Monday, August 29, 2011

Emotionnaly dead

Il m'a fallu une mûre et longue réflexion d'environ deux secondes et demi pour décider de passer ma dernière semaine de vacances... à Montpellier ! Un petit check sur le site "troc des trains" (Satan merci à ce site d'exister) pour trouver un aller Paris-Montpellier à 35€ en première classe à... 6h20 ! Ouch' ! Mais c'est comme en amour, il y a certains sacrifices qui ne posent aucun problème. Par contre j'ai toujours pas trouvé mon billet retour et là je crois que ça va faire un peu mal au derrière. Pas grave, sept jours au bercail, ça les vaut largement. Ca permet de profiter au maximum mais aussi (et surtout ?) "fuir" encore un peu, repousser, échapper à la réalité de la rentrée et tout ce que ça implique, qui mine de rien, revient de plus en plus ces derniers jours troubler la quiétude que j'avais réussi à trouver... Mais regardons la vie du côté du verre à moitié plein et non à moitié vide. Jeudi malgré 3h de sommeil, un réveil à 5h du mat', j'ai envoyé du grand beach volley (oui c'est un peu une obsession l'été). En plus j'étais particulièrement verni : toutes mes attaques, balles touchaient les lignes du terrain adverse, des services prenaient la bande haute du filet pour retomber directement derrière et marquer le point, ce qui m'a valu à plusieurs reprises d'être gratifié d'une "chance de cocu" par mes adversaires. Auxquels j'ai répondu que je n'avais malheureusement pas cette "chance" mais que peut être, effectivement, mon ex avait un nouveau mec. Ce qui expliquerait certaines choses comme une absence de réponse à un mail, pas dans ses habitudes auparavant. M'enfin... "Life is life" comme le chantait le groupe Opus (comme me soutenait mon père) et non Gold (comme je le croyais) et il avait raison. Pour une fois (coucou papa !). Vendredi pluie donc pas de plage, comme ça j'ai pu faire mumuse avec mon nouveau jouet (iPhone) et aller le soir boire des ricards pour la réouverture "estivale" du Mojomatic. Et puis surtout voir Dot Dash! en concert, le groupe de Montpellier où je me retrouve le plus musicalement depuis que You Fuck Like Mum a splitté (RIP, snif). Par contre je crois que la pluie c'est de leur faute car la dernière fois qu'il avait plu c'était le soir où ils jouaient pour la contre féria de Béziers et là, pour le concert au Mojo, rebelotte. Ou alors c'est une preuve de plus que Montpellier n'aime décidément pas le punk rock mélodique. En même temps on s'en est facilement rendu compte à la fin de leur concert, que j'ai trouvé hyper cool, chouettes morceaux, bien maîtrisés sur scène. On était une dizaine en bas et il y avait une cinquantaine de soiffards buvant des coups en haut. Le dernier morceau, Hugauze l'a dédicacé à Denis et moi même, qui étions les seuls à être restés pendant tout le set. C'était pas le titre "Emotionnaly dead" mais ça m'allait quand même. L'autre gars, Denis, je l'ai rencontré au comptoir et c'est assez fou car on avait plein de trucs en commun. Il vient juste d'arriver sur Montpel (fin juillet) et était dans l'Oise avant. On a discuté un peu musique et il s'est avéré qu'on avait fait les mêmes concerts sur Paris et que j'avais même un 45t du groupe dans lequel il tenait la basse fin 90's, début 2000 : Soup Toxic. 45t qu'ils partagent avec les Nothing More. Là il était complètement euphorique, pensant au départ laisser de côté ses activités musicales en arrivant dans le Sud. Je l'ai toutefois vite fait déchanter et ramener les pieds sur terre en lui disant que j'étais quand même un peu un "extra terrestre" et probablement le seul en ville à connaître et me rappeler de Soup Toxic. Sur ces belles paroles je ne me suis pas trop éternisé. Je sortais à peine du parking du Polygone et qu'est ce que je vois au loin, gyrophare et barrage de policiers, qui faisaient souffler. On était vendredi soir et deux semaines avant, y a un mec saoul complet en sortant des Estivales, qui avait renversé un groupe de piétons. Bilan = un mort, blessé grave etc. J'aurai dû y penser... J'avais pas trop enquillé mais bon, avec quatre ricards, c'est sûr que je n'étais pas à 0,25. Impossible de faire demi tour, s'arrêter, passer ailleurs donc mon coeur s'accélère (tient il fonctionne toujours), je prends une grande inspiration, serre les fesses et passe tranquille. Ils avaient déjà arrêté 5-6 voitures, qu'ils étaient entrain de contrôler. Une fois celles là faites ils en arrêteraient d'autres mais pour ne pas bloquer toute la circulation, nous, ils nous faisaient passer... "Une chance de cocu". Il se passe un truc, c'est pas possible autrement. Ou alors j'ai retrouvé la baraka dont j'étais plutôt coutumier et qui m'avait complètement, mais alors complètement abandonné ces sept derniers mois. Sept mois de malheur, c'est ça le dicton, non ? C'est fini alors ! Ou peut être que c'est depuis que j'ai (enfin !) mon iPhone...

