Wednesday, December 21, 2011

Circus Session # 08 - Reipas


Il aura fallu 9 mois pour enfin accoucher d'une nouvelle Circus Session mais cela ne fut pas douloureux du tout, bien au contraire. J'étais très content d'accueillir Dinny et Guillaume de Reipas (indie/folk, Paris) chez moi, pour cette émission interview/session acoustique. D'une ce sont des personnes adorables, de deux l'album est vraiment sympa et de trois la playlist qu'ils avaient concocté pour l'occasion avait tout pour me plaire : éclectique et de qualité. Je ne cesse de déplorer le cloisonnement des différentes scènes musicales, de plus en plus marqué. Ca ne se mélange pas trop, les gens ne sont pas curieux. Quand je vais à des concerts, selon le style, qui organise, je peux te dire à l'avance qui sera là (et ça sans même regarder sur facebook ;) ). Là par contre, pour l'émission, on a explosé les barrières des genres, passant à la fois Dinosaur Jr, Pinback, Poison Idea, Division Of Laura Lee, The Smiths, Minutemen, The Rubiks, Fink, Descendents, Joy Division, Arctic Monkeys, D.R.I., Paramount Styles, plus d'autres groupes que je ne connaissais pas et qui étaient bien sympas aussi, notamment une chouette découverte : Twin Pricks (un duo emo 90's de Metz entre Samiam et Jimmy Eat World). Cool ! En plus de la vidéo de cette session (merci encore à Fabien Rivenet pour le montage), voici le podcast (clic clic clic) où vous pourrez également perfectionner votre compréhension de l'anglais. Dinny est Irlandaise à la base et parlait parfois en anglais. Pour la vidéo ça manque un peu de lumière, je tâcherai de faire mieux la prochaine fois par contre le son n'a jamais été aussi bon. Il faut dire que Guillaume est plutôt perfectionniste et avait amené un max de matos. Du coup ça sonne hyper bien. Parmi les trois morceaux qu'ils ont joués, il y a leur reprise de Technotronic "Pump up the jam", déjà présente sur l'album et qui est juste énorme. Ca me renvoie 20 ans en arrière, dans les boums de collège même s'ils ont complètement réarrangé la chanson et que leur version est vraiment différente.


album écouté en écrivant ce post : KRISTOPHER ROE "Hang your head in hope" mp3

Thursday, December 15, 2011

The Riot Before

J'étais en grève aujourd'hui. Oui, encore. Enfin c'est la deuxième fois depuis le début de l'année. Je m'en passerai très volontiers cependant, parce que cela signifierait que tout va bien et puis j'aurais pas une journée en moins de salaire mais impossible de rester de marbre face à ce qui se trame dans l'Education Nationale. Et pour moi ne rien faire, c'est cautionner. La dernière nouveauté c'est la future évaluation des enseignants par les chefs d'établissements. Une aberration quand on y réfléchit un tant soit peu mais ce n'est pas pour ça que sont connus ceux qui nous gouvernent actuellement. En grève donc et j'ai bien failli ne pas aller manifester. Parce que la flemme, la pluie et puis aussi j'ai mon retard à refaire sur Lost, avec des épisodes évidemment téléchargés complètement illégalement mais avec une des infos lue aujourd'hui, la loi Hadopi je m'assois bien dessus [Ca télécharge illégalement à l'Elysée]. Si ça se fait impunément à l'Elysée, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas, moi non plus, m'en donner à coeur joie. En même temps, il y a bien une justice à deux vitesses, quand on voit la peine fictive dont a écopé Chirac, reconnu coupable à propos des emplois fictifs à Paris. Didier Wampas n'est pas prêt de voir sa prophétie se réaliser même s'il n'en a jamais été aussi proche [Chirac en prison ?]. Bref, j'ai manifesté et il y avait plus de monde que je ne l'aurais pensé (plus que les chiffres avancés par la police et moins que ceux des syndicats). C'était sympa, bon enfant, malgré le froid et j'aurais quand même bien aimé trouver cette pancarte sur place et non sur le net en rentrant. Apparemment la photo a été prise au cours de la manif à Angoulême. Quoi qu'il en soit elle m'a bien fait sourire.

Par contre rien à voir mais c'est un peu l'hécatombe de groupes en cette fin d'année. Pas mal de splits à déplorer parmi des groupes que j'aimais beaucoup comme Thursday, The Sainte Catherines, Gâtechien ou encore The Riot Before, que j'ai pris grand plaisir à revoir au Fest 10. J'y reviens dans moins d'un mois et demi, c'est promis Patrick ! ;) (cf. commentaire du précédent post)

album écouté en écrivant ce post : SUPERCHUNK "Here's where the strings come in" cd

Sunday, December 04, 2011

Life is not a punk rawk show

Wahou ! Le dernier post date du 24 septembre. La mise à jour régulière de ce blog est décidément de plus en plus une vaste pantalonnade. Il s'est pourtant passé pas mal de choses depuis. Un paquet de concerts évidemment :
- Millencolin qui rejouait avec beaucoup de d'entrain et de fun, à défaut de maîtrise technique (c'est fou de jouer toujours aussi mal après toutes ces années ! ), l'intégralité de son album "Pennybridge pionneers" à la Maroquinerie, accompagné de deux autres groupes suédois. Du mauvais punk'n'roll de poseurs dont j'ai oublié le nom et Atlas Losing Grip, avec ce bon vieux Rodrigo de feu Satanic Surfers au chant, que je vais prendre plaisir à revoir fin janvier 2012.

- Paramount Styles, dans un style différent avec deux anciens Girls Against Boys, dans une nouvelle péniche/salle de concert, le Petit Bain. Ce soir là j'ai fait ma "groupie", non pas avec des gars du groupe mais auprès du serveur, Dorian, ancien gratteux de Romeo Is Bleeding mais surtout de Ikerasak (le meilleur groupe français emo pop de tous les temps) au début des années 2000. Je me rappelais très bien de lui car il avait un label et une distro (Plastik Culture) et c'est à lui que j'avais acheté le premier EP de Second Rate lors d'un concert de Romeo Is Bleeding au Rockstore à Montpellier, après avoir entendu un titre sur un sampler Rocksound 100% français ! Souvenirs souvenirs. Il a bien halluciné mais était assez content de parler de cette époque pendant les groupes un peu pénibles (trop expérimentaux) de première partie
- Une très bonne découverte live avec les Canadiens de Carpenter. Je trouvais ça sympa sans plus sur disque mais il y avait vachement d'intensité dans leur concert. C'est con pour moi, j'en ai vu que la fin car le soir même je me faisais un barathon et avant d'échouer aux Combustibles, j'avais vu le nouveau groupe crust emo hardcore punk de Bruno (Ravi), Death Mercedes à la Miroiterie. J'avais prévu de revoir Carpenter au Fest mais ils ont du annuler leur venue au dernier moment. Tant pis pour eux...
- Et cette semaine un peu folle (oui parce que tous ces concerts avaient lieu la même semaine !) s'est terminée par une soirée folle chez Dina, entrecoupée d'un petit passage au Café de Paris pour voir un concert fou fou de Poésie Zéro.
- Le weekend suivant c'était "farniente" à Montpellier pour revoir mon neveu (le plus beau du monde !), les terrains de beach volley de Carnon et... des concerts ! Les locaux de Stonybroke, que je voyais enfin avec Nico Poustache (Superbeatnik, Öfö Am) à la basse. C'était bien cool mais moins que le concert du lendemain, The Rebel Assholes et surtout Dumbell avec dans le backing band une rythmique du feu de Satan : Nasty Samy et Turbogode ! Enorme !! Ils ouvraient pour Eddie & The Hot Rods à la TAF mais c'était bien eux qui étaient les plus chauds bouillants. Sam était tellement chaud qu'on s'est frappé un petit footing le lendemain matin pour se décrasser.
- Le weekend d'après je remettais ça niveau concert : RVIVR et Bitpart au Parvis de Bagnolet, pour là aussi un excellent concert (même si j'étais un poil déçu que les Bitpart ne rejouent pas la reprise des Lemonheads dont ils tirent leur nom) et un bon after chez moi. Quand on a fini toutes les bières il était bien trop tard pour le dernier métro mais c'était parfait pour que les gens rentrent avec le premier. Ca c'était le samedi et dimanche je me motivais pour aller voir The Get Up Kids au Nouveau Casino avec Over The Stars, les petits protégés de Crust Caviar en première partie. Hyper cool ! Gros set, bien énergique et généreux des Lillois malgré l'ambiance un peu froide de la salle et chouette concert des ricains ensuite avec pas moins de deux rappels et demi ! Le demi étant le final dance où ils ont repris le "Girls & Boys" de Blur. Par contre le demi ce n'est pas ce que j'ai bu car d'une j'avais un peu trop abusé la veille et de deux mais je crois l'avoir déjà dit, la bière, non seulement d'être chère, est vraiment dégueu au Nouveau Cas'. Après le concert je serais bien rentré me coucher mais il y avait autre chose de prévu, l'enregistrement d'une émission radio avec Over The Stars. On a fait ça entre 23h30 et 1h30-2h et je me suis bien arraché les poils de barbe sur le montage. Beaucoup de monde (on était huit avec les potes) = un beau bordel cacaphonique par moments mais le rendu est plutôt sympa je trouve. A écouter ici (podcast Over The Stars).
- Puis la fin du mois d'octobre a été plutôt calme, si ce n'est que j'ai vu Nirvana dans le sous sol d'une pizzeria porte des Lilas. Headcases play Nirvana plus précisément et on en a eu pour notre argent, voire plus encore. 17 morceaux tapant dans tous les albums et joués non seulement très fidèlement mais surtout parfaitement bien. Tout l'inverse de la fête de la musique quoi.
- Quelques jours après, c'était le dernier concert avant de retourner en pèlerinage à la Mecque du punk rauque, j'ai nommé Gainesville Rock City pour The Fest 10. La veille du départ l'écurie Dirty Witch faisait escale aux Combustibles pour une chouette affiche pop/punk : Maladroit +Los Di Maggios + The Apers + Sons Of Buddha pour clôturer en beauté. Nickel. Toujours aussi bien et ça fait plaisir de voir Forest déchaîné avec un instrument entre les mains...
The Fest 10, ensuite, c'est une autre histoire. J'y reviens dans moins de deux mois, c'est promis.

