Thursday, July 31, 2014

Complètement Xtreme


Ok donc ce weekend je fais des infidélités à Montpellier (pourtant ce n'est pas le genre de la maison) pour aller du côté d'Albi et l'Xtreme Fest, deuxième du nom. Là encore, c'est pas un truc qui était prévu mais cet été est plein de surprises, on s'adapte, on s'occupe, on s'empoisonne. La prog n'est pas fofolle, disons qu'il y a plein de groupes cools mais que j'ai déjà vus. Ça tape dans les grands classiques du punk rock, hardcore et metal avec par exemple Nofx, Lagwagon, Sick Of It All, Red Fang, A Wilhelm Scream, Converge (pas encore vu, eux par contre), Les $heriff et pléthore d'autres groupes français : Justin(e), Sons Of Buddha, The Black Zombie Procession, The Rebel Assholes, Youth Avoiders etc. J'ai fait une émission spéciale pour Joining The Circus (clic). Y aura plein de copains de toute la France, j'ai pécho une accréditation pour les trois jours, du covoiturage pour l'aller et le retour et surtout je partage la chambre d'hôtel avec Guillaume Gwardeath. Ouais, j'ai pas fait cinq ans d'études, enfin dix ans d'études pour un bac+5 pour dormir au camping. En mode crust caviar (copyright Mickson & Wize). On devrait se mettre bien, même s'il est lui aussi dans un emo mood post break up relativement similaire au mien... Mais quand moi j'écoute les Goo Goo Dolls, Lemonheads etc. (cf. Mixtape summer 2011 melancholy), lui écoute du reggae (cf. Gwardeath Mixtape 38). Complètement extrême.

album écouté en écrivant ce post : The SAINTE CATHERINES "Dancing for decadence" (LP)

