Saturday, August 27, 2011

This is Paris, not Montpellier

This is it ! Mardi je quittais l'été et farniente de Montpellier pour revenir à Paris et plus précisément le concert d'Hot Water Music, sans oublier Make Do And Mend. Une bonne soirée en vue avec la perspective d'un apéro/before chez Dina puis d'un after chez moi et des potes venus d'un peu partout. En débarquant à l'appart j'ouvre mon courrier, principalement des vieux disques commandés sur priceminister (Dinosaur Jr, Hot Snakes, Afghan Whigs, Foo Fighters que je vais rater à Rock En Seine), une jolie carte, mon teeshirt de Refused que j'enfile illico pesto, le Lp des Adolescents fraîchement sorti sur Slow Death, le promo du dernier Burning Heads, quelques factures et mes impôts qui augmentent (ça c'est pour la partie moins sympa). Mes deux "squatteurs" de la soirée arrivent un poil en retard donc pas le temps pour la bière de l'amitié alors on trace direct chez Dina. Sur le chemin on passe devant le Nouveau Casino et qui c'est qu'on voit dans le bar juste en face, en train de boire des Guinness ? Bruno Ravi en compagnie des 3/4 de Hot Water Music. Tranquille. Il manque juste Chuck Ragan, apparemment en train de faire des interviews. Je serais bien resté à faire ma groupie et discuter avec eux mais on était attendu. D'oh ! Tant pis... On s'enfile quelques bières et chips sur la terrasse de Dina et puis je vois l'heure tourner donc j'essaie de bouger un peu tout le monde pour ne pas arriver trop tard à la salle. This is Paris, not Montpellier. Les concerts démarrent très (trop ?) tôt. Et ça ne loupe pas, alors que je fais la queue en réclamant mon invitation (gagnée sur Mowno, du coup j'avais rendu celle "gagnée" complètement sans copinage aucun sur Addictif), j'entends que ça joue à l'intérieur, qui plus est Winter wasteland, mon morceau préféré de Make Do And Mend. D'oh (bis) ! Au final je ne vois que 3-4 chansons. Leur punk rauque est très très influencé par les Floridiens pour qui ils ouvrent sur la tournée. A tel point qu'en arrivant, Dina me questionne avec sa candeur légendaire "Mais c'est Hot Water qui jouent ?". Non cocotte, Chuck n'aurait pas l'indécence de porter un maillot de basket Orlando Magic. Leur set est pas mal, sympa, sans que ça ne m'emballe plus que ça. Il faut dire que l'ambiance est plutôt froide. A cause de la salle ? Du public ? De l'heure (20h-20h30) ? Un peu tout ça. A la mi-temps je croise avec plaisir des têtes pas vues depuis fin juin (voire plus) et commande un ricard à... 5€. D'oh (ter) ! This is Paris, not Montpellier. Entre ça et un demi dégueu à 4€50, le choix est vite vu. Petit tour au merch pour voir tous les LP que j'ai déjà, les six 7" live collectors que j'ai également (ici en pack avec leur dernier 45t en date pour 50€) et ce dernier donc, que je prendrais à la fin. Puis c'est l'heure de la grande messe. Petite musique de mariachi d'intro et ils attaquent avec Remedy. Fidèles à eux-mêmes, ça joue grave, légèrement chaotique mais ce n'est qu'une impression. Ils se regardent très peu, chacun reste dans son espace et tout est hyper carré. Jason a un look de neo metalleux avec sa casquette et son jeu de basse aux doigts (pas punk rock pour un sou ça !) mais envoie ses lignes avec une précision déconcertante. Chris descend ses Corona entre les morceaux, cisaille sa gratte les yeux fermés, en esquissant un petit rictus lors des solos/arpèges. Chuck beugle dans le micro, arpente la scène d'arrière en avant, cisaillant lui aussi sa guitare en réponse à Chris, tandis que derrière, George donne le rythme avec un jeu de batterie certes pas démonstratif mais plus qu'efficace. Ce n'est néanmoins pas le meilleur concert que je vois d'eux. Malgré l'excellente entrée en matière je ne rentre vraiment dedans qu'à partir de la quatrième ou cinquième chanson, Turnstile. Il y a des moments un peu mous, à cause de la setlist entre autres. Ils n'ont pas joué God deciding (snif), ni Free radio Gainesville, ni même No division si mes souvenirs sont bons. Là comme ça on pourrait croire que je me suis fait chier mais non, c'est juste que j'attendais tellement (trop?) ce concert... J'ai quand même "craqué" en versant une larmichette pendant Trusty chords, en bon emoboy que je suis, chantant pendant tout le morceau, de même que pendant un paquet d'autres (A flight and a crash, Alachua, Paper Thin etc.). 