album écouté en écrivant ce post = The GOOD LIFE "Album of the year" cd

Saturday, September 24, 2011

Pump up the jam

Rapidement, quelques mots sur les concerts du weekend dernier, avant de revenir prochainement sur ceux de la semaine qui vient de s'écouler, où j'ai bien bien enchaîné et sûrement perdu quelques heures d'espérance de vie mais ça en valait le coup ! Les deux concerts que j'ai faits se trouvaient être pendant la même soirée. C'est quelque chose que j'aime bien faire. Enfin pas tout à fait parce que c'est vrai qu'on ne profite pas forcément pareil mais je n'aime pas avoir à choisir entre deux trucs. S'il y a deux concerts le même soir qui m'intéressent et que c'est possible de voir les deux, je réfléchis pas une seconde. Je fonce. "Live fast die young" qu'ils disaient. "Die young", c'est pas prévu au programme mais par contre "live fast", en profiter au max, ça oui. Là ça se goupillait plutôt bien samedi dernier car les deux concerts en question avaient lieu dans des salles à une quinzaine de minutes l'une de l'autre et les horaires des groupes collaient quasi à merveille. Farpait ! Un samedi placé sous le signe de la pop tranquille. On a commencé avec Dina dans le resto de la Maroquinerie et un concert intimiste de Courtney Marie Andrews. J'en avais jamais entendu parler auparavant jusqu'à ce que Fred, responsable du resto et organisateur de la date m'informe que c'est la nana qui fait les choeurs et le synthé dans les deux derniers albums de Jimmy Eat World. Elle joue à 20h, nickel pour s'enfiler quelques ricards à l'apéro. Belle voix, chansons folk un poil mielleuses... j'ai beau être toujours dans un mood emo (rupture, amoureux transi, tout ça tout ça), ça ne me touche pas trop mais passe bien. C'est par contre un peu too much pour Dina qui finit par sortir fumer dehors. 20h45 this is the end, on ne s'éternise pas et traçons à l'International (c'est pratique, y a qu'à descendre la rue Ménilmontant et dans ce sens là, ça va) pour voir Reipas. Ca fait quelques temps déjà que je connais l'existence de ce duo parisiano-irlandais (marié cet été, congrats !) mais j'étais pas plus fan que ça de leur démo. Ce concert était la release party de leur premier album "Dancing with fire", que j'avais écouté quelques jours avant sur bandcamp et qui m'avait fait une très bonne impression. J'avais à la base pas prévu du tout d'aller au concert mais j'avais jeté une oreille sur les morceaux par curiosité et j'avais été très agréablement surpris. D'autant plus que j'en attendais rien de particulier. Pour faire large je vais dire que ça sonne comme un mélange de Pinback et Morcheeba avec des morceaux plus ou moins mélancoliques et deux reprises assez saugrenues : "Turnstiles" de Do You Compute (Guillaume de Reipas joue avec Greg Reju de DYC dans Crippled Old Farts) mais surtout "Pump up the jam" de Technotronic dans une version juste parfaite ! On descend les marches de l'International au son non pas de l'Internationale mais de "Turnstiles", justement, le deuxième morceau de la setlist. Il y a un peu de monde mais aucune tête connue à part Steph de Rad Party, que j'avais pas vu depuis un bail et que j'étais très content de retrouver en bonne forme. Dina paie sa tournée de planteurs et Reipas envoie sobrement mais classieusement leurs morceaux indie/pop. On sent le groupe un peu réservé, timide sur scène mais en même temps cela colle tout à fait à la musique et c'est parfaitement bien exécuté. Je les reverrai avec plaisir. Puis c'est l'heure de payer ma tournée de mojitos pendant que le deuxième groupe joue. Je me rappelle plus du nom mais j'ai même pas envie de me faire chier à le rechercher. C'était pas franchement mauvais et il y avait quelques plans pas trop trop mal, une sorte de truc entre Nirvana et les Red Hot mais rien qui m'accroche, à part le jeu du bassiste à qui j'avais envie de mettre des claques. Surfait, surjoué, surnul. Et je dis pas ça parce qu'il était un peu coloré... Dina rentre chez elle et on remonte discuter avec Guillaume et Steph, sans voir le troisième groupe, en buvant des bières et se rencardant pour le concert de Paramount Styles (avec Scott McCloud de Girls Against Boys) le mercredi suivant. Il est même pas 23h que je suis déjà fin rond. Faut dire que j'ai pas pris le temps de manger, ça aide. Je récupère un disque de Reipas (merci Guillaume) et rentre à pieds, profitant du trajet pour dessaouler et galérer à écrire un texto. 20-25 mins pour écrire trois phrases mais compréhensibles et sans fautes (merci l'iphone et son écriture intuitive). Le genre de texto qu'on regrette un peu d'avoir envoyé le lendemain et en même temps pas tant que ça. Ca permet de dire certaines choses qu'on pense et de se retrancher derrière, sur le fait d'avoir écrit ça bourré. Bon ok, j'avoue, c'est une excuse bidon. Bref (la nouvelle pastille de Canal + qui partait bien mais commence déjà à s'essouffler), soirée plutôt tranquilou, si l'on peut dire mais bonne soirée. Et à 23h30 j'étais dans les bras de Morphée même si j'aurai préféré être dans d'autres...

album écouté en écrivant ce post : POLAR BEAR CLUB "Clash battle guilt pride" mp3

Sunday, September 18, 2011

Joining The Devil

Et bim 666 fans sur facebook ! Bon, ça c'est la "bonne" nouvelle car la mauvaise c'est que pour cette septième saison (déjà !) je rabote Joining The Circus de 50%. Oui, cachez votre peine. Entre la disparition de Matt (RIP buddy !) et Manu qui bosse pour BFM et toujours en vadrouille en Egypte, Libye, Afrique du Sud, Angleterre, à La Rochelle etc. je me retrouve tout seul à mener le cirque et 2h hebdomadaire c'était devenu trop lourd à gérer (préparation, enregistrement, montage, upload, playlists...). Je veux que ça reste une passion, un hobby, un truc que je fais avec plaisir, que j'assure et pas une contrainte que j'assume, comme ça a pu être le cas parfois cette année. Hors de question que j'arrête par contre ! No way ! J'aime trop ça et m'amuse toujours autant pour l'instant. J'ai déjà pas mal d'invités de prévu. Après avoir reçu Personne (punk rock, Paris), je dois prochainement avoir Justin(e) (punk rock, Treillères), Over The Stars (emo punk crust caviar, Lille), Sons Of Buddha (pop punk, Serrières), Flying Donuts (heavy punk rock, Epinal) et d'autres à suivre. Sinon c'est aussi bien pratique pour pécho des invits à des concerts (et parfois même en faire profiter les ami(e)s), recevoir des bons disques que je n'aurai pas forcément achetés (mais je fais vraiment pas ça pour ça) ou des mails comme celui de Brian, vendredi matin, intitulé "Florilège de nouvelles chansons de Chasing Paperboy" avec 4 mp3 dedans. Là oui, je fais ça pour ça !

album écouté en écrivant ce post : CHASING PAPERBOY "Florilège de nouvelles chansons" mp3

Wednesday, September 14, 2011

RIP Addictif


This is the end my friends. Bon bah voilà, Addictif c'est fini. Snif... Et c'est pas parce que j'y contribuais un peu que je pleure et déplore cette disparition. Non, c'est juste que c'est le webzine que je prenais objectivement le plus de plaisir à consulter car les news/chroniques me correspondaient complètement. Éclectiques mais en même temps pointues et bien écrites qui plus est. Quand on sait que c'est Franck Frejnik qui en rédigeait les 66% et Mickson 33%, tout est dit. En tout cas c'était cool de faire partie de l'aventure (papier et web). Au delà du simple fait de se bouger, d'avoir l'impression de faire quelque chose pour la "scène", participer à un truc en compagnie de ces deux grands hommes (par la classe, la bonté, le talent et j'en passe) était même un honneur. De toute façon, Franck pourrait me demander n'importe quoi, j'accepterais. Il mériterait d'être Ministre de la Culture ou quelque chose du genre, au lieu de galérer avec des rdv à Pôle Emploi. Remarque non, il m'a proposé une roadtrip punk rock germano-belge ce weekend avec Till GxP, pour voir The Sainte Catherines, Broken Few, The Flatiners, The Queers etc. et j'ai décliné l'invitation... Je sais pas pourquoi, j'avais pas la motiv'. C'est bien la première fois que ça m'arrive. Par contre le mois prochain on repart en Floride pour The Fest 10. Hors de question de rater ça ! Bref. Tout ça pour dire qu'après Punk Rawk Mag, c'est au tour d'Addictif de mettre la clé sous la porte. J'ai envoyé deux dernières chroniques pour la postérité : Chuck Ragan "Covering ground" et, bien sûr, Samiam "Trips". Rest In Punk Addictif mais vas-y Franky ! Continue à faire des trucs, je serai toujours là pour te suivre.

album écouté en écrivant ce post : PINBACK "Summer in abaddon" mp3

Sunday, September 11, 2011

Nine eleven

Je me rappelle très exactement ce que je faisais le 11 septembre 2001 quand j'ai vu les images des Twin Towers qui brûlaient. A l'époque je rentrais en maîtrise à la fac de sports donc je n'avais évidemment pas encore repris les cours. Non, j'étais avec mon cousin et on revenait de la plage (où l'on avait bien sûr joué au beach volley) et mon père était dans le salon, devant la télé et nous a annoncé que c'était la troisième guerre mondiale. J'ai doucement rigolé, n'y croyant pas une seule seconde, un peu comme quand plus tard, le 21 avril 2002 vers 20h, alors que je rentrais juste d'un weekend/anniversaire à Marseille, il m'a dit que Jean Marie Le Pen accédait au deuxième tour de la présidentielle. N'importe quoi. A la base j'étais censé revenir à temps pour aller voter mais vers 16h on n'avait pas encore attaqué le gâteau d'anniversaire donc je me suis dit "fuck le premier tour". J'ai eu du mal à digérer ce soir là...
Sinon rien à voir mais plus je l'écoute, plus j'aime le dernier SAMIAM. Je crois que la chronique que j'en ai fait pour Addictif n'est pas assez dithyrambique. Ils ont vraiment intérêt à assurer le 03 octobre !

album écouté en écrivant ce post : RUMBLE IN RHODOS "Signs of fervent devotion" mp3

Saturday, September 03, 2011

Cheap Trips

Hier soir je n'avais rien de mieux de prévu que tourner en rond et faire resurgir certains vieux démons (principalement ma diablesse incarnée et préférée). Et puis j'ai trouvé de quoi bien m'occuper en tombant sur un lien où le dernier album de Samiam, Trips, était en streaming intégral. Même si la dernière fois (sur les trois) que j'ai vu ce groupe en live était triste, pathétique, scandaleuse, tout ce qu'on veut, les Californiens restent dans mon trio de tête. Forever. Cette fois là, en juillet 2007, Jason, le chanteur était surbourré, manquant à plusieurs reprises de se casser la gueule sur scène, incapable de chanter juste et avec suffisamment de coffre. L'ingé son montait désespérément le volume du micro et ça larsenait. Bref un véritable cauchemar, quand on sait que c'est un des principaux atouts du groupe, en plus de ses mélodies power pop emo punk. N'empêche que certaines chansons comme "Capsized", 'Sunshine", "Dull", "Factory", "She found you", "Ain't no size that small" - et de manière générale les albums Clumsy, You're freaking me out, Astray et même le dernier (mais moins) au son dégueu - font partie de celles que j'ai le plus écoutées. Des milliers de fois, en boucle bien souvent. Cet été, à l'annonce d'un nouvel album et d'une date parisienne (03 octobre au Nouveau Casino), j'étais comme un fou. D'autant que les trois extraits disponibles au compte goutte étaient plus qu'honnêtes. D'abord "80 west", catchy, efficace à souhait, puis "Over now", LE tube que j'ai dû écouter 150-200 fois en un mois et enfin "Nightly", sympa. Je tombe donc sur un lien, disais-je, commence à écouter les morceaux et puis ni une, ni deux, j'ai sorti mon matos de DJ Circus, branché la table de mix et ai entrepris de le ripper. Parce que j'avais beau fouiner depuis plusieurs semaines dans les blogs habituels où je vais "récupérer" les albums que je cherche, impossible de trouver ce Trips. "Nous venons d'un monde où nous faisons les choses nous-mêmes". Vous vous rappelez ? Du coup je me suis fait ma version DIY de l'album, une sorte de cheap Trips, ahaha. Le son n'est pas si mal. Bien mieux que leur précédent album mais pour faire pire il aurait vraiment fallu y mettre du sien. J'achèterai le disque le mois prochain mais j'ai de quoi patienter d'ici là et comme je suis hyper sympa, je peux vous filer un lien mediafire pour chopper l'album (envoyez moi un message). Après l'avoir fait tourner en boucle de minuit à 4h du mat', ce que je peux dire c'est qu'il ne délogera certes pas ceux de mon top 3 mais qu'il y a néanmoins de très bonnes chansons ; "Over Now", "El Dorado" (j'étais à deux doigts de chialer mais j'avais des prédispositions) , "Did you change", "Clean up the mess"... Je ne suis évidemment pas objectif avec ce groupe mais réussir à me faire encore vibrer avec de nouveaux morceaux après plus de vingt ans, une petite dizaine d'albums, c'est quand même un exploit non négligeable. En espérant que le concert prévu dans un mois soit à la hauteur de ce que j'attends même si j'ai un peu peur de cette barrique à vin qu'est Jason...