Sunday, July 27, 2014

Lonely boy

Si j'étais bien occupé pendant la semaine de tournage, la retour à la réalité a été plus compliqué. J'avais beaucoup plus (trop) d'occasions pour laisser mes pensées vagabonder et elles revenaient toujours au même endroit... C'est donc pour fuir cette désagréable sensation et m'accorder quelques heures de répit que je me suis retrouvé à Nîmes mardi 15 juillet pour le concert de The Black Keys. La veille je m'étais invité à déjeuner chez un couple d'amis qui m'avaient dit y aller, j'avais eu au téléphone un pote qui y allait aussi... Ok les gars, j'ai compris, je vous accompagne. J'étais curieux également et voyais ce concert comme une sorte d'expérience sociologique. A quoi ressemble un concert dont le prix représente 8-10 fois ce que je paie habituellement ? Que trouve-t-on de plus qu'à un concert à 5-6€ ? Quel est le profil des gens qui y vont ? Etc. J'ai eu de la "chance", le concert n'était pas complet comme c'est bien souvent le cas aux Arènes (les Arctic Monkeys la semaine précédente par exemple). C'était la deuxième fois que j'y mettais les pieds, après avoir vu les Red Hot Chili Peppers + Silverchair, en 1999 je crois. Trois types de billets étaient proposés : la fosse à 40€ (complet), les gradins de catégorie 1 (en haut, libre, où j'étais) à 48€ et les gradins de catégorie 2 (en bas, numérotés) à 53€. C'est officiel, c'est donc la place la plus chère que j'ai jamais payée ! Y avait une première partie partie avec un groupe local, duo guitare / batterie, dont j'ai oublié le nom mais reconnu le batteur, qui avait fait partie de The Last Brigade et d'un backing band de Kevin K. Pas retenu grand chose par contre, je discutais avec un couple d'amis de l'IUFM, rencontrés complètement par hasard, à qui je racontais ma précédente semaine de tournage, d'autant qu'il connaissait le réalisateur. Ensuite c'était au tour de The Kills. J'avais jamais vraiment écouté, je savais juste que c'était le nouveau groupe à succès de l'ancienne chanteuse de Discount (groupe emo punk hxc floridien fin 90's). De loin - oui parce qu'on était vachement loin - ça sonnait un peu comme du Garbage. Une chose est sûre, en un concert, Allison Mosshart chante devant plus de public que tout ce qu'elle a fait avec Discount. La nuit tombe sur les Arènes (il faut reconnaître que le cadre est très sympa) et les Black Keys débarquent. Je connais juste un album, "El camino", sorte de rock bluesy et un poil crasseux avec quelques morceaux sympas et un single très efficace, au titre plus que de circonstance : "Lonely boy". Je m'attendais à un duo et c'est finalement quatre gars qui sont sur scène. Enfin, pas tout à fait. Deux sont devant, à la lumière, avec un projecteur braqué sur chacun d'eux et derrière, dans l'ombre, on retrouve deux autres musiciens (basse et guitare/claviers). Perso je ne suis pas fan du procédé, déjà vu chez Biffy Clyro avec un deuxième guitariste également en retrait. Bon, ça ne vaudra jamais Alkaline Trio, à la Boule Noire en 2003 avec là aussi un deuxième guitariste dans l'ombre mais qui était carrément de dos pendant tout le concert, limite caché par des amplis... Alors certes, ce ne sont que des musiciens de tournées, ils ne sont pas à l'origine du groupe, ne participent pas à la composition des morceaux... Mais quand même ! C'est un manque de respect je trouve et de toutes façons personne n'est dupe. Le concert est néanmoins sympa, avec quelques moments plus "fous" et entraînants que d'autres. Il semblerait que plus tu paies cher, plus tu restes assis. Dans la fosse, tout le monde est debout. Normal, ils n'ont pas vraiment d'autres choix. Dans les gradins en dessous de nous, les plus chers, à peine environ 8-10% des gens vivent le concert debout. Enfin, autour de nous c'est du 40% debout et 60% assis, avec une inversion lors des passages qui pulsent un peu plus, comme lorsqu'ils jouent "Lonely boy". Par contre s'il y a bien un truc que je ne comprends pas, c'est de payer aussi cher et d'être aussi loin. Je ne vois pas comment on peut réellement apprécier un concert, une prestation à plus de 15-20m de la scène. Si je croise les gars dans la rue demain, je serai incapable de les reconnaître. Pourtant je suis plutôt physionomiste...
Je sors d'un weekend un peu "down", d'où le ton du post. J'espère que je ne vais pas trop le regretter après. Tout comme hier j'ai regretté ma soirée de vendredi. Je me suis fait avoir à mon propre jeu. Ca avait très bien démarré avec émission de radio en direct, bon apéro pendant l'émission, sauf que l'apéro a débuté à 18h pour se finir vers 5h. Entre je n'ai fait que boire ; bières, vin, shots, rhum, vodka... Du coup il m'était impossible de rentrer chez moi en voiture. Heureusement j'avais un point de chute mais je crois que j'aurais dormi dans la voiture si ça n'avait pas été le cas. Résultat, j'ai passé hier une bonne journée/soirée merdique. Trop comateux pour faire quoi que ce soit. Même bouquiner le Stephen King qu'on m'a passé (celui sur JFK) était au dessus de mes forces. J'ai donc oscillé entre siestes et épisodes de Games Of Throne, en galérant pour m'endormir. Aujourd'hui ça va un peu mieux et je vais tâcher d'éliminer les derniers grammes d'alcool au beach volley.

album écouté en écrivant ce post : JOHN KASTNER "Have you seen lucky ?" LP

Monday, July 21, 2014

Salut, je suis Betrom !


