Sunday, October 24, 2010

Kaboom


Hier, dernière soirée avant un bail avec ma princesse, puisqu'elle mettait les voiles ce matin pour Chicago et moi c'est mardi que je m'envole pour Miami et plus précisément THE Fest à Gainesville. Ca la branchait d'aller au cinéma et pourquoi pas voir The Social Network de David Fincher, le film sur facebook. Banco pour moi. On se donne rendez vous au UGC des Halles à 19h15 (la séance étant à 19h45). Bon, quand on arrive c'est déjà complet. F*ck. Qu'est ce qu'on va donc pouvoir voir à la place. Non, pas les Petits Mouchoirs... Ah, tiens, il y a Kaboom de Gregg Araki. J'ai encore jamais eu l'occas' de voir un de ses films mais j'en ai souvent entendu parler et en bien en général (The Doom Generation, Nowhere). Je ne suis que vaguement l'actu ciné, à mon grand regret car trop occupé par d'autres choses, du coup je ne sais pas vraiment de quoi parle le film. Vus le réalisateur et l'affiche, j'imagine que ça tourne autour d'étudiants et que ca traite davantage de la jeunesse trash et décadente à la Bret Easton Ellis et les Lois de l'Attraction que celle plan plan d'American Pie. La séance est à 20h35 alors on se fait un petit resto rapidos dans le coin avant, Le Paradis du Fruit, Rue Saint Honoré dans le 1er. Vachement bon. Paradis Terrestre à base de Pita saumon fumé, fromage frais, aneth, Guacamole, Houmous plus Coleshaw et sauce Tzatziki pour mademoiselle et Mamasköl pour moi ; marmite de curry de poulet à la vanille, ananas, raisins secs, pommes accompagnée de riz exotique. Mets très fins, assez copieux, service rapide et souriant, 13€ chacun, on reviendra. Kaboom donc. Le héros, Smith est un jeune étudiant, à l'aube de ses 19 ans et à l'orientation sexuelle encore non définie. Il fantasme sur Thor, son surfeur blond de colloc mais n'en couche pas moins avec la jolie London dans les toilettes lors d'une soirée, tandis que Stella, sa meilleure amie part avec Lorelei. Et puis tout bascule. Il est témoin de l'assassinat d'une rouquine, à laquelle il rêve sans arrêt, par des hommes avec des masques d'animaux. Mais est-ce réel ou bien juste un bad trip suite à l'ingestion de space cookies? Voilà le point de départ d'un truc qui part complètement en couilles (et en nibards aussi, beaucoup!). C'est zarbi, drôle, les dialogues sont croustillants, incisifs et par moments ça m'a fait penser à Et mec elle est où ma caisse? pour le côté "futuriste". On se demande où ça va, comment le réalisateur va retomber sur ses pattes et mine de rien il y arrive. A la fin tout a un semblant de logique. Et la fin alors... Quelle fin !! Mais j'en dis pas plus.

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