album écouté en écrivant ce post : SAMIAM "Trips" mp3

Friday, September 02, 2011

Leur petite entreprise punk


"Nous venons d'un monde où nous faisons les choses nous-mêmes". J'en parlais plus bas, j'ai reçu en début d'été le bouquin de Fabien Hein, à propos des Flying Donuts et du système D dans le punk rock, dans lequel on trouve cette citation de Ian McKaye. Livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, d'une traite, même si ayant un pied dans la scène (voire les deux et je chausse du 45 !) et étant assez proche du groupe, je n'ai pas forcément appris grand chose. J'avais eu vent de ce projet il y a quelques temps déjà, ayant été contacté pour répondre à certaines questions, en qualité de membre du premier cercle, "cette poignée d'acteurs ayant fortement contribué, à un moment ou à un autre, au développement de leur carrière". On est onze comme ça avec daN Kérosène, Nasty Samy, Cu!, Quentin (leur ancien roadie officiel), David Basso, Kem des Eurock... Quand on m'a fait part de ça, j'avais un peu l'impression de ne pas être à ma place, d'être une sorte d'usurpateur. C'est vrai, quand je les ai connus personnellement, c'était mi 2006, leur deuxième album "Renewed attack" venait de sortir et ils étaient plus ou moins au top de leur carrière. Après, les personnes que comporte ce premier cercle, combinent à la fois un aspect amical et professionnel et c'est vrai qu'humainement on s'est tout de suite très bien entendu. Musicalement j'adorais (et adore toujours) ce qu'ils faisaient donc j'ai matraqué un peu les playlists de Joining The Circus avec leurs titres, j'ai organisé quelques concerts pour eux sur Montpellier et je suis allé les voir un paquet de fois sur scène, n'hésitant pas parfois à faire des kilomètres. Eux, ainsi que The Black Zombie Procession, dont Mimi (guitare/chant) et Minmin (batterie) assuraient la partie rythmique. On s'est donc vu très régulièrement entre 2006 et 2009. Moins depuis car ils ne tournent plus comme des acharnés. Mais lire ce livre en écoutant le best of fourni avec, m'a donné envie de les revoir en live et ça tombe bien, j'ai réussi à caler une date bien coolos le dimanche 13 Novembre aux Combustibles avec eux + Cooper (Pays Bas) + Dead Pop Club (Paris) + Over The Top (La Rochelle). Il n'en reste pas moins que c'est une réelle source de satisfaction (ça fait du bien des fois) d'avoir contribué de près ou de loin à cette entreprise punk et d'avoir la considération des Flying.
J'ai fait une chronique de ce bouquin dans le dernier Tafeur. Ca a été un peu compliqué car j'étais contraint à 1500 signes et bien sûr la première mouture de ce que j'ai écrit en faisait environ 2500. En supprimant quelques trucs par ci par là ça ne suffisait pas donc il a fallu que je réécrive tout différemment, sans être pleinement satisfait du résultat mais j'avais déjà dépassé la deadline de 6-7 jours... C'est con, j'ai pas gardé la première version. Je vous mets quand même ci dessous ce qui est paru dans le dernier Tafeur. Tafeur qu'on peut choper en papier dans tout le grand Sud ou consulter sur internet, avec également mes chroniques des Thugs, Burning Heads, Fucked Up et Red Fang, à cette adresse.

MA PETITE ENTREPRISE PUNK, Sociologie du système D
Par Fabien Hein

Comment passe-t-on des premières répèts adolescentes dans le garage des parents à de multiples tournées à travers la France, les pays de l’Est et le Canada ? Comment fait-on pour vivre à fond sa passion et même à un moment réussir à en vivre, depuis près de quinze ans ? Comment transforme-t-on son groupe de punk en une véritable petite entreprise ? Comment et pourquoi aussi car tout ça ne s’obtient pas sans sacrifices et dans ce style musical plutôt confidentiel en France, ignoré des grands médias, ce n’est sûrement pas pour l’argent. Voici quelques unes des questions que Fabien Hein, maître de conférences en sociologie à l’université de Metz, a mis en exergue dans sa thèse, en y apportant des éléments de compréhension et d’explication, à travers l’analyse du système D qui régit la scène punk rock et en étudiant plus particulièrement le cas des Flying Donuts. La débrouille, la persévérance, le DIY (« do it yourself ») mais également l’entraide, les connections entre les gens ont permis au trio vosgien d’être ce qu’il est actuellement : un groupe connu et reconnu, une référence de la scène punk rock hexagonale. C’est ce que démontre Fabien Hein dans « Ma petite entreprise punk – sociologie du système D ». Que ceux pour qui les travaux universitaires donnent des boutons se rassurent, la lecture de cette thèse n’est nullement indigeste. On est même davantage proche de l’esprit d’un fanzine. Rien de plus normal, la mise en page a été confiée aux bons soins de Dan, auteur du regretté et culte fanzine Kérosène et ami du groupe. Le tout (140p format A4) est ainsi agrémenté de nombreuses photos, anecdotes, témoignages (du groupe et de certains proches) et extraits de chroniques et se lit d’une traite. Enfin, cerise sur le gâteau, cet ouvrage s’accompagne d’un cd best of de 20 titres des Flying Donuts.

disque écouté en écrivant ce post : FLYING DONUTS "Until the morning comes" cd

Monday, August 29, 2011

Emotionnaly dead

Il m'a fallu une mûre et longue réflexion d'environ deux secondes et demi pour décider de passer ma dernière semaine de vacances... à Montpellier ! Un petit check sur le site "troc des trains" (Satan merci à ce site d'exister) pour trouver un aller Paris-Montpellier à 35€ en première classe à... 6h20 ! Ouch' ! Mais c'est comme en amour, il y a certains sacrifices qui ne posent aucun problème. Par contre j'ai toujours pas trouvé mon billet retour et là je crois que ça va faire un peu mal au derrière. Pas grave, sept jours au bercail, ça les vaut largement. Ca permet de profiter au maximum mais aussi (et surtout ?) "fuir" encore un peu, repousser, échapper à la réalité de la rentrée et tout ce que ça implique, qui mine de rien, revient de plus en plus ces derniers jours troubler la quiétude que j'avais réussi à trouver... Mais regardons la vie du côté du verre à moitié plein et non à moitié vide. Jeudi malgré 3h de sommeil, un réveil à 5h du mat', j'ai envoyé du grand beach volley (oui c'est un peu une obsession l'été). En plus j'étais particulièrement verni : toutes mes attaques, balles touchaient les lignes du terrain adverse, des services prenaient la bande haute du filet pour retomber directement derrière et marquer le point, ce qui m'a valu à plusieurs reprises d'être gratifié d'une "chance de cocu" par mes adversaires. Auxquels j'ai répondu que je n'avais malheureusement pas cette "chance" mais que peut être, effectivement, mon ex avait un nouveau mec. Ce qui expliquerait certaines choses comme une absence de réponse à un mail, pas dans ses habitudes auparavant. M'enfin... "Life is life" comme le chantait le groupe Opus (comme me soutenait mon père) et non Gold (comme je le croyais) et il avait raison. Pour une fois (coucou papa !). Vendredi pluie donc pas de plage, comme ça j'ai pu faire mumuse avec mon nouveau jouet (iPhone) et aller le soir boire des ricards pour la réouverture "estivale" du Mojomatic. Et puis surtout voir Dot Dash! en concert, le groupe de Montpellier où je me retrouve le plus musicalement depuis que You Fuck Like Mum a splitté (RIP, snif). Par contre je crois que la pluie c'est de leur faute car la dernière fois qu'il avait plu c'était le soir où ils jouaient pour la contre féria de Béziers et là, pour le concert au Mojo, rebelotte. Ou alors c'est une preuve de plus que Montpellier n'aime décidément pas le punk rock mélodique. En même temps on s'en est facilement rendu compte à la fin de leur concert, que j'ai trouvé hyper cool, chouettes morceaux, bien maîtrisés sur scène. On était une dizaine en bas et il y avait une cinquantaine de soiffards buvant des coups en haut. Le dernier morceau, Hugauze l'a dédicacé à Denis et moi même, qui étions les seuls à être restés pendant tout le set. C'était pas le titre "Emotionnaly dead" mais ça m'allait quand même. L'autre gars, Denis, je l'ai rencontré au comptoir et c'est assez fou car on avait plein de trucs en commun. Il vient juste d'arriver sur Montpel (fin juillet) et était dans l'Oise avant. On a discuté un peu musique et il s'est avéré qu'on avait fait les mêmes concerts sur Paris et que j'avais même un 45t du groupe dans lequel il tenait la basse fin 90's, début 2000 : Soup Toxic. 45t qu'ils partagent avec les Nothing More. Là il était complètement euphorique, pensant au départ laisser de côté ses activités musicales en arrivant dans le Sud. Je l'ai toutefois vite fait déchanter et ramener les pieds sur terre en lui disant que j'étais quand même un peu un "extra terrestre" et probablement le seul en ville à connaître et me rappeler de Soup Toxic. Sur ces belles paroles je ne me suis pas trop éternisé. Je sortais à peine du parking du Polygone et qu'est ce que je vois au loin, gyrophare et barrage de policiers, qui faisaient souffler. On était vendredi soir et deux semaines avant, y a un mec saoul complet en sortant des Estivales, qui avait renversé un groupe de piétons. Bilan = un mort, blessé grave etc. J'aurai dû y penser... J'avais pas trop enquillé mais bon, avec quatre ricards, c'est sûr que je n'étais pas à 0,25. Impossible de faire demi tour, s'arrêter, passer ailleurs donc mon coeur s'accélère (tient il fonctionne toujours), je prends une grande inspiration, serre les fesses et passe tranquille. Ils avaient déjà arrêté 5-6 voitures, qu'ils étaient entrain de contrôler. Une fois celles là faites ils en arrêteraient d'autres mais pour ne pas bloquer toute la circulation, nous, ils nous faisaient passer... "Une chance de cocu". Il se passe un truc, c'est pas possible autrement. Ou alors j'ai retrouvé la baraka dont j'étais plutôt coutumier et qui m'avait complètement, mais alors complètement abandonné ces sept derniers mois. Sept mois de malheur, c'est ça le dicton, non ? C'est fini alors ! Ou peut être que c'est depuis que j'ai (enfin !) mon iPhone...