En règle générale je dis rarement non et suis souvent partant pour des projets, aussi farfelus soient-ils. C'est pour ça que lorsqu'un pote de l'IUFM m'a proposé de jouer cet été vers Montpellier (système galactique des Matelles), dans son film de SF amateur (en mode DIY), j'ai répondu oui quasiment de suite, sans réfléchir et avant même d'avoir lu le scénario. J'avais déjà eu l'occasion de tourner avec lui il y a, hum... 7 ans de cela, pour le projet de fin d'année du module Cinéma / Audiovisuel, qu'il avait suivi, facultativement, à l'IUFM donc. Un court métrage intitulé "La Dame Blanche". Bon, c'était pas avec ça que j'allais aller à Cannes et me ré orienter et je sais pertinemment qu'il ne m'avait pas choisi (à l'époque et maintenant) pour mes talents d'acteurs. Quand bien même on me dit parfois (la gente féminine principalement) que j'ai des airs d'Edward Norton. Non, s'il m'a convié c'est un pour ma disponibilité et deux pour mon caractère plutôt conciliant. Pas de soucis, ça me fait une expérience, à priori plutôt fun. Je prends. Lui est passionné de ciné depuis longtemps, a fait construire chez lui une pièce fermée, sans fenêtre, son "home", avec gros système de son, vidéoprojecteur... Un endroit où il peut entreposer ses 1500 dvds, centaines de mangas, comics et figurines en tout genre (Star Wars, Seigneurs des Anneaux, Super Héros etc.). C'était ma chambre pendant la première semaine de tournage, j'étais bien loti même si je n'en ai pas profité comme j'aurais voulu. Je n'ai vu qu'un seul Blu-Ray, "Snowpiercer", sympa mais moins bien que la bd originale, où l'aspect système (et lutte) des classes y est beaucoup mieux développé je trouve. Bref. Pas eu le temps d'en voir plus (même si je lui en ai taxés une dizaine) car les journées étaient assez intenses, bien chargées, en mode immersion totale, de 9h à 20h avec une pause sandwich le midi et on y retournait parfois le soir pour filmer les scènes de nuit. Je ne sais pas trop quel va en être le résultat final mais c'était sympa à faire et il règnait une bonne ambiance. Galdric (mon pote) est évidemment hyper motivé, à fond (en même temps il vaut mieux) mais son scénario est très (trop ?) premier degré. Son objectif est que les gens regardent sans rigoler or je ne vois pas trop comment ça va être possible... Pour moi (et les autres "acteurs" sont aussi de mon avis), on est plus en route pour Nanarland. Le matos dans lequel il a investi est plutôt correct (steadicam etc.) et les quelques images qu'on a pu voir des différents rushs ou des débuts de séquences montés rendent pas si mal. Par contre ça pêche évidemment au niveau du jeu des acteurs et des effets spéciaux... Par moment on se serait cru dans Batman & Robin de l'autre tâche de Joël Schumacher. "Salut Freeze, je suis Batman"... Le tournage étant contraignant (une semaine en juillet et rebelote en août), il a embauché son père et sa sœur (de Perpignan, bonjour l'accent !), la fille d'une collègue, un voisin et moi pour les acteurs principaux et deux autres voisins pour de la figuration. Du coup on est assez limité en moyen humain. Surtout qu'il joue également un rôle donc quand il faut filmer tout le monde, bah c'est pas possible et puis en juillet le petit voisin n'était pas dispo (vacances chez la grand mère) donc il fallait faire comme s'il était là et on refilmera tous les plans avec lui en août. Pour le montage et éviter les faux raccords, ça va être top ! Mais le principal, je l'ai déjà dit, c'est que personne n'est acteur et y a pas à chier, c'est un vrai métier ! Ça aurait été un peu plus facile en connaissant le texte, les dialogues mais d'une j'ai eu le scénario très tard et de deux je ne m'y suis bien sûr pas penché de suite (procrastination j'écris ton nom) et quand il a été plus que temps, début juillet, j'étais dans une telle déprime que ça m'était impossible de m'y mettre et retenir quoi que ce soit. Et ayant un rôle important (Salut, je suis Betrom !), des dialogues il y en a beaucoup. Du coup soit tu te concentres sur le jeu et tu oublies le texte, soit tu te concentres sur le texte et les intonations, expressions du visage passent au second plan . Alors qu'il y a plein de gros plans... Comme j'avais eu le planning en amont, la veille d'arriver, pendant mes 3h20 de train, j'avais bossé à fond les deux premières séquences qu'on était censé tourner. Bien sûr il a plu le lendemain donc ça a tout bouleversé et on a improvisé des scènes de dialogues prévues la nuit dans la grotte au coin du feu, dans son home, avec un grand drap noir derrière nous, éclairés à la bougie. C'était la scène où j'avais le plus de dialogue donc rude rude. Un bon baptême du feu, surtout dans l'état dans lequel j'arrivais... A ce propos, ça aura néanmoins eu comme bienfait de m'occuper à fond l'esprit pendant une semaine et me permettre de vraies nuits de sommeil, sans avoir le temps ou l'occasion de cogiter. Depuis ce n'est pas la même chose. Vivement la prochaine session de tournage prévue à la mi août ! Quelques photos exclues si vous avez envie de rigoler...









