Saturday, September 24, 2011

Pump up the jam

Rapidement, quelques mots sur les concerts du weekend dernier, avant de revenir prochainement sur ceux de la semaine qui vient de s'écouler, où j'ai bien bien enchaîné et sûrement perdu quelques heures d'espérance de vie mais ça en valait le coup ! Les deux concerts que j'ai faits se trouvaient être pendant la même soirée. C'est quelque chose que j'aime bien faire. Enfin pas tout à fait parce que c'est vrai qu'on ne profite pas forcément pareil mais je n'aime pas avoir à choisir entre deux trucs. S'il y a deux concerts le même soir qui m'intéressent et que c'est possible de voir les deux, je réfléchis pas une seconde. Je fonce. "Live fast die young" qu'ils disaient. "Die young", c'est pas prévu au programme mais par contre "live fast", en profiter au max, ça oui. Là ça se goupillait plutôt bien samedi dernier car les deux concerts en question avaient lieu dans des salles à une quinzaine de minutes l'une de l'autre et les horaires des groupes collaient quasi à merveille. Farpait ! Un samedi placé sous le signe de la pop tranquille. On a commencé avec Dina dans le resto de la Maroquinerie et un concert intimiste de Courtney Marie Andrews. J'en avais jamais entendu parler auparavant jusqu'à ce que Fred, responsable du resto et organisateur de la date m'informe que c'est la nana qui fait les choeurs et le synthé dans les deux derniers albums de Jimmy Eat World. Elle joue à 20h, nickel pour s'enfiler quelques ricards à l'apéro. Belle voix, chansons folk un poil mielleuses... j'ai beau être toujours dans un mood emo (rupture, amoureux transi, tout ça tout ça), ça ne me touche pas trop mais passe bien. C'est par contre un peu too much pour Dina qui finit par sortir fumer dehors. 20h45 this is the end, on ne s'éternise pas et traçons à l'International (c'est pratique, y a qu'à descendre la rue Ménilmontant et dans ce sens là, ça va) pour voir Reipas. Ca fait quelques temps déjà que je connais l'existence de ce duo parisiano-irlandais (marié cet été, congrats !) mais j'étais pas plus fan que ça de leur démo. Ce concert était la release party de leur premier album "Dancing with fire", que j'avais écouté quelques jours avant sur bandcamp et qui m'avait fait une très bonne impression. J'avais à la base pas prévu du tout d'aller au concert mais j'avais jeté une oreille sur les morceaux par curiosité et j'avais été très agréablement surpris. D'autant plus que j'en attendais rien de particulier. Pour faire large je vais dire que ça sonne comme un mélange de Pinback et Morcheeba avec des morceaux plus ou moins mélancoliques et deux reprises assez saugrenues : "Turnstiles" de Do You Compute (Guillaume de Reipas joue avec Greg Reju de DYC dans Crippled Old Farts) mais surtout "Pump up the jam" de Technotronic dans une version juste parfaite ! On descend les marches de l'International au son non pas de l'Internationale mais de "Turnstiles", justement, le deuxième morceau de la setlist. Il y a un peu de monde mais aucune tête connue à part Steph de Rad Party, que j'avais pas vu depuis un bail et que j'étais très content de retrouver en bonne forme. Dina paie sa tournée de planteurs et Reipas envoie sobrement mais classieusement leurs morceaux indie/pop. On sent le groupe un peu réservé, timide sur scène mais en même temps cela colle tout à fait à la musique et c'est parfaitement bien exécuté. Je les reverrai avec plaisir. Puis c'est l'heure de payer ma tournée de mojitos pendant que le deuxième groupe joue. Je me rappelle plus du nom mais j'ai même pas envie de me faire chier à le rechercher. C'était pas franchement mauvais et il y avait quelques plans pas trop trop mal, une sorte de truc entre Nirvana et les Red Hot mais rien qui m'accroche, à part le jeu du bassiste à qui j'avais envie de mettre des claques. Surfait, surjoué, surnul. Et je dis pas ça parce qu'il était un peu coloré... Dina rentre chez elle et on remonte discuter avec Guillaume et Steph, sans voir le troisième groupe, en buvant des bières et se rencardant pour le concert de Paramount Styles (avec Scott McCloud de Girls Against Boys) le mercredi suivant. Il est même pas 23h que je suis déjà fin rond. Faut dire que j'ai pas pris le temps de manger, ça aide. Je récupère un disque de Reipas (merci Guillaume) et rentre à pieds, profitant du trajet pour dessaouler et galérer à écrire un texto. 20-25 mins pour écrire trois phrases mais compréhensibles et sans fautes (merci l'iphone et son écriture intuitive). Le genre de texto qu'on regrette un peu d'avoir envoyé le lendemain et en même temps pas tant que ça. Ca permet de dire certaines choses qu'on pense et de se retrancher derrière, sur le fait d'avoir écrit ça bourré. Bon ok, j'avoue, c'est une excuse bidon. Bref (la nouvelle pastille de Canal + qui partait bien mais commence déjà à s'essouffler), soirée plutôt tranquilou, si l'on peut dire mais bonne soirée. Et à 23h30 j'étais dans les bras de Morphée même si j'aurai préféré être dans d'autres...

album écouté en écrivant ce post : POLAR BEAR CLUB "Clash battle guilt pride" mp3

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