albums écoutés en écrivant ce post : The XX "Xx" mp3 + PROPAGANDHI "Supporting caste" LP

Saturday, August 27, 2011

This is Paris, not Montpellier

This is it ! Mardi je quittais l'été et farniente de Montpellier pour revenir à Paris et plus précisément le concert d'Hot Water Music, sans oublier Make Do And Mend. Une bonne soirée en vue avec la perspective d'un apéro/before chez Dina puis d'un after chez moi et des potes venus d'un peu partout. En débarquant à l'appart j'ouvre mon courrier, principalement des vieux disques commandés sur priceminister (Dinosaur Jr, Hot Snakes, Afghan Whigs, Foo Fighters que je vais rater à Rock En Seine), une jolie carte, mon teeshirt de Refused que j'enfile illico pesto, le Lp des Adolescents fraîchement sorti sur Slow Death, le promo du dernier Burning Heads, quelques factures et mes impôts qui augmentent (ça c'est pour la partie moins sympa). Mes deux "squatteurs" de la soirée arrivent un poil en retard donc pas le temps pour la bière de l'amitié alors on trace direct chez Dina. Sur le chemin on passe devant le Nouveau Casino et qui c'est qu'on voit dans le bar juste en face, en train de boire des Guinness ? Bruno Ravi en compagnie des 3/4 de Hot Water Music. Tranquille. Il manque juste Chuck Ragan, apparemment en train de faire des interviews. Je serais bien resté à faire ma groupie et discuter avec eux mais on était attendu. D'oh ! Tant pis... On s'enfile quelques bières et chips sur la terrasse de Dina et puis je vois l'heure tourner donc j'essaie de bouger un peu tout le monde pour ne pas arriver trop tard à la salle. This is Paris, not Montpellier. Les concerts démarrent très (trop ?) tôt. Et ça ne loupe pas, alors que je fais la queue en réclamant mon invitation (gagnée sur Mowno, du coup j'avais rendu celle "gagnée" complètement sans copinage aucun sur Addictif), j'entends que ça joue à l'intérieur, qui plus est Winter wasteland, mon morceau préféré de Make Do And Mend. D'oh (bis) ! Au final je ne vois que 3-4 chansons. Leur punk rauque est très très influencé par les Floridiens pour qui ils ouvrent sur la tournée. A tel point qu'en arrivant, Dina me questionne avec sa candeur légendaire "Mais c'est Hot Water qui jouent ?". Non cocotte, Chuck n'aurait pas l'indécence de porter un maillot de basket Orlando Magic. Leur set est pas mal, sympa, sans que ça ne m'emballe plus que ça. Il faut dire que l'ambiance est plutôt froide. A cause de la salle ? Du public ? De l'heure (20h-20h30) ? Un peu tout ça. A la mi-temps je croise avec plaisir des têtes pas vues depuis fin juin (voire plus) et commande un ricard à... 5€. D'oh (ter) ! This is Paris, not Montpellier. Entre ça et un demi dégueu à 4€50, le choix est vite vu. Petit tour au merch pour voir tous les LP que j'ai déjà, les six 7" live collectors que j'ai également (ici en pack avec leur dernier 45t en date pour 50€) et ce dernier donc, que je prendrais à la fin. Puis c'est l'heure de la grande messe. Petite musique de mariachi d'intro et ils attaquent avec Remedy. Fidèles à eux-mêmes, ça joue grave, légèrement chaotique mais ce n'est qu'une impression. Ils se regardent très peu, chacun reste dans son espace et tout est hyper carré. Jason a un look de neo metalleux avec sa casquette et son jeu de basse aux doigts (pas punk rock pour un sou ça !) mais envoie ses lignes avec une précision déconcertante. Chris descend ses Corona entre les morceaux, cisaille sa gratte les yeux fermés, en esquissant un petit rictus lors des solos/arpèges. Chuck beugle dans le micro, arpente la scène d'arrière en avant, cisaillant lui aussi sa guitare en réponse à Chris, tandis que derrière, George donne le rythme avec un jeu de batterie certes pas démonstratif mais plus qu'efficace. Ce n'est néanmoins pas le meilleur concert que je vois d'eux. Malgré l'excellente entrée en matière je ne rentre vraiment dedans qu'à partir de la quatrième ou cinquième chanson, Turnstile. Il y a des moments un peu mous, à cause de la setlist entre autres. Ils n'ont pas joué God deciding (snif), ni Free radio Gainesville, ni même No division si mes souvenirs sont bons. Là comme ça on pourrait croire que je me suis fait chier mais non, c'est juste que j'attendais tellement (trop?) ce concert... J'ai quand même "craqué" en versant une larmichette pendant Trusty chords, en bon emoboy que je suis, chantant pendant tout le morceau, de même que pendant un paquet d'autres (A flight and a crash, Alachua, Paper Thin etc.). 