Puisqu'on est dans le film de genre, on passe de la case nanar de campagne à celle de RESET, projet ambitieux de deux potes, Dina et Yohan. Eux  aussi, passionnés de ciné, séries, ont durement bossé sur une mini série sur fond de drame post apocalyptique, infectés - attention, ne surtout pas dire zombies ! ;) - etc. Après avoir remanié le scénario pendant environ deux ans pour arriver à quelque chose dont ils étaient satisfaits à 100%, casté des comédiens (pros ou semi-pros, acceptant de participer bénévolement au départ), réalisé un teaser présentant l'histoire et les personnages avec David Basso (auteur de clips pour The Pookies, Flying Donuts, Dead Pop Club, Bubblies...) et démarché, pour l'instant en vain, des boîtes de prod pour financer leur série de 6 épisodes, ils se sont récemment associés à un gars de Mad Movies et lancés dans le crowdfunding pour concrétiser l'épisode pilote. Je suis d'ordinaire plutôt hermétique à tout ce nouveau système de financement participatif et fait une sorte d'overdose avec tout ce que je vois sur mon fil d'actualités fb. Kisskissbankbank pour sortir un disque, organiser des concerts, produire un fanzine... pourquoi pas pour faire une salade de pommes de terre tant qu'on y est. Ah, on me souffle que ça existe déjà. Bien joué l'artiste ! Toujours est-il que là il y a un vrai projet, qui nécessite un réel soutien. Du coup j'ai mis la main à la poche et fait un gros chèque. Je crois vraiment en leur truc et si tu es fan des Revenants ou The Walking Dead (que tu télécharges illégalement chaque semaine saligaud), je pense que tu peux sans soucis t'y retrouver également et donc faire un petit tour par leur page Ulule (sinon comment veux-tu, comment veux-tu...). En plus je suis assez admiratif de Dina, qui a tout lâché (et démissionner d'un CDI relativement confortable en 2014, faut avoir des cojones) pour se donner à fond et aller au bout du truc. Big up ! Donc tu es bien gentil(le), tu ne traînes pas et vas me chercher ta carte bancaire, puis tu cliques sur le lien suivant : http://fr.ulule.com/resetlaserie


albums écoutés en écrivant ce post : MASKED INTRUDER "M.I." & FUCKED UP "Glass boys" (mp3)

Sunday, July 20, 2014

Dance, dance, dance to the radio !

On ne peut pas dire que j'ai été très assidu dernièrement pour faire des émissions radios. Zéro pointé en avril (c'était mon mois marathon concerts et le peu de temps libre, j'essayais de le passer avec ma copine/ex), trois en mai (là ça va, j'ai assuré) et une seule en juin (à cause entre autres d'un problème d'ordi et connexion internet). Cette dernière n'aurait peut être même pas eu lieu si je n'avais pas au préalable calé une itw / Circus Session avec les costauds de SONS OF BUDDHA (pop punk, Serrières), profitant de leur tournée acoustique et d'un passage sur Paris pour les inviter à un petit déjeuner / émission chez moi. Je n'ai qu'une parole donc on l'a fait et c'était chouette. Quand j'ai des invités, ça va, c'est cool mais c'est vrai que j'ai de plus en plus de mal à me  motiver et m'astreindre à réaliser une émission de 2h chaque semaine. Si c'était en direct, à l'Eko des Garrigues, le problème se poserait différemment je crois mais là, faut que j'installe tout le merdier dans mon appart, que je parle tout seul derrière mon micro, range le tout, monte l'émission, pour