albums écoutés en écrivant ce post : The XX "Xx" mp3 + PROPAGANDHI "Supporting caste" LP

Saturday, August 27, 2011

This is Paris, not Montpellier

This is it ! Mardi je quittais l'été et farniente de Montpellier pour revenir à Paris et plus précisément le concert d'Hot Water Music, sans oublier Make Do And Mend. Une bonne soirée en vue avec la perspective d'un apéro/before chez Dina puis d'un after chez moi et des potes venus d'un peu partout. En débarquant à l'appart j'ouvre mon courrier, principalement des vieux disques commandés sur priceminister (Dinosaur Jr, Hot Snakes, Afghan Whigs, Foo Fighters que je vais rater à Rock En Seine), une jolie carte, mon teeshirt de Refused que j'enfile illico pesto, le Lp des Adolescents fraîchement sorti sur Slow Death, le promo du dernier Burning Heads, quelques factures et mes impôts qui augmentent (ça c'est pour la partie moins sympa). Mes deux "squatteurs" de la soirée arrivent un poil en retard donc pas le temps pour la bière de l'amitié alors on trace direct chez Dina. Sur le chemin on passe devant le Nouveau Casino et qui c'est qu'on voit dans le bar juste en face, en train de boire des Guinness ? Bruno Ravi en compagnie des 3/4 de Hot Water Music. Tranquille. Il manque juste Chuck Ragan, apparemment en train de faire des interviews. Je serais bien resté à faire ma groupie et discuter avec eux mais on était attendu. D'oh ! Tant pis... On s'enfile quelques bières et chips sur la terrasse de Dina et puis je vois l'heure tourner donc j'essaie de bouger un peu tout le monde pour ne pas arriver trop tard à la salle. This is Paris, not Montpellier. Les concerts démarrent très (trop ?) tôt. Et ça ne loupe pas, alors que je fais la queue en réclamant mon invitation (gagnée sur Mowno, du coup j'avais rendu celle "gagnée" complètement sans copinage aucun sur Addictif), j'entends que ça joue à l'intérieur, qui plus est Winter wasteland, mon morceau préféré de Make Do And Mend. D'oh (bis) ! Au final je ne vois que 3-4 chansons. Leur punk rauque est très très influencé par les Floridiens pour qui ils ouvrent sur la tournée. A tel point qu'en arrivant, Dina me questionne avec sa candeur légendaire "Mais c'est Hot Water qui jouent ?". Non cocotte, Chuck n'aurait pas l'indécence de porter un maillot de basket Orlando Magic. Leur set est pas mal, sympa, sans que ça ne m'emballe plus que ça. Il faut dire que l'ambiance est plutôt froide. A cause de la salle ? Du public ? De l'heure (20h-20h30) ? Un peu tout ça. A la mi-temps je croise avec plaisir des têtes pas vues depuis fin juin (voire plus) et commande un ricard à... 5€. D'oh (ter) ! This is Paris, not Montpellier. Entre ça et un demi dégueu à 4€50, le choix est vite vu. Petit tour au merch pour voir tous les LP que j'ai déjà, les six 7" live collectors que j'ai également (ici en pack avec leur dernier 45t en date pour 50€) et ce dernier donc, que je prendrais à la fin. Puis c'est l'heure de la grande messe. Petite musique de mariachi d'intro et ils attaquent avec Remedy. Fidèles à eux-mêmes, ça joue grave, légèrement chaotique mais ce n'est qu'une impression. Ils se regardent très peu, chacun reste dans son espace et tout est hyper carré. Jason a un look de neo metalleux avec sa casquette et son jeu de basse aux doigts (pas punk rock pour un sou ça !) mais envoie ses lignes avec une précision déconcertante. Chris descend ses Corona entre les morceaux, cisaille sa gratte les yeux fermés, en esquissant un petit rictus lors des solos/arpèges. Chuck beugle dans le micro, arpente la scène d'arrière en avant, cisaillant lui aussi sa guitare en réponse à Chris, tandis que derrière, George donne le rythme avec un jeu de batterie certes pas démonstratif mais plus qu'efficace. Ce n'est néanmoins pas le meilleur concert que je vois d'eux. Malgré l'excellente entrée en matière je ne rentre vraiment dedans qu'à partir de la quatrième ou cinquième chanson, Turnstile. Il y a des moments un peu mous, à cause de la setlist entre autres. Ils n'ont pas joué God deciding (snif), ni Free radio Gainesville, ni même No division si mes souvenirs sont bons. Là comme ça on pourrait croire que je me suis fait chier mais non, c'est juste que j'attendais tellement (trop?) ce concert... J'ai quand même "craqué" en versant une larmichette pendant Trusty chords, en bon emoboy que je suis, chantant pendant tout le morceau, de même que pendant un paquet d'autres (A flight and a crash, Alachua, Paper Thin etc.). 45 mins et c'est déjà fini. Courte pause et ils reviennent pour jouer Wayfarer, la surprenante et vieille Manual puis True Believers, reprise des Bouncing Souls pour conclure. Il est 22h et là c'est le drame (on se croirait chez Groland). Ils ont quitté la scène depuis à peine 5 secondes que les lumières du Nouveau Casino se rallument et ils balancent "ça" à fond. D'oh (quater) ! Forcément on ne traîne pas. Je récupère leur nouveau 45t même si je ne suis pas fan fan des deux titres et rejoins les autres dehors. Dina a la flemme d'aller chez moi, on n'est pas si nombreux que ça (une dizaine) et elle habite juste à côté donc propose qu'on fasse l'after chez elle. Épicerie de nuit pour refaire le plein de munitions et c'est parti pour tchatcher, boire des coups tout en écoutant du punk rock. Certains nous quittent pour prendre les derniers métros et vers 2h30-3h c'est un de ses voisins qui déboule comme un enragé, pénétrant dans l'appart sans frapper (la porte avait été mal fermée) pour se plaindre du bruit. Sur le fond il avait peut être raison mais sur la forme zéro pointé. A aucun moment il n'est venu nous demander avant de la mettre en veilleuse, il débarque en gueulant, limite menaçant et Dina passe du coup en mode vénère elle aussi. On les regarde un peu un peu désemparé se prendre la tête et se monter le bourrichon l'un l'autre pendant 2-3 mins, faisant alors bien plus de bordel que nous auparavant, discutant avec la zik. Je finis par m'interposer entre les deux, disant au gars qu'on va faire moins de bruit et que de toute façon on était sur le point de partir, le raccompagnant dehors. Là il me sort un "ouais tu me touches pas toi" que je ne m'abaisse pas à relever et part enfin, non sans avoir lancé à Dina "tu peux appeler tes gros bras, ça me fait pas peur, j'ai fait 3 ans chez les paras". MEGALOL. Mais ça me fait quand même plaisir qu'il ait remarqué qu'en plus du beach volley, j'ai envoyé pas mal de séries de pompes dernièrement. On se boit encore quelques bières en disant du mal de lui puis avec Beb et Josh (que j'héberge le soir), on rentre à pieds chez moi. Bon prince, je leur laisse le clic clac tandis que je m'écroule sur mon tapis de sol et m'endors dans la foulée. Il est aux alentours de 4h30 et Josh se lève à 8h pour prendre un train qui le ramène sur Bordeaux, afin de pouvoir bosser l'aprèm. D'oh (quiquiès) ! Avec Beb on se réveille, nous, tranquillou vers 12h et pendant qu'il va chercher croissants et pains au chocolat, je me rappelle très distinctement du rêve (enfin d'un rêve) que j'ai fait durant la nuit. On faisait l'after du concert chez moi, AVEC les gars d'Hot Water et à un moment je mettais l'album de The Draft. Dès les premières secondes, Chris me regardait avec un air mi énervé, mi embarrassé en désignant Chuck de la tête et me demandant pourquoi j'avais mis ce disque. Et j'en savais rien... Pour info et comprendre un tant soit peu ce rêve, The Draft c'est le groupe comprenant 3/4 de Hot Water Music (sans Chuck Ragan et avec un autre guitariste à sa place), formé en 2004-2005, juste après le split de ces derniers. Voilà. Tout ça pour ça... Impression un peu mitigée sur le concert mais qui va vite être effacée (j'espère !) et remplacée par celui qu'ils feront à Gainesville Florida, à la maison, pour The Fest 10 fin octobre. Can't wait for it ! It's gonna be legendary !

albums écoutés en écrivant ce post : The DRAFT "EP" + ATLAS LOSING GRIP "Watching the horizon EP" + BIFFY CLYRO "Only revolutions" mp3