45 mins et c'est déjà fini. Courte pause et ils reviennent pour jouer Wayfarer, la surprenante et vieille Manual puis True Believers, reprise des Bouncing Souls pour conclure. Il est 22h et là c'est le drame (on se croirait chez Groland). Ils ont quitté la scène depuis à peine 5 secondes que les lumières du Nouveau Casino se rallument et ils balancent "ça" à fond. D'oh (quater) ! Forcément on ne traîne pas. Je récupère leur nouveau 45t même si je ne suis pas fan fan des deux titres et rejoins les autres dehors. Dina a la flemme d'aller chez moi, on n'est pas si nombreux que ça (une dizaine) et elle habite juste à côté donc propose qu'on fasse l'after chez elle. Épicerie de nuit pour refaire le plein de munitions et c'est parti pour tchatcher, boire des coups tout en écoutant du punk rock. Certains nous quittent pour prendre les derniers métros et vers 2h30-3h c'est un de ses voisins qui déboule comme un enragé, pénétrant dans l'appart sans frapper (la porte avait été mal fermée) pour se plaindre du bruit. Sur le fond il avait peut être raison mais sur la forme zéro pointé. A aucun moment il n'est venu nous demander avant de la mettre en veilleuse, il débarque en gueulant, limite menaçant et Dina passe du coup en mode vénère elle aussi. On les regarde un peu un peu désemparé se prendre la tête et se monter le bourrichon l'un l'autre pendant 2-3 mins, faisant alors bien plus de bordel que nous auparavant, discutant avec la zik. Je finis par m'interposer entre les deux, disant au gars qu'on va faire moins de bruit et que de toute façon on était sur le point de partir, le raccompagnant dehors. Là il me sort un "ouais tu me touches pas toi" que je ne m'abaisse pas à relever et part enfin, non sans avoir lancé à Dina "tu peux appeler tes gros bras, ça me fait pas peur, j'ai fait 3 ans chez les paras". MEGALOL. Mais ça me fait quand même plaisir qu'il ait remarqué qu'en plus du beach volley, j'ai envoyé pas mal de séries de pompes dernièrement. On se boit encore quelques bières en disant du mal de lui puis avec Beb et Josh (que j'héberge le soir), on rentre à pieds chez moi. Bon prince, je leur laisse le clic clac tandis que je m'écroule sur mon tapis de sol et m'endors dans la foulée. Il est aux alentours de 4h30 et Josh se lève à 8h pour prendre un train qui le ramène sur Bordeaux, afin de pouvoir bosser l'aprèm. D'oh (quiquiès) ! Avec Beb on se réveille, nous, tranquillou vers 12h et pendant qu'il va chercher croissants et pains au chocolat, je me rappelle très distinctement du rêve (enfin d'un rêve) que j'ai fait durant la nuit. On faisait l'after du concert chez moi, AVEC les gars d'Hot Water et à un moment je mettais l'album de The Draft. Dès les premières secondes, Chris me regardait avec un air mi énervé, mi embarrassé en désignant Chuck de la tête et me demandant pourquoi j'avais mis ce disque. Et j'en savais rien... Pour info et comprendre un tant soit peu ce rêve, The Draft c'est le groupe comprenant 3/4 de Hot Water Music (sans Chuck Ragan et avec un autre guitariste à sa place), formé en 2004-2005, juste après le split de ces derniers. Voilà. Tout ça pour ça... Impression un peu mitigée sur le concert mais qui va vite être effacée (j'espère !) et remplacée par celui qu'ils feront à Gainesville Florida, à la maison, pour The Fest 10 fin octobre. Can't wait for it ! It's gonna be legendary !