ensuite l'envoyer par internet. Pas un sacerdoce mais presque;;. Je m'interroge parfois sur l'intérêt de poursuivre Joining The Circus. Si j'avais l'impression d'être d'une relative "utilité" au tout début (2005), avec ce côté défricheur de talents et promotion de la scène punk rawk / rock indé internationale, nationale et locale, maintenant, avec facebook, bandcamp etc., tout le monde a facilement accès en deux clics à tout ce qui peut exister en musique. Pas besoin de moi. Ensuite j'ai un peu le cul entre deux chaises avec cette double localisation Paris / Montpellier et suis (à mon grand dam) sûrement plus connecté avec les groupes parisiens, que les groupes montpelliérains. J'ai un peu le sentiment d'être un "étranger" dans ces deux villes parce qu'à Paris je revendique et clame haut et fort (bon, pas trop non plus, c'est pas mon genre) mon appartenance à Montpellier et quand j'y redescends, il y a toujours quelque chose qui a changé (salle, groupe, etc.) et je n'ai plus le même "rayonnement" qu'il y a 8 ans. "Nulle part c'est chez moi", comme le chante Till dans un morceau du très bon dernier album de Guerilla Poubelle... Bref, je vais arrêter de faire mon Cali emo (calimero) mais j'avais prévenu dans un précédent post, l'ambiance en ce moment n'est pas à la gaudriole... Heureusement, de temps en temps j'ai des retours sur l'émission, plutôt positifs, qui reboostent. Il y a toujours des personnes qui écoutent, téléchargent régulièrement les podcasts, m'en réclament même (!), découvrent encore des groupes grâce à l'émission et m'en font part quand je les croise sur la route ou bien par mail. Comme récemment Martin, rencontré la première fois quand il était batteur de Stetson, fidèle auditeur et qui l'a mentionné dans son récent blog Ça tourne à l'orage (clic). Je crois avoir aussi motivé quelques vocations radiophoniques pour des émissions thématiques du style de Joining The Circus. Mieux encore, Jérémy, du côté de Saint-Dié-des-Vosges, a commencé comme ça pour finalement s'orienter vers le métier de journaliste / animateur radio. Il a du se dire : y a la cigale du punk rawk qui fait ça sur Montpellier, aucune raison que je n'y arrive pas non plus... La preuve en image ci dessous, dans l'Est Républicain ! Un peu comme quand au collège ou lycée je voyais mes profs d'EPS et me disait : si eux ont réussi le concours, c'est pas possible que j'échoue...
Sinon pour revenir à cette émission avec les Sons Of Buddha, c'était évidemment très fun et détendu (avec Ed et Forest, difficile de faire autrement) et la session acoustique a été filmée et montée par mister Brice Beillant, bien connu dans le Milieu pour ses reportages vidéos sur les Flying Donuts, Diego Pallavas, Charly Fiasco etc. Je venais tout juste de changer d'ordi et j'ai eu des soucis de réglages / configuration, du coup on dirait que l'interview a été faite par téléphone. Y a même de l'écho parfois (sans mauvais jeu de mots avec l'Eko) mais non, on était bien tous dans mon appart, entre 10h30 et 13h à manger des croissants et boire café sur café. Pour écouter l'émission, ça passe au même endroit que d'habitude : http://joiningthecircus.podomatic.com et la vidéo de la Circus Session # 12, avec deux morceaux de SOB et la reprise "Coma girl" de Joe Strummer & The Mescaleros, c'est juste là :