Monday, August 22, 2011

McDo vs. Veggie burgers

Putain ! J'ai l'impression que l'été commence enfin, vraiment (10-15 jours de grand soleil, ciel bleu, pas un pet de vent donc nickel pour le beach volley) alors que c'est déjà quasiment la fin. Au risque de me faire tirer dessus à boulets rouges, deux mois de vacances ça passe vite. Trop vite. Mais j'en aurai quand même profité. Comme cette petite virée à côté de Toulon, pour le concert dont je parlais un peu plus bas (Algernon Cadwallader + 1994!). J'y croyais plus, m'étais résigné à ne pas y aller et puis j'ai eu la très bonne surprise de voir que deux potes étaient motivés. Ouf, y a pas que des gens qui ont des goûts élitistes (chiants ?) sur Montpellier. La relève est là, même si elle n'est pas nombreuse. On prend donc la route avec Pierre et Tibo, direction Hyères, au son de compils cds que j'avais faites (pop/punk, punk rauque, oldies...). C'était annoncé 20h30 sur l'évènement fb et on arrive vers 20h sur place, dans une sorte de zone artisanale. Le lieu ne ressemble pas du tout à une salle de concert, ça fait plutôt cabane de surfer avec peintures très colorées au mur, petite terrasse au milieu de palmiers. Cool. Il n'y a vraiment pas foule au début à part un ricain et un autre gars qui a l'air un peu touriste et perdu comme nous. Je tape la discute et il vient de Paris, en vacances dans le coin et gros fan d'Algernon Cadwallader et de ce genre de zik (indie / emo...). Merde, je l'ai jamais croisé à un concert sur Paris. En plus il a un blog (Skeudothèque) où il poste des vidéos, news etc. Je lui dis que j'ai une émission de radio, il me parle de groupes... j'en connais aucun. Ca craint ! Ah si, quand même, on se retrouve sur Tubelord, Heliport et Apes Did Ensemble (que je connais que de nom). Bref, le reste des ricains reviennent de la plage, un mec de l'orga arrive avec une sono, tout s'installe très très tranquillement et le public arrive petit à petit. Je retrouve avec plaisir Brian (fraîchement marié) et Jean de Chasing Paperboy, Benji, Troipe et Greg de feu Mikey Randall. Blah blah blah. On constate avec Pierre et Tibo avec beaucoup de déception qu'on ne verra pas l'ombre d'une miette de soja des veggie burgers annoncés sur fb et donc pour patienter on se prend un demi. Y a que ça à boire de toute façon. 21h45, Child Meadow, duo local guitare/batterie (composé des deux organisateurs de la soirée) envoie le bouzin. Emo/screamo/hxc/punk sympatoche, ça joue bien mais on entend pas trop les voix. 20 min et le set est torché. Place ensuite à 1994!, autre duo guitare/batterie, que j'avais vu au pré-Fest à Gainesville mais dont je n'avais pas trop de souvenirs si ce n'est qu'il y avait des plans à la Pneu. C'est à peu près ça, avec un batteur assez impressionnant, hyper véloce et qui frappe comme une mule. J'aimerai pas être à la place de sa caisse claire... Par contre au bout de 30 min je décroche. La faute au groupe ? Aux crampes dans mon estomac (j'ai grave la dalle !!) ? Je sais pas mais pour moi il y avait une dizaine de minutes de trop dans leur set. Du coup avec la fatigue (le weekend avait été assez éprouvant) je commence à me demander si c'était une si bonne idée de se taper 2h30 de route aller plus la même au retour. Puis les trois d'Algernon Cadwallader débarquent et là c'est juste magique. Dès les premières secondes c'est le gros smile, qui ne me quittera pas de tout leur set. Au final il y a bien 50-60 personnes confinées dans cette petite salle et une grosse ambiance. Ca chante, bouge, lève le poing, applaudit sans se faire prier. L'énergie et la générosité du groupe sont communicatives et la musique aide aussi pour beaucoup. Le guitariste balance ces arpèges et accords avec une facilité déconcertante, le bassiste chante légèrement faux, juste comme il faut, le batteur assure derrière et c'est la fête. Y en a même qui soulèvent le bassiste/chanteur pour le faire slamer pendant un morceau. Bon esprit. Parfait. Et pendant 40 mins je m'en fous de ne pas avoir mangé, je m'en fous d'avoir presque 300kms à faire pour rentrer. Je suis juste content d'être là, de m'être bougé, d'avoir réussi à motiver mes deux compères, qui apprécient eux aussi la soirée à sa juste valeur. Serrage de louche, félicitations aux musiciens pour cet agréable moment et passage par la case merch. Le tee shirt était assez moche (trop de motifs) et pas bleu donc je me contente du dernier album en vinyl, à la pochette moche également (décidément !) mais c'est moins grave... Il s'avère, après écoutes, un peu plus difficile d'accès et moins bien, moins efficace que dans mes souvenirs en concert (le premier est mieux il paraît). Tant pis. On dit au revoir à tout le monde, mes deux partners in crime salivent d'avance de revenir au même endroit en octobre pour le concert de RVIVR et on file pour arriver à manger un morceau avant la fermeture. Pas de veggie burgers donc on finit au McDo (merci l'application iphone). C'est malin...

album écouté en écrivant ce post : HOT WATER MUSIC "Fuel for the hate game" LP

Tuesday, August 09, 2011

Tu veux mon zizi ?

Wugazi, le dernier mash up à la mode, qui a débarqué début juillet et mixant des morceaux de Fugazi et du Wu Tang Clan (Satan merci pas à l'initiative de DJ Zebra), m'a fait me replonger dans les albums de Fugazi. Oui, d'aucuns l'auront peut être remarqué mais j'ai recyclé ma blague de la news sur Addictif. Faut dire que j'ai passé tout le weekend à traîner avec un pote dont c'est la spécialité et à chaque fois, il déteint sur moi. Il a une autre spécialité qui a l'air également de m'avoir contaminé mais je digresse là et dit n'importe quoi... Fugazi donc, dont je me suis réécouté les albums et ai regardé pas mal de vidéos live. J'ai jamais eu l'occasion ni la chance de les voir en concert et je me demandais ce que cela donnerait s'ils se reformaient. "Reformer" n'est pas tout à fait le terme exact car ils ne se sont jamais vraiment séparés. Ils sont juste en long hiatus ; dernier album il y a 10 ans, tous investis dans d'autres projets musicaux et le batteur souhaitant passer son temps avec sa famille. J'ai vu en live un bon paquet de mes groupes préférés : At The Drive-In, Refused, Hot Water Music, Samiam, Second Rate, The Get-Up Kids, Against Me!, Jimmy Eat World, Propagandhi, Randy, Thrice, Therapy?, Latterman, Descendents, Danko Jones, Queens Of The Stone Age, Weezer, Les $heriff, Dillinger Four, Fu Manchu, The Bronx - blah blah blah, je me la raconte un peu mais à chaque fois je me dis "mais il y a eux aussi, et puis eux", etc. - et c'est vrai que j'aurais bien rajouté Fugazi à la liste. Ne serait-ce que pour assister en direct aux pas de danse et déhanché particulier de Guy Picciotto... (vidéo).
Sinon un autre truc qui a fait l'actu et le buzz (news webzines et une bonne dizaine de post du lien chez mes amis facebook), c'est le premier concert de Rage Against The Machine en octobre 1991, devant un public plus que clairsemé (vidéo). Ok, c'est sympa à regarder mais beaucoup moins que leur tube en français, passé inaperçu à l'époque. Enfin moi il m'avait échappé...



albums écoutés en écrivant ce post : SEAWEED "Service deck / The weight" & "Spanaway" mp3

Sunday, August 07, 2011

Reste bien tranquille au 12

L'équation est simple : plus je m'emmerde, gamberge, plus il y a d'articles et plus je croque la vie, moins vous avez de lecture et mises à jour régulières. Là vous avez de la "chance", j'ai un peu trop fait la fête vendredi et suis trop vieux pour ces conneries, il me faut bien deux jours pour m'en remettre et puis le temps est merdique aujourd'hui. Pas mal de trucs donc, dernièrement. Déjà l'isolation n'a plus aucun secret pour moi. J'ai passé quatre jours à bosser dans la future maison d'un de mes meilleurs potes (j'étais son témoin de mariage il y a 6 ans), dans l'arrière pays héraultais. Pose de laine de verre, gaines et placo aux plafonds de leurs 183m2 habitables ! On n'a pas chômé.
L'été c'est pas vraiment la saison des concerts - qui a envie de s'enfermer dans une cave où il fait 50° ? - mais j'ai pour l'instant trouvé le moyen d'en faire deux. Steve Rawles, guitariste/chanteur de This Is A Standoff (punk rock Canadien) passait en acoustique, gratos, le soir de la fermeture de l'Up & Down. Il y avait une soixantaine de personnes qui buvaient des coups en terrasse et on était dix couillons en bas. C'était sympa pendant 2-3 chansons et puis trop de folk tue la folk. Surtout quand il n'y a pas le petit truc en plus. Le gars semble plutôt cool, a une bonne voix, les morceaux étaient honnêtes mais rien de renversant non plus. Comme on n'était vraiment pas nombreux, que j'avais quelques scrupules (voire limite de la pitié) à remonter, je suis resté pendant tout le set... Quasiment la même, dans un contexte différent, quand je suis allé voir fin juillet les Dickies à la Taf. C'est un vieux groupe de punk rock ricain, mélo et fun, assez légendaire (1er album en 1979!) et mon pote Hugo m'en avait dit le plus grand bien. En première partie il y avait les Esklopés (que j'ai évidement zappé, avec un nom pareil) et les Hop La! J'ai vu la fin de leur set, après avoir pris une branlée au babyfoot contre deux punk crust. Plutôt coolos même si le morceau que j'ai préféré était "J'aime jouer avec le feu", la reprise des $heriff (Manu, le guitariste/chanteur des Hop La! était le batteur/compositeur de la meilleur gâchette du punk rock français des années 80-90). Sinon les Dickies c'était pas mal non plus. Les gars ont la pêche malgré leur âge quelque peu avancé et le concert était bien fun effectivement, notamment du fait du chanteur à la voix de canard, qui se déguise et utilise des accessoires pour illustrer les chansons. N'ayant jamais écouté un seul album en entier, je me suis surpris à reconnaître quelques morceaux (entendus sur des compils ou autres) et ils ont fait la reprise de Black Sabbath, "Paranoid". Par contre au bout d'une heure j'ai ma dose et mets les voiles au moment du rappel. Je ne retournerai sûrement pas les voir mais ils méritaient presque mes 17€ investis (oui, quand même !). Toujours autant d'énergie après plus de 30 ans de scène, ça force le respect. Je serai bien allé voir A Wilhelm Scream aussi, dim 31/07 à Marseille mais je n'ai pas trouvé beaucoup de motivés pour m'accompagner et surtout la soirée de la veille avait fait mal. Anniversaire d'une copine au Robin Hood, un bar en centre ville, genre pub anglais, où j'ai fait péter les tournées de pintes de Guiness, puis on a fini au 12. Le 12 c'est le grand appart qu'occupent Arbre et Greg et Fred de Marvin où j'ai fait les meilleurs afters durant l'été 2009. On finissait toujours chez eux, à une trentaine ou quarantaine de personnes, la bière et la zik coulaient à flots (je m'arrangeais à chaque fois pour mettre le LP "The shape of punk to come" de Refused vers les 4h du mat). La drogue aussi mais je suis un peu vieux jeu, je passais mon tour. Bref, des soirées cools et c'était tellement n'importe quoi qu'il y a même une fois où Arbre s'est fait piquer son aspirateur. Il était dég et ça avait un peu mis un terme aux afters. D'ailleurs j'en n'ai pas faite une seule l'année dernière. Ca n'avait par contre pas empêché les Marvin d'appeler un de leurs morceaux ainsi, "Au 12". Bref. Mais là on prend les mêmes et on recommence et on se ressert une bière dans le frigo et on discute et on se ressert une bière et, et, et...il est 5-6h du mat. Le lendemain je pioche quand même dans mes réserves pour tracer à la plage, jouer au beach volley avec des potes et éliminer tout ça. En plus j'étais sur une bonne lancée, j'avais retrouvé la forme et mon toucher de balle (un prof de l'IUFM m'avait jadis appelé le Zizou de la passe). Le temps est plus que limite cet été donc j'essaie de profiter au max des bonnes conditions pour jouer au beach ou au foot. J'en ai un de prévu mardi même si j'aurai préféré aller à Toulon pour le concert suivant : Algernon Cadwallader (emo pop / punk début 90's à la Cap'n'Jazz) + 1994! (math rock /punk à la Pneu, Semi-Playback) mais c'est malheureusement pas le genre de zik qui intéresse beaucoup les gens sur Montpellier. Pas assez noise hardcore machin chouette, du coup je crois que je vais devoir rester bien tranquille...

écoutés en écrivant ce post : BOMB THE MUSIC INDUSTRY "Vacation" mp3 + BORED TO DEATH "Emission 80" podcast

Sunday, July 31, 2011

Mixtape Summer 2011 melancholy

Comme promis précédemment, voici la mixtape que je m'étais amusé à faire au début de l'été, à un moment où ce n'était pas vraiment la joie. D'où le thème. Mais attention, ce ne sont pas des chansons déprimantes genre "I hate myself and I want to die". Pas du tout. Il n'en reste pas moins qu'il se dégage une certaine mélancolie à l'écoute de ces morceaux. C'est ce que je ressens en tout cas. J'aurais pu me fendre de quelques lignes explicatives pour les titres choisis mais d'une j'ai la flemme et de deux la musique parle d'elle même. Pas trop de surprises pour ceux qui me connaissent, il y a pas mal de classiques, d'un peu toutes les époques (de 1982 à 2011). Bien souvent les paroles tapent en plein coeur mais ce n'est pas obligé et j'ai quand même tenu à finir sur une note d'espoir. Bref. Place à DJ Circus.

