Monday, November 22, 2010

C'est le weekend !

Vite fait quelques mots sur mon précédent weekend. Oui, pas celui qui vient de s'écouler car il ne s'est pas passé grand chose d'intéressant pour vous, si ce n'est que vendredi soir, à une birthday party je me suis enfilé des rhums arrangés et qu'à 4h du mat' j'étais toujours en train de danser sur du Katy Perry, Lady Gaga et autres trucs du genre... Non, le weekend précédent donc, plus "culturel". Déjà vendredi, en quittant les cours (10h), je passe faire un saut dans un nouveau magasin japonais de livres, cds, dvds que m'avait recommandé Frank, Book Öff. A la base, sur ses conseils j'espérais tomber enfin sur le deuxième album de Reggie & The Full Effect (side project de James Dewees des Get-Up Kids). J'adore le premier, "Greatest Hits 84-87" sorti en 1998, composé de tubes power pop juvénile et insouciante. Le titre situe un peu l'humour du gazier et encore, ce n'est rien comparé au suivant, celui que je recherche donc désespérément, "Promotional copy". Ecrit en blanc sur un fond noir ! La classe. Mais impossible de mettre la main dessus. Il y avait par contre beaucoup de disques d'occasion soldés à 2€ (j'imagine même pas à combien ils doivent les racheter) et en fouillant bien je suis reparti avec le "Ok computer" de Radiohead, "Razorblade suitcase" de Bush et un Rocky Votolato, artiste folk que je ne connaissais pas mais dont j'avais entendu pas mal de bien. Y avait aussi une promo sur les DVD, 5€ ou 15€ les 5. Et je ne résiste pas aux promos, comme quand je vais faire des courses rapidos à Monoprix, genre pour acheter du PQ ou du beurre salé et qu'au final avec leur 1 acheté = 1 gratuit je reviens les bras chargés. Bref, tout ça pour dire que j'ai chopé "Team America" film de marionnettes des créateurs de South Park ("Matt Damooooon !"), "Boulevard de la Mort" de Tarantino, "School of Rock" avec Jack Black, "Mallrats" de Kevin Smith et "Les Rois du Désert" avec Georges et Spike Jonze. De quoi occuper quelques weekends d'hiver, bien au chaud sous la couette, avec du thé chaud, quelques granola à portée de main et lové contre ma bien aimée.
L'aprèm passait sur l'Eko des Garrigues l'émission qu'on avait faite avec Frank, pour raconter nos vacances punk rock en Floride à l'occasion de The Fest et le soir c'était surtout mon premier concert depuis le retour des States, mais pas n'importe lequel : JIMMY EAT WORLD + MINUS THE BEAR à la Flèche d'Or. Si je ne suis pas vraiment convaincu par le dernier album voire les derniers albums, ils ont quand même pondu un paquet de bonnes chansons et j'avais hâte de voir ça en live. J'étais pas le seul d'ailleurs, vu que le concert affichait complet depuis quelques semaines déjà. Je connais certaines personnes dans mon entourage qui étaient dégoutées de ne pas avoir la leur, qui n'étaient pas au courant du concert etc. C'est pas comme ci ça ne faisait pas deux mois qu'avec Matt on avait annoncé la date sur l'agenda myspace de Joining The Circus et qu'on avait diffusé des morceaux de Jimmy Eat World en soulignant que la Flèche d'Or c'était pas bien grand et qu'il faudrait peut être se magner pour prendre ses places... Dans l'aprèm je tombe néanmoins sur l'annonce d'un gars revendant la sienne (non surtaxée sinon il serait aller se faire mettre) et en bon prince, je me frappe un aller retour à la Gare Montparnasse, la récupérer pour une copine à qui je devais bien ça. Au final, au moment où on part en direction de la Flèche d'Or avec Matt et Karine (ma belle) je reçois un texto d'un pote me disant qu'il a une invit' en rab... Et le concert alors ? Assez déçu par Minus The Bear et pourtant j'aime beaucoup ce groupe. C'est vrai que le dernier album n'est pas terrible (ma copine trouve que cela ressemble à du Tears For Fears), les morceaux manquent d'efficacité, je trouve et ça pêchait vraiment en live. Tout était mou, aussi bien sur scène que dans le public. Bof bof. A ce moment je me demande si ce n'est pas l'effet Gainesville qui fait que je vais désormais trouver tous les concerts chiants, sans saveur et puis les Jimmy Eat World débarquent avec deux