde, serais-je devenu un vieux con ? En tout cas j'étais là pour The Arteries, The Slow Death et Youth Avoiders. Ces derniers, amputés d'un guitariste resté aux States lors de leur récente tournée, balancent un set ultra court (à peine 20 min) et ultra incisif, frontal, avec des morceaux punk / hxc 80's dont ils ont le secret, extraits de leur premier LP tout fraîchement sorti, que je ne manque pas de prendre à la fin. Cool ! Tournée de 1664 et c'est au tour de The Slow Death. Enfin pas tout à fait, il n'y a que le chanteur qui a fait le déplacement de Minneapolis, le backing band étant assuré par The Arteries. Why not. Leur punk rock, inspiré pas mal par Dillinger Four (qui semble les avoir plus marqués que Prince) passe bien, très bien même voire trop bien pour 2-3 jeunes qui, engaillardis par les décibels ou les bières tièdes tirées de leur sac, font vraiment n'importe quoi, bousculent tout le monde, se vautrent sur scène, sur les musiciens, les amplis... C'est ça le punk ou y en a qui confondent ? Allez, nouvelle tournée pour se détendre et on termine avec les anglais de The Arteries. J'aime beaucoup ce groupe, ça doit faire la 6-7ème fois que je les vois et ça fonctionne toujours autant. C'est un poil moins punk fou fou, rapide, qu'au début avec des tempos un peu plus lourds et un côté plus sombre, mélancolique mais la patte The Bronx se fait toujours bien ressentir. Ce que je ressens bien aussi c'est le gars qui n'arrête pas de me rentrer dedans, tandis que je "protège" une copine (coucou Stéphanie !) et m'oblige à me concentrer sur ses mouvements aléatoires et non ce qui se passe sur scène. Je suis à deux bières de lui en coller une et mon naturel reprenant le dessus, je me contente de le repousser fermement à chaque fois. Il se fera sortir 5 min plus tard par un des gars de l'orga et terminera en pleurant dans la cour de la Miroit'. Tout ça pour ça ! Bref, concerts nickels mais ambiance un peu bizarre. Pour ne pas rester sur cette mauvaise sensation, on se rend au Saint-Sauveur, bar rock antifa tenu par un gars de Brigada Flores Magon, me semble-t-il. Qui dit Saint-Sauveur avec Stéphanie dit tournée de clash (shooter maison à la recette secrète) et c'est là que tout "dérape" car comme on est plusieurs sur la tournée, dont un couple tout juste rencontré au comptoir, chacun paie la sienne, normal, puis y a celle (ou celles) du barman etc. Forcément, à 2h quand on se fait virer du bar, personne n'a envie d'aller se coucher et je propose d'aller chez moi. Coïncidence, destinée ou prémonition, j'avais l'aprèm bénéficié de la promo Monoprix un pack acheté, un pack gratuit et mon frigo était rempli de Carlsberg. On se retrouve donc à sept à l'appart. Je commence à passer des disques et comme ils réagissent bien, ça vire rapidement en dj set où j'enchaîne cd et vinyl, ne laissant aucun répit à mes invités. Ca chante, danse, crie. Il fallait voir Bruno Ravi gueuler sur At The Drive-In ! Heureusement que mes voisins sont vieux et sourds. Tout ça jusqu'à 6h30, que le jour se lève et qu'on s'écroule à quatre dans mon canapé. Best after ever ! J'avais rdv le lendemain à 11h30 pour voir brièvement mes grands-parents, de passage à Bastille et je faisais vraiment vraiment pas le malin !

Après la soirée/after de la veille, il fallait vraiment beaucoup de motivation pour se bouger à l'autre de bout de Paris (Issy Les Moulineaux), traverser le périph pour l'Indie Air Festival et surtout être là tôt, 18h30-19h, pour ne pas risquer de rater Sport (de Lyon). Leurs disques et les concerts où j'avais déjà pu les voir sont tellement bien que je n'hésite pas une seule seconde. Grand bien m'a pris, c'était, une fois encore, parfait ! Pendant l'intégralité de leur concert, je ne pouvais m'empêcher d'esquisser un rictus un peu béat. Ce groupe file la pêche, le smile, transpire la positive attitude. En plus ça faisait plaisir de les voir dans de bonnes conditions, dans une chouette salle avec une vraie scène, qu'ils occupaient parfaitement, une bonne sono... Rien à redire, tout le monde est ressorti heureux, bien. Je ne connaissais aucun des groupes suivants mais malgré la fatigue, j'étais plutôt dans de bonnes prédispositions. Après un coca dehors, je redescends pour voir Totorro (de Rennes) et bim ! Grosse impression d'entrée quand je pénètre dans la salle. Ca joue fort, technique, énergique, bouge partout... et c'est quatre gamins sur scène, à peine la vingtaine !! Des ambiances post math rock, plein de cassures, breaks, un poil poseurs mais juste ce qu'il faut pour que ça ne soit pas too much et de toutes façons j'aime ça les guitares qui volent. Chouette découverte ! Nouvelle pause coca (il faut bien ça) et c'est au tour d'Arch Woodman (de Paris) de jouer. Je croise Charlie Batalla qui sort tout juste de la salle et qui me dit, "à mon avis tu ne resteras pas longtemps". Il avait raison. Je me retrouve face à une sorte de pop d'assez mauvais goût, pas trop inspirée et je tiens à peine 5 min. En remontant je croise Bruno Ravi et lui tiens le même discours. Même constat, il réapparaît peu après. C'est pas tout ça mais je commence à être bien naze. Je suis pas loin de partir mais j'entends beaucoup de bien de Mermonte (de Rennes) et suis curieux de voir à quoi ça ressemble. C'est le projet un peu fou d'un gars (également guitariste du groupe Heliport), qui compose tout tout seul et qui s'adjoint les services d'une douzaine de musiciens sur scène. Y a deux batteries, deux synthés (dont un sur lequel il est écrit sur du scotch blanc "Bon, tant pis", ahaha), une basse, trois guitares, des instruments à cordes, pas de chant mais plusieurs chœurs, bref, un beau bordel. Musicalement on est aussi, comme leurs potes Totorro dans une sorte de math post rock mais plus posé, moins pêchu. L'ambiance sur scène est encore à la fête, tout le monde sourit, tape du pied, des mains... Je ne pense pas que j'écouterai ça sur disque mais en concert ça passe nickel. Je voulais voir deux trois morceaux et rentrer et je suis finalement resté jusqu'à la fin. Ça veut tout dire. Chouette soirée/festival avec de bonnes découverte, un concert magique de Sport, une salle cool, une bonne orga et même les vigiles étaient sympas !

albums écoutés en écrivant ce post : BIG EYES "Almost famous" & LEMURIA "The distance is so big" mp3 (piqués sur le blog Cheesy panties de Cora)