albums écoutés en écrivant ce post : The DRAFT "EP" + ATLAS LOSING GRIP "Watching the horizon EP" + BIFFY CLYRO "Only revolutions" mp3

Monday, August 22, 2011

McDo vs. Veggie burgers

Putain ! J'ai l'impression que l'été commence enfin, vraiment (10-15 jours de grand soleil, ciel bleu, pas un pet de vent donc nickel pour le beach volley) alors que c'est déjà quasiment la fin. Au risque de me faire tirer dessus à boulets rouges, deux mois de vacances ça passe vite. Trop vite. Mais j'en aurai quand même profité. Comme cette petite virée à côté de Toulon, pour le concert dont je parlais un peu plus bas (Algernon Cadwallader + 1994!). J'y croyais plus, m'étais résigné à ne pas y aller et puis j'ai eu la très bonne surprise de voir que deux potes étaient motivés. Ouf, y a pas que des gens qui ont des goûts élitistes (chiants ?) sur Montpellier. La relève est là, même si elle n'est pas nombreuse. On prend donc la route avec Pierre et Tibo, direction Hyères, au son de compils cds que j'avais faites (pop/punk, punk rauque, oldies...). C'était annoncé 20h30 sur l'évènement fb et on arrive vers 20h sur place, dans une sorte de zone artisanale. Le lieu ne ressemble pas du tout à une salle de concert, ça fait plutôt cabane de surfer avec peintures très colorées au mur, petite terrasse au milieu de palmiers. Cool. Il n'y a vraiment pas foule au début à part un ricain et un autre gars qui a l'air un peu touriste et perdu comme nous. Je tape la discute et il vient de Paris, en vacances dans le coin et gros fan d'Algernon Cadwallader et de ce genre de zik (indie / emo...). Merde, je l'ai jamais croisé à un concert sur Paris. En plus il a un blog (Skeudothèque) où il poste des vidéos, news etc. Je lui dis que j'ai une émission de radio, il me parle de groupes... j'en connais aucun. Ca craint ! Ah si, quand même, on se retrouve sur Tubelord, Heliport et Apes Did Ensemble (que je connais que de nom). Bref, le reste des ricains reviennent de la plage, un mec de l'orga arrive avec une sono, tout s'installe très très tranquillement et le public arrive petit à petit. Je retrouve avec plaisir Brian (fraîchement marié) et Jean de Chasing Paperboy, Benji, Troipe et Greg de feu Mikey Randall. Blah blah blah. On constate avec Pierre et Tibo avec beaucoup de déception qu'on ne verra pas l'ombre d'une miette de soja des veggie burgers annoncés sur fb et donc pour patienter on se prend un demi. Y a que ça à boire de toute façon. 