tubes d'entrée, "Bleed American" et "A praise chorus". Au début j'ai peur car la voix est chelou, avec des effets un peu bizarres mais ça ne dure que le temps d'une chanson. Ouf. Les gars envoient bien, ça chante dans le public, l'ambiance est plutôt bonne... Cool. Y a juste le bassiste qui a une mèche assez énervante mais il suffit de ne pas le regarder et se concentrer sur Jim Adkins, guitariste/chanteur qui fait du reste l'essentiel du show. C'est lui le plus actif sur scène, les autres étant plus discrets. Ils enchaînent des morceaux puisés dans toute leur discographie (setlist complète ici) mais pas tant que ça de "Clarity", leur chef d'oeuvre. Fuck! D'autant que vers les 2/3 du concert il y a un passage avec trois quatre morceaux assez mous, voire chiants. Ils auraient pu, à la place, faire "Lucky Denver mint" ou encore "Your new aesthetic" bordel ! Un petit "Goodbye sky Harbor" amputé pour finir (il faut dire que l'original fait 16 min) et il reviennent bien sûr pour le rappel. "23" dispensable car là aussi plutôt mou et "The middle" et "Sweetness", catchy et efficaces à souhait. C'est vraiment ce Jimmy Eat World là que je préfère, quand ils sortent la grosse machine de guerre power pop : bons riffs, quelques arpèges et des refrains qui tuent tout. Pas quand c'est trop chochotte, emo borderline. Bon, j'avoue, ça marche quand même avec moi mais à petite dose. Là le concert était cool dans l'ensemble mais avec une setlist différente, il aurait vraiment pu être mieux, génial même. Mais je ne regrette pas mes 13€50, tarif plus qu'honnête. Pas comme leurs tee shirts, 20 ou 25€ je crois, avec des visus dégueulasses en plus. Et ils n'avaient même pas de disques à vendre ! Merde alors, je croyais que c'était un groupe de musique...
Le lendemain (samedi) j'ai de nouveau rendez vous avec Matt et la culture, pour une session théâtre au Point Virgule. C'est le nouveau spectacle de Thomas VDB qu'on va voir, pour une de ses premières représentations. Il est en rodage pour l'instant. J'avais vraiment aimé le précédent, sur le rock (et même le "rock quoi") et son vécu en tant que journaliste musical et j'étais impatient de voir comment il allait se renouveler. Cette fois le thème principal n'est pas le rock, même s'il n'est jamais bien loin et qu'il ne perd pas une occasion pour parler de Queen ou Johnny. Non, le nouveau spectacle "Presque célèbre" parle de ses expériences personnelles suite à sa nouvelle petite notoriété. Durant les dix premières minutes, j'ai trouvé les transitions entre les anecdotes vraiment "lourdes", abruptes. On passe du coq à l'âne sans réel fil conducteur mais après ça s'arrange et on ne voit plus le temps passer. C'est toujours hyper drôle et tu te tapes durant les 45 mins (ou 1h, je ne sais plus combien de temps ça a duré) des bonnes barres de sourires, voire de rires. Je pense que je retournerai le voir courant 2011. Il m'a bien donné envie en tout cas.
Le lendemain (dimanche donc si vous suivez), avec Karine on voulait aller voir l'expo photo de Larry Clark au Musée d'Art Moderne, qui a tant défrayé la chronique avec les photos d'adolescents à poil. On se pointe devant vers 15h30-16h et là qu'est ce qu'on voit? Une queue d'environ 150m. Faut dire que l'expo Basquiat est au même endroit et que les deux font un bon petit buzz en ce moment. Vu qu'il pleut, qu'on risque de ne pas pouvoir rentrer ou au pire d'être speedés pour contempler l'expo on décide d'abandonner les places gratuites grâce à Télérama et de revenir une autre fois (l'expo ne coûte que 5-6€). Du coup je me fais "traîner" mais de mon plein gré dans les grands magasins (galeries Lafayette, Printemps). Un samedi après-midi, je vous laisse imaginer la foule. Je tiens une bonne heure grâce aux excellents macarons Ladurée (un régal!) et après un dernier tour dans les boutiques Maje, Sandro, Les Petites etc. on rentre tranquille à l'appart, se préparer un bon petit plat pour le soir.
Fin du weekend. Bonsoir.

disques écoutés en rédigeant ce post : RVIVR "Rvivr" LP & SPANISH GAMBLE "It's all coming down" cd

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