Thursday, February 23, 2012

My heart beats punk rock

Bon, mes posts sur ce blog c'est un peu le même principe que les frites Mc Cain. Plus j'en parle, moins j'en écris... Je vais donc faire un bond dans le temps et zapper temporairement les concerts et autres évènements de la fin 2011. J'essaierai d'y revenir parce que c'est les vacances mais je promets plus rien, d'autant que j'ai un emploi du temps de petit naincolas pour les jours à venir. Bref, le premier concert de 2012 c'était celui là.

J'arrive assez tôt et y a vraiment pas foule. A peine une vingtaine de personnes quand je pousse les portes de la Bellevilloise. Direction le bar. 7€ la pinte ! Ouch', y a pas de changement de tarifs entre la salle qui accueille un concert punk rock diy et la même, quelques heures plus tard qui fait office de boite de nuit... J'en prends une et ça me suffira pour la soirée. The Traders, punk rauque de Lyon, s'installe et lance les hostilités. Je les ai vus quelques mois auparavant et j'avais trouvé ça pas forcément renversant mais quand même sympathique, honnête. Une chose est sûre, ils sont contents d'être là et le montrent, voire le transmettent. Leur énergie positive et leur entrain sont communicatifs et font réagir, se bouger un peu les premiers rangs de la salle qui se remplit doucement mais sûrement. Le job de première partie est assumé et assuré. Pour la suite on change de division et on monte d'un cran, voire de deux ou trois. C'est la sixième fois que je vois Dead To Me en tout juste deux ans et j'en redemande encore. Les deux derniers albums ne sont pas aussi bons que le premier (ainsi que l'EP qui a suivi) mais il se dégage un truc particulier avec ce groupe, notamment en live. Ils transpirent l'honnêteté, la sincérité... et le punk rock. Je ne sais pas si ça vient d'eux ou du fait que je n'ai pas assisté à un concert depuis un mois et demi (une éternité !), ou les deux mais je sens qu'il se passe quelque chose. Sans m'y attendre, je suis submergé par une vague d'émotions. Ca parait un peu cul cul la praline à retranscrire comme ça mais je me sens vivant. Vraiment. Je sais pourquoi je suis là. En communion totale avec la musique et le groupe. Ils balancent leurs morceaux punk rock avec à la fois beaucoup de sincérité (je me répète mais j'insiste), de simplicité et une certaine rage. Et quand Chicken (quel nom zarbi quand même) nous remercie et dit qu'il est content d'être parmi nous, ça se sent que c'est vrai. Après moultes galères (drogue, alcool...) c'est la musique et le punk rock qui lui ont permis de ne pas sombrer et il ne l'oublie pas. Il le célèbre chaque jour et encore plus quand il est sur scène. Bref, je kiffe le concert bien plus que je ne l'aurais pensé. Derrière ce sont les Burning Heads qui terminent de m'achever. Les tontons d'Orléans nous balancent certes quelques reggae dauberies dispensables ("un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", comme aurait pu dire l'autre tâche de C. Guéant mais c'est à son pote B. Hortefeux qu'on doit cette triste punchline) mais surtout un paquet de leurs tubes punk rock. Même s'ils n'ont pas joué mes morceaux préférés du dernier excellent album "Hear this", ça ne les a pas empêchés d'envoyer un très bon concert, qui a ravi tous leurs fans présents dans la salle. Superbe soirée et big up à Horca Shows !


Encore un concert punk rock de qualité le lendemain, organisé cette fois par Matt Craze Records, "vieux" nostalgique du melodious skatecore des 90's. Trois groupes parisiens en première partie (Sheldon Cooper's Spot, Youth Avoiders et Maladroit), que je ne verrai pas, trop occupé à discuter à l'étage avec mon pote Alex du Yr Letter Festival. A l'époque (mi janvier), c'était un peu le bordel et il était même question que ça n'ait pas lieu. Sauf qu'il en était hors de question pour moi et quelques autres, du coup on a fait ce qu'il fallait. Plus de détails prochainement. C'est con, j'aurai bien aimé revoir Youth Avoiders car leurs deux derniers disques (EP et split avec Zombies Are Pissed) ont bien tourné dernièrement dans mon lecteur winamp. Je m'étais toujours mal débrouillé, pour les rater (alors qu'ils jouent très souvent dans la capitale), à part en première partie de Fucked Up et j'avais pas trouvé ça terrible mais apparemment c'était un soir sans. Ca arrive mais c'est pas ce soir que je pourrai me rattraper. Le temps avec Alex de se rebooster et de s'enfiler le très bon burger des Combustibles, que c'est à Atlas Losing Grip de jouer. Bon et bien y a pas à chier, les Suédois ils ne sont pas bons qu'en meubles en kit. Ils ont aussi une grande maîtrise du punk rock. Putain comment que ça joue bien !! Pas une note à côté, pas un pain, tout à l'énergie, en transpiration... Y aurait presque que Rodrigo, au chant (des feu Satanic Surfers), qui soit un peu en dessous, trop statique. Un peu fatigué, j'avais prévu de ne pas forcément rester jusqu'au bout. Finalement, même si je n'ai pas de montée d'émotions comme la veille, je ne me fais pas chier une seule seconde et j'ai gardé le smile pendant tout le concert. Cool !

albums écoutés en écrivant ce post : DEAD TO ME "Moscow Penny ante" & CHASING PAPERBOY "EP 2012" mp3

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