21h45, Child Meadow, duo local guitare/batterie (composé des deux organisateurs de la soirée) envoie le bouzin. Emo/screamo/hxc/punk sympatoche, ça joue bien mais on entend pas trop les voix. 20 min et le set est torché. Place ensuite à 1994!, autre duo guitare/batterie, que j'avais vu au pré-Fest à Gainesville mais dont je n'avais pas trop de souvenirs si ce n'est qu'il y avait des plans à la Pneu. C'est à peu près ça, avec un batteur assez impressionnant, hyper véloce et qui frappe comme une mule. J'aimerai pas être à la place de sa caisse claire... Par contre au bout de 30 min je décroche. La faute au groupe ? Aux crampes dans mon estomac (j'ai grave la dalle !!) ? Je sais pas mais pour moi il y avait une dizaine de minutes de trop dans leur set. Du coup avec la fatigue (le weekend avait été assez éprouvant) je commence à me demander si c'était une si bonne idée de se taper 2h30 de route aller plus la même au retour. Puis les trois d'Algernon Cadwallader débarquent et là c'est juste magique. Dès les premières secondes c'est le gros smile, qui ne me quittera pas de tout leur set. Au final il y a bien 50-60 personnes confinées dans cette petite salle et une grosse ambiance. Ca chante, bouge, lève le poing, applaudit sans se faire prier. L'énergie et la générosité du groupe sont communicatives et la musique aide aussi pour beaucoup. Le guitariste balance ces arpèges et accords avec une facilité déconcertante, le bassiste chante légèrement faux, juste comme il faut, le batteur assure derrière et c'est la fête. Y en a même qui soulèvent le bassiste/chanteur pour le faire slamer pendant un morceau. Bon esprit. Parfait. Et pendant 40 mins je m'en fous de ne pas avoir mangé, je m'en fous d'avoir presque 300kms à faire pour rentrer. Je suis juste content d'être là, de m'être bougé, d'avoir réussi à motiver mes deux compères, qui apprécient eux aussi la soirée à sa juste valeur. Serrage de louche, félicitations aux musiciens pour cet agréable moment et passage par la case merch. Le tee shirt était assez moche (trop de motifs) et pas bleu donc je me contente du dernier album en vinyl, à la pochette moche également (décidément !) mais c'est moins grave... Il s'avère, après écoutes, un peu plus difficile d'accès et moins bien, moins efficace que dans mes souvenirs en concert (le premier est mieux il paraît). Tant pis. On dit au revoir à tout le monde, mes deux partners in crime salivent d'avance de revenir au même endroit en octobre pour le concert de RVIVR et on file pour arriver à manger un morceau avant la fermeture. Pas de veggie burgers donc on finit au McDo (merci l'application iphone). C'est malin...

album écouté en écrivant ce post : HOT WATER MUSIC "Fuel for the hate game" LP

Tuesday, August 09, 2011

Tu veux mon zizi ?

