Thursday, December 30, 2010

Dexter 1 / Fanzine 0

Dexter 1 / Fanzine 0. En même temps fallait s'y attendre, il y a des choses sur lesquelles je ne suis pas vraiment fiable. J'essaie juste de faire en sorte que ça me concerne principalement et non les autres. En gros quand je dois faire quelque chose pour quelqu'un et bien je le fais mais quand je "dois" faire quelque chose pour moi, bien souvent ça passe à la trappe. Bon, c'est pas comme si j'avais rien fait non plus. J'ai avancé sur quelques chroniques et questions d'interviews. Là je veux me mettre à rédiger ce qui est sensé être la plus grosse partie du truc ; le roadtrip / live report du Fest. De l'embarquement à Roissy, où la nana hallucinait de nous voir partir une semaine en Floride avec des valises pesant 8kgs, au retour glauque sur Paris, en RER, dans la grisaille à 8h du mat avec les gens partant bosser. Mais avant ça je me suis tapé la saison 5 de Dexter. Bien cool. C'était évidemment pour me mettre dans l'ambiance (la série se déroulant à Miami). Ok, personne n'est dupe... Dexter donc mais aussi The Walking Dead, nouvelle série, adaptée d'un comics qui fait sensation en ce moment. Là par contre je me suis bien fait chier. On dirait une mauvaise adaptation d'un mauvais Stephen King. C'est un survival basique : un petit groupe d'humains (dont le nombre réduit of course épisode après épisode), qui tente de survivre dans un monde infesté de zombies. J'ai trouvé ça beaucoup trop premier degré, pas une once d'humour (comme dans Zombieland ou Shaun Of The Dead) et puis il y a les quotas et les clichés de rigueur à savoir le héros gentil flic, bon père de famille et mari aimant, le black et le chinois de service, le vieux sage, une blonde et une brune mais surtout c'est bourré de sentimentalisme poussif. Beurk. Je suis un déglingo car je me suis quand même maté la première saison complète (6 épisodes) même si dès le début ça m'a pas emballé. En tout cas je ne regarderai pas la suivante, c'est sûr. Dans les autres trucs que j'ai préféré faire au lieu de bosser sur le zine y a eu les fermetures hivernales du Up & Down (sympa mais j'ai pas fait de vieux os, malgré les bières gratos à la fin, le temps qu'ils terminent les fûts) et du Mojomatic le lendemain. Là il y avait un peu plus de monde que je connaissais et j'ai été accaparé par une grande discussion métaphysique (voir même physique, front contre front) avec Charlie (Illegal Process, Baise Ball) sur le punkrock, la passion, l'engagement, la non-reconnaissance et les p'tits bourges qui font du punk. Je crois que je me reconnais un peu dans cette catégorie, malgré le côté quelque peu insultant. Après tout c'est ce que je suis. J'ai jamais manqué de rien, j'ai pas de problèmes à la fin du mois pour payer mes factures, j'ai un job fixe, rémunéré par l'Etat et qui en plus contribue à reproduire les inégalités sociales, voire même les légitime d'après P. Bourdieu. Ouch'! Pas très punk tout ça. J'essaie malgré tout de faire les choses différemment (aussi bien dans mon boulot que dans mes activités annexes), comme j'en ai envie et pas dicté par je ne sais quelle tendance. Bref. Qu'est ce que j'ai fait d'autre pendant ces vacances? Ah oui, je suis retourné à la piscine et j'ai lu des bouquins à mon père. Il a de saines lectures. Mes parents en général mais lui en particulier. C'est de là que je tire mon éducation gaucho socialo-communiste. J'ai appris à lire avec Télérama (niveau musique c'est naze mais y a de très bons papiers sur la télévision et la société) et y avait toujours un Charlie Hebdo, un Libé, un Canard Enchainé ou un Monde de l'Education qui trainait dans le salon ou aux WC. Le meilleur endroit pour lire peinard. Pas vrai ?

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