45 mins et c'est déjà fini. Courte pause et ils reviennent pour jouer Wayfarer, la surprenante et vieille Manual puis True Believers, reprise des Bouncing Souls pour conclure. Il est 22h et là c'est le drame (on se croirait chez Groland). Ils ont quitté la scène depuis à peine 5 secondes que les lumières du Nouveau Casino se rallument et ils balancent "ça" à fond. D'oh (quater) ! Forcément on ne traîne pas. Je récupère leur nouveau 45t même si je ne suis pas fan fan des deux titres et rejoins les autres dehors. Dina a la flemme d'aller chez moi, on n'est pas si nombreux que ça (une dizaine) et elle habite juste à côté donc propose qu'on fasse l'after chez elle. Épicerie de nuit pour refaire le plein de munitions et c'est parti pour tchatcher, boire des coups tout en écoutant du punk rock. Certains nous quittent pour prendre les derniers métros et vers 2h30-3h c'est un de ses voisins qui déboule comme un enragé, pénétrant dans l'appart sans frapper (la porte avait été mal fermée) pour se plaindre du bruit. Sur le fond il avait peut être raison mais sur la forme zéro pointé. A aucun moment il n'est venu nous demander avant de la mettre en veilleuse, il débarque en gueulant, limite menaçant et Dina passe du coup en mode vénère elle aussi. On les regarde un peu un peu désemparé se prendre la tête et se monter le bourrichon l'un l'autre pendant 2-3 mins, faisant alors bien plus de bordel que nous auparavant, discutant avec la zik. Je finis par m'interposer entre les deux, disant au gars qu'on va faire moins de bruit et que de toute façon on était sur le point de partir, le raccompagnant dehors. Là il me sort un "ouais tu me touches pas toi" que je ne m'abaisse pas à relever et part enfin, non sans avoir lancé à Dina "tu peux appeler tes gros bras, ça me fait pas peur, j'ai fait 3 ans chez les paras". MEGALOL. Mais ça me fait quand même plaisir qu'il ait remarqué qu'en plus du beach volley, j'ai envoyé pas mal de séries de pompes dernièrement. On se boit encore quelques bières en disant du mal de lui puis avec Beb et Josh (que j'héberge le soir), on rentre à pieds chez moi. Bon prince, je leur laisse le clic clac tandis que je m'écroule sur mon tapis de sol et m'endors dans la foulée. Il est aux alentours de 4h30 et Josh se lève à 8h pour prendre un train qui le ramène sur Bordeaux, afin de pouvoir bosser l'aprèm. D'oh (quiquiès) ! Avec Beb on se réveille, nous, tranquillou vers 12h et pendant qu'il va chercher croissants et pains au chocolat, je me rappelle très distinctement du rêve (enfin d'un rêve) que j'ai fait durant la nuit. On faisait l'after du concert chez moi, AVEC les gars d'Hot Water et à un moment je mettais l'album de The Draft. Dès les premières secondes, Chris me regardait avec un air mi énervé, mi embarrassé en désignant Chuck de la tête et me demandant pourquoi j'avais mis ce disque. Et j'en savais rien... Pour info et comprendre un tant soit peu ce rêve, The Draft c'est le groupe comprenant 3/4 de Hot Water Music (sans Chuck Ragan et avec un autre guitariste à sa place), formé en 2004-2005, juste après le split de ces derniers. Voilà. Tout ça pour ça... Impression un peu mitigée sur le concert mais qui va vite être effacée (j'espère !) et remplacée par celui qu'ils feront à Gainesville Florida, à la maison, pour The Fest 10 fin octobre. Can't wait for it ! It's gonna be legendary !

albums écoutés en écrivant ce post : The DRAFT "EP" + ATLAS LOSING GRIP "Watching the horizon EP" + BIFFY CLYRO "Only revolutions" mp3

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