Monday, October 25, 2010

Can't wait for this party


Ah ça, c'est clair que je l'attendais cette soirée ! C'était prévu à la base au Tunnel, puis au Chiquito, le nouveau CBGB parisien (ça change tous les ans) pour être ensuite déplacé au Café de Paris, suite au débarquement de la police au Chiquito dimanche dernier, lors du concert de Sonic Boom 6, décrétant que la salle n'était pas aux normes. Tu m'étonnes ! Fallait pas être trop déchiré quand tu descendais dans la cave, par l'escalier en colimaçon plus que raide... mais il faut néanmoins que ce genre de lieu existe pour que la scène puisse pérenniser, enfin survivre. Café de Paris donc pour ce dimanche, même type d'endroit, un poil plus grand et "classe" (le demi est du reste 0,50€ plus cher) et environ 95 confirmations de participations sur facebook. Wahou. En partant de chez moi, j'espère sincèrement que tous ne vont pas venir sinon ça va vite être invivable en bas. Première surprise, on fait la queue dans les escaliers pour payer et accéder au sous sol. C'est BRUNO RAVI qui débute, classiquement avec "The honest lie", "Pass the day" et "Blue screen". Je trouve que la sono est réglée un peu trop fort, aussi bien la gratte que la voix mais ça le fait. Ca le fait toujours avec lui de toutes façons. Il annonce alors que, comme il joue avec Can't Bear This Party, il a des chansons avec quelques samples Fruity Loops, issus de son i-phone. Premier morceau qui parle des gens qui n'ont toujours pas passé leur test de QI. Un peu bizarre au début ces samples et puis finalement ça passe tout seul. Il y a toujours ces putains de mélodies et cette voix... Le deuxième me fait un peu penser à du Blink-182 du dernier album (les morceaux bien, pas les chiants), hyper efficace. Davantage que le troisième, à base de "oh oh oh oh", que je trouve beaucoup trop simple. Il finit ensuite avec le titre de Ravi "Up & around", mixé avec la rythmique de "Close to me" des Cure. Cool et ingénieux même si j'aime trop ce morceau pour ne pas préférer la version épurée ; gratte plus voix. Pause boissons et discute avec Frank Frejnik et Gregory Smets, Lillois de passage dans la capitale. On traîne un peu trop ce qui fait qu'on rate une bonne partie du concert de CROSSING THE RUBICON. C'est con, j'aime bien ce groupe, les The Bronx français. On voit les quatre derniers morceaux et pas de doutes, ce sont vraiment d'excellents musiciens, tous. Et c'est peut être ça le problème. Ils en mettent partout. Ma première impression est que les nouveaux morceaux ressemblent plus à de la démonstration technique qu'autre chose. Ca manque de fougue, c'est plus lent, plus lourd, il n'y a plus vraiment le côté r'n'r et chaotique du début, même si Alexandru, le chanteur, n'est pas le dernier pour traverser la foule, hurler, gesticuler... A revoir pour se faire une idée plus précise. Vient alors le tour de CAN'T BEAR THIS PARTY. J'avais beaucoup aimé la première démo et l'album sorti il y a quelques mois tourne en boucle chez moi. Tiens, au passage je glisse la chronique que j'ai faite pour le Tafeur.
"Premier album pour ces petits gars du Sud Est, issus de formations diverses (Freygolo, Chasing Paperboy, Smelly Socks) et pourtant on jurerait qu’ils viennent des States. Gros son, compos énormes, bonne maîtrise technique… paye ta claque !! Du happy hxc que ça s’appelle. Pour ça il faut prendre une bonne dose de punk rock, quelques mosh parts et coups de double pédale, des mélodies à gogo, un clavier (deux me souffle-t-on), beaucoup de fun et bim, le cocktail détonant pour enflammer n’importe quelle soirée. Les Français vont mal et bien l’écoute de ce disque c’est le smile assuré, le truc qui te fait oublier tout le reste. La bande son des prochaines manifs ? Fight for your right, it’s time to party !"
Et en concert alors? C'est juste fou... Dès les premières secondes la salle était complètement retournée, les gens chantaient, bougeaient dans tous les sens, dansaient, slammaient. J'avais rarement, pour ne pas dire jamais vu ça dans un concert, parisien qui plus est. L'hallu ! Et le son était nickel, toutes les parties jouées au poil (pas une note ratée, pas un break à côté...), le tout dans une ambiance survoltée mais hyper fun. Bon, non, j'avoue j'ai une ou deux fois eu envie de balancer un pain à des mecs qui moshaient un peu trop près de moi, sans se soucier un seul instant s'ils allaient me balancer leur poing dans la figure ou non, ou d'autres qui slammaient n'importe comment. Mais rien de tout ça n'est arrivé et au final c'était quand même super bonnard. Le pied. Vivement qu'ils repassent dans le coin.

disque écouté en écrivant ce post : DIRTY FONZY "Underground city" cd

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