01. Second Rate "Darkness slowly warps me up" (2001)
02. Blackpool Lights "It's never about what it's about" (2006)
03. That Dog "Never say never" (1997)
04. The Thermals "Not like any other feelings" (2010)
05. Goo Goo Dolls "Cuz you're gone" (1993)
06. Samiam "Dull" (2000)
07. Dramarama "Anything, anything (I'll give you)" (1985)
08. Hüsker Dü "Don't want to know if you're lonely" (1986)
09. Dot Dash ! "Emotionnaly dead" (2011)
10. The Lemonheads "Bit part" (1992)
11. Jawbreaker "Want" (1990)
12. Hot Water Music "Trusty chords" (2002)
13. Descendents "Hope" (1982)

Monday, July 18, 2011

Darkness slowly warps me up

Vu que j'étais un peu trop actif sur ce blog, j'ai décidé de ralentir un poil. Faudrait pas que vous vous habituiez (bizarre à écrire!) à des posts réguliers. Et puis il ne s'est pas passé grand chose de nouveau d'intéressant, si tant est que ce dont j'ai parlé précédemment le soit. Il y a bien eu vendredi soir où après les Estivales j'ai fini à La Côte. Les Estivales c'est l'équivalent de la fête de la musique mais sans musique et sans bières, avec du vin à la place. En gros ça se passe sur l'Esplanade, à Montpellier et pour 4€ on te file un verre de vin et trois coupons de dégustation, que tu peux utiliser dans les différents stands. Assez rapidement on n'avait plus de tickets mais c'est pas un problème car il y a moyen d'acheter des bouteilles. Et après quelques bouteilles, à 23h30, quand ils virent tout le monde histoire que ça reste un évènement bobo et que ça ne ressemble pas trop à la féria, j'étais à point pour accompagner deux potes à l'insu de mon plein gré en boîte, à La Côte (à l'Os). Ca fait rêver hein ! Rien de mémorable, le contraire eut été étonnant (il manquait X-Or), si ce n'est qu'une blonde m'a donné 25-26 ans. Je ne sais pas comment je dois le prendre. Remarque, on avait le même age et moi je lui en donnais un peu plus. Ca, je pense qu'il y avait moyen de mal le prendre. En tout cas le lendemain je faisais pas vraiment le malin et c'est pas le Mc Do de 5h du mat qui a changé quoi que ce soit. Comatage de rigueur et activité proche du néant. Enfin non, j'ai profité du weekend pour faire une mixtape power pop / punk rock mélodique avec des morceaux certes légers mais un tantinet mélancoliques également et des paroles qui bien souvent tapent direct là où ça fait mal. Une mixtape "summer post break-up depression" en quelque sorte mais c'était cool à faire. Je la mettrai en lien ici à l'occasion. Aujourd'hui c'était un peu la même chose et quand à 18h je me suis rendu compte que le point culminant de la journée avait été d'étrenner ma nouvelle cb pour commander un tee-shirt afin de faire le beau à un prochain concert, j'ai mis mes baskets et suis parti courir. Avec comme bande son, non pas la compil' que je m'étais faite, sinon je n'aurais pas trop avancé mais le dernier Screeching Weasel que j'ai pu écouter une fois et demi environ. Tiens, d'ailleurs je vais peut être faire une compil' de trucs qui me donnent envie de courir, faire des pompes, des abdos, de croquer la vie comme dit tonton Nasty Samy. Ca sera sûrement mieux...

album écouté en écrivant ce post : WUGAZI "13 chambers" mp3

Thursday, July 14, 2011

Samiamiam is back !

P*tain de bordel de merde ! La journée a très très mal commencé, avec très (trop !) tôt des envies de meurtres. Il était même pas 8h quand j'ai été réveillé par des bruits de trompettes et de tambours. Arghhh !! Saloperie de fanfare et de fête nationale ! Ca va pas de faire ça si tôt ! Au bout de 30 min, impossible de me rendormir et c'était pas encore mon heure pour me lever. Du coup je me suis mis les derniers épisodes de Californication. Ca n'a pas traîné, j'ai ronqué direct. Autant les deux premières saisons étaient sympas, autant la 3 et la 4 sont bien pourries et le néant culmine à la fin. M'enfin. A 10h rebelote , on prend les mêmes et on recommence. Aux armes etc. Je les aurais bien prises les armes, pour avoir le calme... Mais c'est pas grave car la bonne nouvelle de la semaine (merci Stéphanie) c'est le nouvel album de Samiam et leur venue au Nouveau Casino le lundi 3 octobre avec en plus Off With Their Heads en première partie. J'en ai fait une news pour Addictif, qui devrait paraître demain. J'espère que ça sera mieux que la dernière fois, au Batofar en juillet 2007, où c'était juste pathétique à cause de leur grosse barrique de chanteur qui avait beaucoup trop abusé de la bière et du vin rouge. Une des caractéristiques de ce groupe, qui fait qu'il est magique (et dans mon top 3 de tous les temps avec Hot Water Music et Second Rate, rien que ça) c'est la voix de Jason Beebout. Et ce soir là, à les voir et surtout l'entendre on était tous comme lui. Sans voix. Ca faisait pitié. Ils ont donc intérêt à assurer car ils n'ont plus le droit à l'erreur. L'album quant à lui promet d'être cool. On peut écouter un titre (pas forcément extraordinaire mais de bonne facture) sur la page facebook du label, Hopeless Records et la bonne nouvelle c'est que le son, la prod est bonne. Pas comme sur le précédent. C'est con parce que certains morceaux étaient vraiment chouettes mais complètement desservis par un son dégueu. Merci cette fois au passage à Arnogarden pour me l'avoir envoyé en mp3. A l'heure où j'écris ces lignes, sur le sampler de Hopeless Records, "80 west" le morceau de Samiam a été joué 88 fois et celui du groupe We Are The In Crowd, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam - mais peut être que Mickson pourra me renseigner ;) - a été joué, lui, près de 415 000 fois. Monde de merde...

album écouté en écrivant ce post : STRUNG OUT "Top contenders - The best of" myspace

Wednesday, July 13, 2011

Les Tafeurs 39 & 40

Alors que je réfléchissais à quelles chroniques j'allais faire pour le prochain Tafeur, je me suis rappelé que je n'avais pas encore posté celles des deux précédents numéros. Les voici, en sachant que vous pouvez regarder l'ensemble du mag sur internet ici : http://letafeurmag.blogspot.com/

LE TAFEUR # 39 (avril/mai 2011)

BILLY GAZ STATION : Inferno attack! (Kicking Rds) 2011
Fort de son expérience scénique et discographique (nombreuses tournées, LP, splits 45t), le power trio d’Angoulême est allé s’enfermer en Espagne, chez Paco Loco, pour accoucher de ‘’Inferno attack !’’. Ce deuxième album reprend les choses où ils les avaient laissées avant mais avec encore plus. Encore plus de mélodies, encore plus de solo, encore plus d’impétuosité. En mélangeant la fougue du heavy rock des 70’s à la sensibilité de la power pop des 90’s, ils réussissent le tour de maître de se créer une identité propre, qui ravira les fans de Dinosaur Jr, Hellacopters, The Posies, Black Sabbath et The Wildhearts.
+ d’infos sur www.billygazstation.com

MALADROIT : Jerk alert ! (Guerilla Asso / Slow Death / Monster Zero) 2011
L’all star band parisien (avec des membres de Guerilla Poubelle, Dead Pop Club, Jetsex) sort là son premier album, à peine un an après les premières répèts. Il faut dire que le but de ce projet était d’aller vite, aussi bien dans la musique (pop punk) qu’au niveau de la composition. Pas de prise de tête, avec un cahier des charges lorgnant vers des groupes comme Teenage Bottle Rocket, Dillinger Four, Dead To Me... Et ça fonctionne ! 2-3 accords par chanson, une rythmique qui trace, des textes gentiment naïfs (‘’Burger O.D.’’, ‘’I hate your Hello Kittie underwear’’, ‘’Don’t tell my girlfriend I got a new band’’ etc.) et deux chants qui alternent, parfois en anglais, parfois en français, souvent les deux dans le même morceau. C’est léger, fun, entraînant, des fois on en demande pas plus.
+ d’infos sur www.myspace.com/maladroitpunk

RIVERDALES : Tarantula (Recess Rds) 2010
En attendant le nouveau Screeching Weasel, qui ne devrait plus tarder à arriver, Ben Weasel s’autorise une petite récréation avec son pote Dan Schafer (The Methadones) en réactualisant Riverdales. Dieu/Satan qu’ils ont eu raison ! Cet album est juste énorme ! La formule pop/punk ramonesque a beau être plus que basique et déclinée à l’infini depuis 35 ans, ils arrivent à en sortir une grosse poignée de tubes. 2 min’ max et des morceaux bien au dessus du panier de ce qui se fait dans le genre, grâce à un petit riff de guitare par ci, une ligne de chant par là, un refrain qui tue. 1-2-3-4, follow the leaders !
+ d’infos sur www.officialriverdales.com

The SAINTE CATHERINES : Fire works (Guerilla Asso) 2011
Les Québécois sont de retour avec ce cinquième album, qui fait suite à l’excellent ‘’Dancing for decadence’’ sorti en 2006 sur Fat Wreck Chords. Qu’en est-il donc de cette nouvelle cuvée ? Différente. Le tempo s’est considérablement ralenti, le ton est moins agressif, rageur, plus posé, plus positif aussi. Les gars sont tous trentenaires, certains ont des enfants, ils envisagent la vie différemment. Par contre la qualité, l’inspiration sont toujours au rendez-vous. Ils savent écrire des putain de bonnes chansons punk rauque mid tempo, y a pas de doutes. Un très grand cru au final. Bonne idée qu’a eue Guerilla Asso de sortir cet album en France. Si vous rangez vos disques par genre, va falloir trouver une place quelque part entre Leatherface et Jawbeaker.
+ d’infos sur www.thesaintecatherines.com

LE TAFEUR # 40 (été 2011)

CHARLY FIASCO : Un brin d’essence dans la déroute (Guerilla Asso / …) 2011Deuxième album pour ces infatigables bouffeurs de bitume. ‘’Quand je ne tourne pas, je tourne en rond’’, voilà qui résume bien la vie des Fiasco, toujours sur les routes de France et de Navarre et puis du Québec et des pays de l’Est aussi. Bref, on ne les arrête pas. Et la musique alors ? Du punk rock chanté en français, dans la lignée de Guerilla Poubelle dont ils sont un peu les frères de sang, mêlé à des influences américaines. On enrobe le tout de textes fins et intelligents sur la vie, la société, le travail, bourrés de métaphores et de références et on obtient ‘’Un brin d’essence dans la déroute’’, le disque qui nous fait nous enflammer pour ces Toulousaings.
+ d’infos sur www.charlyfiasco.com