Wugazi, le dernier mash up à la mode, qui a débarqué début juillet et mixant des morceaux de Fugazi et du Wu Tang Clan (Satan merci pas à l'initiative de DJ Zebra), m'a fait me replonger dans les albums de Fugazi. Oui, d'aucuns l'auront peut être remarqué mais j'ai recyclé ma blague de la news sur Addictif. Faut dire que j'ai passé tout le weekend à traîner avec un pote dont c'est la spécialité et à chaque fois, il déteint sur moi. Il a une autre spécialité qui a l'air également de m'avoir contaminé mais je digresse là et dit n'importe quoi... Fugazi donc, dont je me suis réécouté les albums et ai regardé pas mal de vidéos live. J'ai jamais eu l'occasion ni la chance de les voir en concert et je me demandais ce que cela donnerait s'ils se reformaient. "Reformer" n'est pas tout à fait le terme exact car ils ne se sont jamais vraiment séparés. Ils sont juste en long hiatus ; dernier album il y a 10 ans, tous investis dans d'autres projets musicaux et le batteur souhaitant passer son temps avec sa famille. J'ai vu en live un bon paquet de mes groupes préférés : At The Drive-In, Refused, Hot Water Music, Samiam, Second Rate, The Get-Up Kids, Against Me!, Jimmy Eat World, Propagandhi, Randy, Thrice, Therapy?, Latterman, Descendents, Danko Jones, Queens Of The Stone Age, Weezer, Les $heriff, Dillinger Four, Fu Manchu, The Bronx - blah blah blah, je me la raconte un peu mais à chaque fois je me dis "mais il y a eux aussi, et puis eux", etc. - et c'est vrai que j'aurais bien rajouté Fugazi à la liste. Ne serait-ce que pour assister en direct aux pas de danse et déhanché particulier de Guy Picciotto... (vidéo).
Sinon un autre truc qui a fait l'actu et le buzz (news webzines et une bonne dizaine de post du lien chez mes amis facebook), c'est le premier concert de Rage Against The Machine en octobre 1991, devant un public plus que clairsemé (vidéo). Ok, c'est sympa à regarder mais beaucoup moins que leur tube en français, passé inaperçu à l'époque. Enfin moi il m'avait échappé...



albums écoutés en écrivant ce post : SEAWEED "Service deck / The weight" & "Spanaway" mp3