album écouté en écrivant ce post : CONOR OBERST "Upside down mountain" mp3

Monday, July 14, 2014

Samynaire 2014

Le Samynaire est venu comme bien souvent clôturer la saison concerts - l'été il ne se passe généralement pas grand chose et les festivals c'est no pasaran -, saison qui a été particulièrement remplie, notamment ces trois derniers mois. Je checkais mon agenda et entre début avril et fin juin j'ai assisté à 20 concerts (jusqu'ici rien d'extraordinaire), dans 8 villes différentes (là ça se corse davantage) ! Et en plus de la quantité, la qualité était au rendez vous car entre le Yr Letter Festival #3 à la Rochelle, la reformation de Second Rate à Besançon, Lyon et Paris, Les $heriff + Flying Donuts à Toulouse, la classieuse prestation de Superchunk à Nîmes, celle toujours cool de Sons Of Buddha à Clermont-Ferrand (petit interlude musical lors de mon déplacement pour les Mondiaux scolaires de tennis de table où j'ai croisé Jacques Secrétin !), j'ai vécu mon lot d'émotions fortes. Sans compter tous les concerts sur Paris : All, Bodyjar, Not Scientists, Against Me!, Red City Radio, Toys That Kill, Apologies I Have None, Red Gloves etc. et surtout Cobra, les fils de Satan ! Je suis toujours aussi fan du groupe et ce n'est pas cette soirée, un vendredi 13, à la Maroquinerie qui va me faire changer de religion. Le concert était au top, irrévérencieux comme à chaque fois que je les vois, d'autant que le before avait été bien chargé en breuvages alcoolisés (au pluriel) et que l'after n'a pas démérité. J'ai d'ailleurs marqué mon territoire sur le trottoir de la rue St Maur, en titubant sur les coups de 3-4h du matin... C'est fou comme ce groupe me fait sortir de la réserve, le contrôle plus ou moins conscient dans lequel je suis habituellement. L'alcool n'est certes pas en reste mais ça forme un tout quand Satan m'habite... J'avais peut être aussi besoin d'extérioriser certaines choses (cf post précédent). D'habitude c'est le Samynaire qui fait office de soirée n'importe quoi (je slamme, perds mon portable dans le sable, m'endors en plein soleil à 9h du mat...) mais cette année je le sentais moins. Pour diverses raisons. Ma relation qui n'évoluait pas, mes potes de Lyon qui venaient habituellement et qui avaient passé leur tour cette année, Cobra qui était prévu à l'affiche mais qui ne pouvait finalement pas venir, une programmation qui me branche de moins en moins, année après année... Finie la grande époque où jouaient les groupes de Montpellier, tous plus cools les uns que les autres (RIP Superbeatnik, Payday, You Fuck Like My Mum, Illegal Process, Stony Broke...) Ne reste plus que Marvin et Öfö Am, les meilleurs moments de cette édition. Bref, du coup, pour la première fois depuis 10 ans, j'étais moyennement motivé. Il m'a même traversé l'esprit une fraction de seconde de ne pas y aller ! Le temps, pluie et orage menaçants, n'aidant en rien. Finalement, après le match Brésil / Colombie, je me suis bougé et après un petit détour par Carrefour pour acheter un pack de bières (et non mon traditionnel mélange vodka red bull pour tenir jusqu'au petit matin), je suis arrivé sur place, pensant rester un peu, faire "acte de présence", tournée de trois bises et rentrer quand il allait se mettre à pleuvoir ou au pire vers 3-4h. Grand bien m'a pris car j'ai quitté la plage vers 7h, pendant le dernier groupe (Pord) et j'ai passé une chouette soirée, sans avoir reçu une seule goutte de pluie. Pas celle de l'année mais de très bons moments, tchatches et concerts avec donc en point d'orgue Marvin (noise), Öfö Am (stoner instru), Les Arrondes (surf wild & r'n'r), X-Or (chanson débile), Room 204 (noise) et Reptilicus (trash/crust), un duo guitare/batterie avec une jolie petite nana qui envoie de la grande double pédale. A 6h du mat' c'était parfait ! Bilan plus que positif donc au final (en même temps on parle du Samynaire !) et je n'ai pas regretté mon aller retour express en Ouigo. Même si le retour a été pénible au possible. Prix low cost, voyageurs low cost. Y avait un chiard derrière qui a passé le trajet à hurler et des passagers qui ont "pris en otage" (pour se venger des grèves ?) le canal d'infos du train pour faire passer des dédicaces / messages perso qui débordaient de mièvrerie. "Oui alors Jimmy mon chéri, je voulais te remercier pour tout le bonheur que tu m'apportes..." Je le concède, la première fois j'ai trouvé ça marrant, mignon. La deuxième fois ça commençait à être chiant, pathétique, et la dixième j'avais des envies de meurtres !

album écouté en écrivant ce post : BOB MOULD "Beauty and ruin" cd

bis repetita

Une fin d'année scolaire pourrie, je crois que ça vaut le coup de ré-ouvrir ce blog, même si dans quelques temps, quand ça ira mieux (inch'Allah), je regretterai sûrement le ton un peu trop emo des posts. Tout du moins celui ci. Rien d'exceptionnel encore une fois, les classiques moments difficiles de la vie, à savoir un oncle que j'apprécie qui est mourant (après onze douze ans à lutter courageusement contre une leucémie, il semblerait qu'elle prenne le dessus) et ma copine qui me quitte à nouveau (quelle idée !), pour les mêmes raisons que la dernière fois. Des sentiments amoureux qui ne sont plus là mais sans rien avoir à me "reprocher", en m'annonçant ça en pleurant... Elle ne m'a jamais ménagé quand on était ensemble donc je sais que je peux lui faire confiance là dessus. Si elle avait eu un truc à me dire, elle me l'aurait dit. Là, rien. Pas de réelle explication. Evidemment je trouve que c'est du gâchis, surtout quand j'observe les couples autour de moi. Rares sont ceux qui à mes yeux paraissent plus équilibrés, épanouis, complices etc. que ce qu'on avait. La fois précédente j'avais réussi à la reconquérir mais là je n'y crois pas trop. Et puis à quoi bon s'obstiner envers quelqu'un qui m'a déjà jeté deux fois ? Le terme est peut être un peu fort mais le résultat est le même... Bis repetita donc, j'ai l'impression de me retrouver en milieu d'année 2011 où il m'arrivait des choses similaires. Sauf que là j'ai pas de parents d'élèves qui me cassent les couilles. C'est toujours ça de pris. Les vacances d'été à Montpellier tombent à point nommé, même si je les appréhende un peu et n'ai le goût de rien pour l'instant... A suivre.

album écouté en écrivant ce post : aucun