ÖFÖ AM : The beast within’ (Slow Death) 2011Mazzette ! Ils avaient mis la barre haute avec leur premier 10’’ mais ce nouvel LP (oui, ce sont des aficionados des disques à sillons) confirme tout le bien qu’on pouvait penser de ce trio montpelliérain. D’obédience stoner rock (Karma To Burn en tête) mais pas que, ils déboulent avec dix titres instrumentaux à la rythmique et aux riffs inventifs et un soin tout particulier apporté au son et différents effets utilisés, comme à chacune de leurs productions. A noter en plus la judicieuse présence de claviers très 70’s sur deux morceaux. Du début à la fin, cet album donne envie d’headbanger, taper du pied, swinger alors pour éviter tout accident n’oubliez pas de bien vous échauffer avant de mettre le disque sur la platine.
+ d’infos sur www.myspace.com/weareofoam

SCREECHING WEASEL : First world manifesto (Fat Wreck Chords) 2011One, two, three, four ! Le gang de belettes de Chicago est de retour, après onze ans de silence et leur cri est toujours aussi perçant. Ben Weasel nous a gratifiés d’un excellent album l’année dernière avec Riverdales (son projet parallèle) et il trouve là le moyen de faire encore mieux ! L’ombre des Ramones plane évidemment toujours pas très loin mais ce ‘’First world manifesto’’ c’est du tube sur tube. A mettre sans nul doute sur le podium des meilleurs disques sortis par le groupe et il est en bonne place pour mon top 2011. Catchy, mélodique, entraînant, textes incisifs, refrains qui butent et restent en tête… 30 mins et c’est déjà fini. Pas grave, il y a la touche repeat.
+ d’infos sur www.screechingweasel.com

disque écouté en écrivant ce post : FLYING DONUTS "Une petite entreprise punk" cd

Monday, July 11, 2011

Rue89 et Doctissimo m'ont tuer

Pour changer un peu de sujet et revenir à des trucs plus "légers", mon père m'a branché la semaine dernière pour faire un test sur le site Rue89. A partir des réponses à quelques questions, sort la personnalité politique, candidate à l'élection présidentielle de 2012, dont on est le plus proche au niveau des idées. En faisant le test quatre fois j'ai obtenu deux fois Eva Joly, une fois Jean Pierre Chevènement et une fois Arnaud Montebourg. Super. Merde, moi qui croyais que j'étais de gauche... Tiens, ça me fait penser à Miossec. Bon, c'est toujours mieux que mon père qui est tombé sur Christine Boutin. Il était dégoûté ! S'il y en a qui sont joueurs, ça se passe ici.
Sinon rien à voir mais on reste dans le léger, le buzz internet de ce début de semaine on le doit à Doctissimo m'a tuer. Une sorte de site (un tumblr) monté par Dru, feu chanteur de Crossing The Rubicon, sa copine et quelques potes, sur lequel ils recensent les perles postées sur le forum Doctissimo. Et il y a du lourd !! Au début j'étais un peu réservé parce que bon, c'est facile de se moquer de l'orthographe et la grammaire souvent même pas dignes d'un élève de CE1 et de la bêtise humaine, malheureusement infinie. On n'a pas tous les mêmes cartes à la naissance, on n'a pas tous la chance de grandir dans un environnement socioculturel et économique favorable. Mais et c'est une bonne chose, il n'y a pas de jugements sur le site, les posts sélectionnés (traitant souvent de sexe et ses bizarreries) sont simplement agencés les uns en dessous des autres. Et j'ai un peu honte, j'avoue mais je me suis tapé quelques grosses barres de rire. Il doit forcément y avoir des fakes mais même s'il n'y a que 10% d'histoires vraies, comment peut-on écrire sérieusement des trucs pareils ?! Même les Inrocks en parlent, ça buzz grave je vous dis et je crois qu'ils ont eu dans les 50 000 visites rien que pour aujourd'hui.

album écouté en écrivant ce post : The LAWRENCE ARMS "Oh ! Calcutta !" mp3

Sunday, July 10, 2011

Remedy

Je ne sais pas comment font certaines personnes pour vivre sans réelle passion. Certes elle peut être phagocytante en temps, énergie, argent mais il y a des fois où elle nous le rend au centuple. Je me disais ça ces derniers jours en lisant le chouette bouquin de Fabien Hein sur les Flying Donuts. Voilà des gars qui ont tout donné, sacrifié, pour vivre leur truc à fond (et continuent de le faire du reste) et qui ont même réussi à en vivre à un moment. Moi ce n'est pas tout à fait pareil. Même si on partage une passion commune pour la musique, je n'ai pas de groupe et ne vis pas de la musique. Par contre j'ai un job qui n'est nullement alimentaire comme pour d'autres. Il me nourrit plutôt bien, me permet de m'épanouir (quand ce n'est pas contrecarré par des connasses de parents d'élèves frustrées) et me laisse du temps libre pour mon principal hobby : la musique et plus spécifiquement la musique d'eau chaude. Hot Water Music. Quand ça ne va pas fort (comme en ce moment), ils sont toujours là, eux. Et ça me fait un bien fou, au travers de leurs chansons, disques et des vidéos que je peux glaner ici et là sur internet. Hier je suis tombé sur un site australien (merci Pierre Sanzani, lecteur assidu de ce blog pour le lien), Moshcam, où il y a un paquet de lives d'excellente qualité de groupes ayant joué à Sydney : Samiam, Propagandhi, The Bronx, Descendents, Polar Bear Club, Thrice, Strung Out, Hard-Ons etc. et donc Hot Water Music. Ca tombait à point nommé, c'était pile poil ce dont j'avais besoin. Et j'en avais vraiment besoin ! Il y a des choses, des groupes qui me touchent plus que d'autres et HWM ça fait mouche à chaque fois. Hier dans la voiture ça a aussi bien fonctionné avec "Inside me" de Second Rate et "Kartoffeln Douchebag Sportshoes" de Mikey Randall qui sont sorties en shuffle de mon lecteur mp3. L'émotion que peuvent susciter chez moi ces chansons s'est trouvée décuplée avec l'état dans lequel je suis actuellement et ça faisait bizarre de se mettre à chialer en conduisant pour aller à la plage... Mais revenons à Hot Water Music, qui passent le 23 aout à Paris, au Nouveau Casino, ce qui m'oblige à anticiper mon retour de vacances et écourter la saison de beach volley. C'est parce qu'ils le valent bien. Petit florilège de vidéos d'eux, que j'ai regardées en boucle ces dernières 48h et qui ont réussi à me rebooster. Mieux qu'un antidépresseur ou une séance chez le psy, même si l'effet n'est que temporaire.

No division (Warped Tour, 2002)

Celle là je pense que je l'ai visionnée environ 200 fois. Je l'avais téléchargée sur emule à l'époque et je désespérais de pouvoir un jour les voir en vrai.

A flight and a crash (Groezrock, 2008)

Le son est un peu crade mais je m'en branle. J'y étais ! Enfin je pouvais les voir et j'ai pleuré trois fois à ce concert, notamment dès ce premier morceau. Ca m'était jamais arrivé avant mais là c'était trop fort...

Turnstile (New York, 2000 )

Quand je vois ça je me dis que ça aurait été complètement fou d'assister à un de leurs concerts à cette période !

"God deciding" (Bizarre 2002)

Mon morceau préféré ! Ils l'avaient joué au Groezrock et j'avais chialé pour la deuxième fois mais ils ne l'ont pas fait l'année dernière à la Maroquinerie. J'aimerais telllement pouvoir l'entendre au Nouveau Casino...

Remedy + Wayfarer (Paris, 2010)

"I need a remedy !" Mon remède c'est vous les gars. Thanx. Excellente entrée en matière de ce concert parisien. Le seul de tous ceux que j'ai faits avec mon ex mais "sans" elle. Elle l'appréciait, du fond et moi j'étais à fond, devant. Mais pas de lézard, elle comprenait, elle est cool. C'était le bon temps...

Trusty chords (Sydney, 2010)

Putain de beau bordel sur scène avec Dave Hause des Loved Ones et des gars des Bouncing Souls (heureusement il n'y avait pas leur chanteur) mais surtout des paroles dans lesquelles je me retrouve malheureusement un peu trop, si ce n'est qu' à l'inverse de Chris Wollard, je ne bois pas de whisky irlandais.

Saturday, July 09, 2011

Dull

"I don't want to spend another long and lonely weekend by the phone without anyone to call I've had a lot of time to think and I'm so tired of thinking [...] because life can be so dull"

Tuesday, July 05, 2011

Samynaire 2011



Cette année encore, LA soirée a tenu toutes ses promesses. A chaque fois, à l’approche du jour J, je me mets à craindre que ce ne soit moins bien que les années précédentes. D’autant que je convaincs régulièrement des gens de venir exprès d’un peu partout (Paris, Lyon, Toulouse) et ça m’embêterait que la soirée ne leur plaise pas. Il y a aussi le fait que lorsque tu attends énormément quelque chose, bien souvent tu es déçu. Rien de tout ça pour cette édition 2011 du Samynaire. Heureusement ! Tout s’est déroulé au poil. Grand soleil la journée, un petit détour par les terrains de beach volley en fin d’aprèm pour faire quelques échanges et me rendre compte que je n’ai vraiment pas la condition physique pour bien attaquer la saison, puis passage par Carrefour pour faire les courses. Vodka et redbull en tête de liste pour bibi afin de pouvoir tenir jusqu’à l’aube et des glaçons récupérés au Mc Do pour garder tout ça au frais. Ca aide d’avoir des filles au joli sourire dans la bande. Arrivée sur place, the place to be, au "moyen" travers à Carnon et retrouvailles avec la clique Lyonnaise : François Tong, Tof I Hate People et leurs potes, des quasi habitués maintenant (c’est leur troisième édition je crois), tandis qu’à côté, certains s’affairent pour préparer tout le bordel. Nous c’est apéro, pique nique et il est rapidement 22h, l’heure pour Gablé de Caen d’ouvrir le bal. Je n’en verrai pas grand-chose au final, trop occupé à discuter, finir de manger et rapatrier la nourriture à la voiture. Je n’ai pas vu tant de groupes que ça du reste car tout ne m’intéressait pas forcément, j’ai fait pas mal d’aller retour pour réapprovisionner le stock de bières, red bull, me concocter des sandwichs au kiri et autres délices du genre. Et puis comme c’est le grand rassemblement annuel, c’est aussi l’occasion de revoir un paquet d'amis, de connaissances. Je crois que j’ai eu droit une centaine de fois à la sempiternelle question « Alors, ça va à Paris ? ». Et tout le monde a eu à peu près la même réponse avec plus ou moins de détails. « Bah écoute, sincèrement c’était une bonne année de merde mais ce soir on s’en branle, c’est le Samynaire ! » Et c’était vrai. Les parents d’élèves, les ex, les soucis divers et variés étaient bien loin. Géographiquement parlant, certes, mais également bien enfouis dans mon cortex cérébral, sous une tonne sable et noyés dans des litres de breuvage énergrisant… J’ai quand même vu des concerts hein, notamment Harris Matrix (de Montpellier), dont j’avais beaucoup entendu parler, en bien. Ca l’était plutôt d’ailleurs. Rock noisy, tendu, bien fichu, il y a juste les voix (féminine et masculine) avec lesquelles je n’ai pas accroché. La suite c’est LE groupe que je voulais voir. Dot Dash ! Avec entre autres Kryïss ÖfÖ et Hugauze, qui fait son Phil Collins (batteur/chanteur). C’était parfait. De l'excellente power pop punk rock. Aussi bien que ce que j’imaginais, même s’ils n’ont pas joué « Emotionnaly dead », un morceau que j’aime beaucoup. Puis c'était World On Fire, des anglais dans un registre emo / post hxc, qui me faisaient penser à Far par moments. Ca aurait pu me plaire encore davantage mais je ne suis pas vraiment rentré dedans. Difficile de vraiment décompresser au final et du coup je n'étais pas si perméable que ça. Desicobra je ne m'en rappelle pas, désolé. Je ne sais même pas ce que je faisais à ce moment là... J'espère qu'ils n'ont pas trop soufferts de la comparaison avec Marvin qui jouaient juste après et que eux, je n'ai pas ratés. J'étais même au premières loges, barrières comme on dit et j'en garde encore quelques bleus et égratignures sur les tibias. Super concert où là, j'étais bien à fond. J'en veux pour preuve la photo prise par un pote (merci Jack'o).
Pour Les Soldes, de nouveau un flou noir mais rien de tout ça pendant You Fuck Like My Mum, qui était dans mon tiercé avec Dot Dash! et Marvin. Normal, je l'ai déjà dit ici mais musicalement c'est le groupe de Montpellier dans lequel je me retrouve le plus. En plus j'ai eu droit à "ma" chanson, So wrong et le public a eu droit à mes "choeurs", cris, exultations, je ne sais pas trop à quoi ça ressemblait mais je me suis bien fait plaisir sur le coup. Merci Charly pour avoir écrit ce morceau et merci Arbre pour m'avoir prêté son micro. C'est à partir de là que tout s'est un peu "gâté" car je n'ai aucun souvenir, ni visuel ni auditif de Lahius, Pord, Papaye, Pneu et Angry Dead Pirates. Il me semble avoir entendu et reconnu Baise Ball à un moment mais je ne sais plus où j'étais. Dans les dunes peut être... Par contre, oui, je me rappelle très bien du set de Verdun, au petit matin, alors que le jour se levait. Du doom / sludge à 6h du mat, c'était bien la guerre...