Sunday, August 07, 2011

Reste bien tranquille au 12

L'équation est simple : plus je m'emmerde, gamberge, plus il y a d'articles et plus je croque la vie, moins vous avez de lecture et mises à jour régulières. Là vous avez de la "chance", j'ai un peu trop fait la fête vendredi et suis trop vieux pour ces conneries, il me faut bien deux jours pour m'en remettre et puis le temps est merdique aujourd'hui. Pas mal de trucs donc, dernièrement. Déjà l'isolation n'a plus aucun secret pour moi. J'ai passé quatre jours à bosser dans la future maison d'un de mes meilleurs potes (j'étais son témoin de mariage il y a 6 ans), dans l'arrière pays héraultais. Pose de laine de verre, gaines et placo aux plafonds de leurs 183m2 habitables ! On n'a pas chômé.
L'été c'est pas vraiment la saison des concerts - qui a envie de s'enfermer dans une cave où il fait 50° ? - mais j'ai pour l'instant trouvé le moyen d'en faire deux. Steve Rawles, guitariste/chanteur de This Is A Standoff (punk rock Canadien) passait en acoustique, gratos, le soir de la fermeture de l'Up & Down. Il y avait une soixantaine de personnes qui buvaient des coups en terrasse et on était dix couillons en bas. C'était sympa pendant 2-3 chansons et puis trop de folk tue la folk. Surtout quand il n'y a pas le petit truc en plus. Le gars semble plutôt cool, a une bonne voix, les morceaux étaient honnêtes mais rien de renversant non plus. Comme on n'était vraiment pas nombreux, que j'avais quelques scrupules (voire limite de la pitié) à remonter, je suis resté pendant tout le set... Quasiment la même, dans un contexte différent, quand je suis allé voir fin juillet les Dickies à la Taf. C'est un vieux groupe de punk rock ricain, mélo et fun, assez légendaire (1er album en 1979!) et mon pote Hugo m'en avait dit le plus grand bien. En première partie il y avait les Esklopés (que j'ai évidement zappé, avec un nom pareil) et les Hop La! J'ai vu la fin de leur set, après avoir pris une branlée au babyfoot contre deux punk crust. Plutôt coolos même si le morceau que j'ai préféré était "J'aime jouer avec le feu", la reprise des $heriff (Manu, le guitariste/chanteur des Hop La! était le batteur/compositeur de la meilleur gâchette du punk rock français des années 80-90). Sinon les Dickies c'était pas mal non plus. Les gars ont la pêche malgré leur âge quelque peu avancé et le concert était bien fun effectivement, notamment du fait du chanteur à la voix de canard, qui se déguise et utilise des accessoires pour illustrer les chansons. N'ayant jamais écouté un seul album en entier, je me suis surpris à reconnaître quelques morceaux (entendus sur des compils ou autres) et ils ont fait la reprise de Black Sabbath, "Paranoid". Par contre au bout d'une heure j'ai ma dose et mets les voiles au moment du rappel. Je ne retournerai sûrement pas les voir mais ils méritaient presque mes 17€ investis (oui, quand même !). Toujours autant d'énergie après plus de 30 ans de scène, ça force le respect. Je serai bien allé voir A Wilhelm Scream aussi, dim 31/07 à Marseille mais je n'ai pas trouvé beaucoup de motivés pour m'accompagner et surtout la soirée de la veille avait fait mal. Anniversaire d'une copine au Robin Hood, un bar en centre ville, genre pub anglais, où j'ai fait péter les tournées de pintes de Guiness, puis on a fini au 12. Le 12 c'est le grand appart qu'occupent Arbre et Greg et Fred de Marvin où j'ai fait les meilleurs afters durant l'été 2009. On finissait toujours chez eux, à une trentaine ou quarantaine de personnes, la bière et la zik coulaient à flots (je m'arrangeais à chaque fois pour mettre le LP "The shape of punk to come" de Refused vers les 4h du mat). La drogue aussi mais je suis un peu vieux jeu, je passais mon tour. Bref, des soirées cools et c'était tellement n'importe quoi qu'il y a même une fois où Arbre s'est fait piquer son aspirateur. Il était dég et ça avait un peu mis un terme aux afters. D'ailleurs j'en n'ai pas faite une seule l'année dernière. Ca n'avait par contre pas empêché les Marvin d'appeler un de leurs morceaux ainsi, "Au 12". Bref. Mais là on prend les mêmes et on recommence et on se ressert une bière dans le frigo et on discute et on se ressert une bière et, et, et...il est 5-6h du mat. Le lendemain je pioche quand même dans mes réserves pour tracer à la plage, jouer au beach volley avec des potes et éliminer tout ça. En plus j'étais sur une bonne lancée, j'avais retrouvé la forme et mon toucher de balle (un prof de l'IUFM m'avait jadis appelé le Zizou de la passe). Le temps est plus que limite cet été donc j'essaie de profiter au max des bonnes conditions pour jouer au beach ou au foot. J'en ai un de prévu mardi même si j'aurai préféré aller à Toulon pour le concert suivant : Algernon Cadwallader (emo pop / punk début 90's à la Cap'n'Jazz) + 1994! (math rock /punk à la Pneu, Semi-Playback) mais c'est malheureusement pas le genre de zik qui intéresse beaucoup les gens sur Montpellier. Pas assez noise hardcore machin chouette, du coup je crois que je vais devoir rester bien tranquille...

écoutés en écrivant ce post : BOMB THE MUSIC INDUSTRY "Vacation" mp3 + BORED TO DEATH "Emission 80" podcast