S'en est suivi The Anomalys, un trio garage hollandais (deux grattes, une batterie) un peu poseur, provocateur à deux balles. Le chanteur faisait plus ou moins semblant d'être énervé et était au final plus que moins ridicule... A la fin il devait être pas loin de 8h et les personnes qui squattaient chez mes parents voulaient rentrer se coucher du coup j'ai raté cette fois la délicieuse salade de pâtes de Tof. Toujours la bienvenue après une petite baignade histoire de remettre un peu les connections synaptiques en état de marche continue et non alternative.
Quoi qu'il en soit c'était encore un très bon cru et on se donne rendez-vous l'année prochaine, même plage, même dernier samedi de juin pour souhaiter un joyeux anniversaire à Samy.

disque écouté en écrivant ce post : PROPAGANDHI "Potemkin city limits" cd

Sunday, July 03, 2011

Retired at 55 / The art of partying

Deux ans après le padre, c'était hier à ma mère de partir en retraite. 35 ans de bons et loyaux services à l'Education Nationale, trois "beaux enfants" et environ mille autres passés entre ses mains, voilà qui méritait une belle fête en son honneur, à laquelle étaient conviées un peu plus de deux cents personnes. Tout comme pour mon père, c'est moi (bien épaulé par mon beau-frère) qui ait hérité du rôle de DJ de la soirée. Youhou ! J'ai mis (presque) toute éthique, pseudo crédibilité et bon goût de côté pour envoyer pendant quelques heures de quoi faire danser tout le monde avec les mp3 qu'ils avaient pu amener. Et y avait du lourd ! Ambiance fête de village quoi parce que ce n'est pas avec ce que j'ai dans mon disque dur qu'on aurait pu arriver à grand chose. J'ai juste refusé gentiment mais catégoriquement de passer "Les lacs du Connemara" de Michel Sardou. Faut pas déconner non plus. "Non mais je sais que c'est un facho et moi aussi je vote à gauche mais quand même... Elle est trop bien pour faire la fête cette chanson !" Non. Par contre je vois que j'ai du ABBA et du Black Eyed Peas en stock si tu veux. "Ah oui, merci. Et c'est ta soeur là bas? Elle a vraiment de beaux enfants ta mère..." Euh, merci. "Et t'as quel âge toi ? Parce que moi j'en ai trente." Hum, c'est pas ton mari là bas, le mec costaud en chemise bleu ciel ? Et si tu pouvais aussi éviter de trop t'approcher en regardant les morceaux sur l'ordi par dessus mon épaule... Bref. Ca changeait des playlists de Joining The Circus, c'est sûr mais on s'en est pas trop mal sorti vu qu'il y avait tout le temps du monde sur la piste de 23h à 2h30-3h. Histoire d'équilibrer un peu, l'après midi j'avais envoyé du You Fuck Like My Mum, Second Rate et Black Zombie Procession pendant qu'on finissait d'installer, préparer et qu'on coupait les melons. Là par contre j'ai dans la tête et en boucle "Maîtresse oh ma maîtresse" d'Emile & Images. Super...

album écouté en écrivant ce post : BANGERS "Small pleasures" mp3

Saturday, July 02, 2011

New beginnings

C'est parti pour quasi deux mois à Montpellier, histoire de repartir du bon pied (enfin essayer) après ces six derniers mois bien bien pourris. Ce milieu d'année s'est terminé exactement comme tout le reste, c'est à dire moisi, en noeud de boudin. Une nouvelle tentative de romance avortée dans l'oeuf (c'était prévisible mais ça valait le coup d'essayer), un sujet d'éducation civique scandaleux au brevet des collèges (propagande sournoise pour Hadopi, alors même que le sujet d'histoire portait sur le régime antidémocratique de Vichy et sa propagande justement... ils sont culottés au ministère de l'Education Nationale !) et enfin une utilisation frauduleuse de ma carte bleue pour acheter 91,37€ de mobilier de bureau aux USA. La même somme en cd, vinyls, je veux bien, j'ai déjà fait mais du mobilier de bureau... Sérieux ! Résultat des courses j'ai perdu mon mercredi après-midi entre la banque et le poste de police pour porter plainte. Le lendemain je n'avais plus de CB pour prendre un billet de train afin de rejoindre mes grands parents et redescendre sur Montpellier vendredi matin en voiture et bien sûr, j'ai dû payer une amende (tarif majoré) car même en arrivant 30 min avant le départ du train, il y avait trop la queue pour acheter un billet en ca$h... Sinon le jeudi après midi il y avait un pot de fin d'année au collège et je voulais y passer car une collègue que j'appréciais partait en retraite. Elle m'avait également beaucoup soutenu auprès des parents d'élèves casse-couilles mais au dernier moment impossible d'y aller. De nouveau une espèce de crise d'angoisse avec la proximité de ces vacances dont j'attends telllement, l'hypothèse de revoir mon ex que j'appréhendais et la certitude de ne plus la revoir ensuite... Horrible. Pour couronner le tout, je viens de m'apercevoir qu'ayant fait ma valise à l'arrache, j'ai oublié chez moi à Paris le nouveau zine de Mickson, Gorilla Cookies (suite de Shot Down mais écrit à quatre mains, en équipe). Comment je vais frimer à la plage entre deux parties de beach volley, maintenant ? Peut être avec "Ma petite entreprise punk", une étude sociologique sur le système D dans le rock underground, centrée autour de l'exemple des Flying Donuts, que je devrais recevoir tout tout prochainement.

disque écouté en écrivant ce post : FINCH "What is to burn" cd

Friday, June 24, 2011

Noisy beach party !

On y est. Enfin ! La meilleure soirée de l'année approche et c'est un doux euphémisme de dire que je l'attendais impatiemment ! Samedi on oublie tous les soucis (et y en a un paquet de trucs à oublier, rayer au marqueur noir indélébile) parce que c'est la noisy beach party ! J'aurai jamais autant galéré pour avoir la prog définitive, le nom des groupes qui vont envoyer le bouzin sur la plage de 22h à 7-8h du mat. Je ne sais pas pourquoi c'était si "secret" que ça. Dans tous les cas, voici la liste dans le désordre : Pneu + Papaye + Gablé + Pord + Desicobra + Harris-Matrix + Les Soldes + The Angry Dead Pirates + Laius + Dot Dash + Ofo Am + Marvin + World's On Fire + Baise Ball + X-or + You Fuck Like My Mum. J'ai trop hâte d'y être et il y a de fortes chances que je fasse n'importe quoi. Ca va être ma catharsis pour tout ce début d'année...

Wednesday, June 22, 2011

F*ckin' B-day

Mathieu, tu aurais eu 33 ans aujourd'hui. Il ne s'écoule pas une seule seconde sans que je pense à toi, ta famille, nos amis. Je ne vais pas m'abaisser à faire une comparaison avec tous les tocards qui pullulent et peuvent respirer librement mais c'est tellement injuste la vie parfois. Only the good die young. Tu me manques mec...

album écouté en écrivant ce post : HARD-ONS "Alfalfa males once summer is done conform or die" mp3

Tuesday, June 21, 2011

"Fête de la musique"

Bon, j'avais vraiment pas prévu de bouger ce soir. Je déteste la "fête de la musique" (les guillemets sont de rigueur). Je ne voudrais pas paraître condescendant mais c'est sympa pour le péquin moyen ou quand tu as 12-13 ans mais des concerts j'en vois deux ou trois par semaine, la musique je la fête (sans guillemets) toute l'année. Pas besoin d'un jour spécial pour ça. En plus ça draine une foule pas possible, je suis pas mal fatigué dernièrement, demain il y a un concert que je ne veux surtout pas rater (les Hard-Ons aux Combustibles) et j'ai une réunion importante au collège jeudi matin à 9h. En présence de mon principal, ma déléguée syndicale et deux parents d'élèves qui me pourrissent ma fin d'année scolaire (harcèlement, mails calomnieux). Comme si j'avais besoin de ça en ce moment ! Sauf qu'il y a Unlogistic qui jouent dans un rade à 150m de chez moi et quelques copains/copines voulaient y aller. Du coup j'ai improvisé un apéro before à l'appart et après on va s'envoyer quelques dizaines de décibels dans les esgourdes. Tant qu'ils ne font pas des reprises de Nirvana ou Noir Désir...

album écouté en écrivant ce post : ATOMIC GARDEN "Arco iris" mp3

Friday, June 10, 2011

Ferme ta gueule !

Putain mais ça ne s'arrêtera donc jamais ?! Je croyais avoir touché le fond mais non. Il faut croire qu'il y a encore quelques mètres de merde en dessous de moi. J'ai tellement de choses qui me tracassent, me submergent, qu'à midi, au moment de retirer de l'argent, impossible de me souvenir de mon code de carte bleue. L'hallu ! Je m'en étais servi lundi et en quatre jours, pffft... Alzheimer ! Ca me fait un peu peur, c'est la première fois que ça m'arrive. J'en ai marre de me plaindre mais c'est vraiment, vraiment, vraiment pas mon année.
Petite éclaircie de cette journée qui en avait bien besoin, le boss de Slow Death Records est venu m'apporter en mains propres sa dernière prod, à savoir le LP des ÖfÖ Am, avec pochette numérotée. Manque de bol, je suis passé à trois unités du # 51...
Autre petite lueur de soleil, je viens de tomber sur le billet matinal de François Morel à propos de Luc Ferry. Jouissif !