Thursday, November 20, 2008

Topunk Losers

Moins d'une semaine et je retourne à La Pêche le samedi 04/10. Y a les OpeNightmare qui jouent. C'est un groupe punkrock de Toulouse et surtout celui de pierrO, le grand schtroumpf du collectif Toloose Punkers (environ 200 concerts organisés en 4 ans dans la ville rose, ça force le respect). On ne s'est rencontré qu'une seule mais ça a suffit pour se rendre compte qu'on parle exactement de la même chose. Ce mec a une culture musicale, une sagesse et une gentillesse à toute épreuve. Si je vous dis qu'en plus dans la vraie vie, celle de nos parents, où l'on travaille, paye des impôts, où les gens sont moroses, quand on tombe le costume de punkrocker, lui il endosse celui d'Indiana Jones, fait des missions en Amazonie, des conférences en costard (et cheveux roses!) sur les dinosaures etc. Là je dis chapeau! You rule mec! Bref, je devais donc aller à La Pêche pour le voir. Y avait aussi CARTOUCHE et LA FRACTION (anarcho punk) à l'affiche. Pour être honnête, je n'avais pas entendu que des bons échos sur OpeNightmare et l'album que j'avais reçu ne m'avait convaincu qu'à moitié mais là ils étaient sur le point de sortir leur troisième skeud avec des morceaux "bien meilleurs et qu'ils se régalaient davantage à jouer sur scène", dixit pierrO. Et sur ces quelques dates, c'est Bruno de RAVI (emopunk sans mèches de Caen), récemment émigré à Toulouse, qui faisait la deuxième guitare alors raison de plus pour se bouger. Bon, si vous avez bien lu ce que j'ai écrit plus haut, je "devais" les voir mais ça n'a pas été possible. Je suis arrivé trop tard. Car avant La Pêche, il a "fallu" faire un apéro chez moi, puis passer retrouver Fred (aka "la crevette"/Billy The Kill) de passage à Paris, dans un bar pas trop loin et au final, même si cette fois j'ai retrouvé la salle du premier coup, ils venaient juste de terminer quand je suis arrivé. Du coup on discute devant en buvant des canettes achetées à l'épicerie plus haut et d'autres taxées aux O.N., qui prennent la route de suite derrière. Bruno est dégoûté. Quand au début du concert il s'est présenté en disant, taquin comme il est, que n'ayant fait qu'une répèt, quand il ne saurait pas quoi faire, il ferait des solos, y a apparemment un punk qui a gueulé "c'est ça ouais, coiffeur!" "Quoi faire" / "coiffeur"... héhé. Faut préciser qu'il a une très belle coupe de cheveux. Bon bref. Le temps passe, on reste à discuter et s'enfiler des bières pour changer et se réchauffer. Il y a du beau monde ; Frank "Slow Death" et sa copine, Olivier Portnoi, Steph "Rad Party", Steph "Kiss the Bottle" (qui ne doit pas ce surnom à son penchant pour la boisson, enfin pas plus que d'autres mais rapport à un morceau de JAWBREAKER), Dina "One Again", Marsu "Crash Disques", Alex "Justin(e)", Fixe (le mec à lunettes en gros plan sur leur dernier disque)... et le concert se termine. C'est que le début de la saturday night fever. Je propose d'aller chez wam. On trace finalement à la Mécanique Ondulatoire, qui est pas loin de mon appart. Déjà l'heure de la fermeture?! Pas grave, on s'arrête acheter du carburant et on finit à la casa (certains se sont eclipsés en loucedé) à tchatcher et écouter des skeuds jusqu'à point d'heure. Avec Frank on fait découvrir les Toulousaings d'X-OR (le duo le plus débile et drôle que je connaisse) à Olive avec "Oï" ("on a fait le plein de coke, on est remonté à bloc, oï oï! oï oï!"), la reprise du petit bonhomme en mousse à la Vincent Delerm style et d'autres morceaux bossa, zouk décalés (coupez!). Tout ça se termine au petit matin, juste avant les premiers métros, quand je leur montre sur le net des vidéos et chansons d'UN POQUITO SENOR (one man band side project du batteur de MICROFILM et MYRA LEE). Là aussi c'est gratiné et il y a du lourd! Des standards de la chanson française repris avec un accent pér a/u vien (péruvien pérave), ça vaut son pesant de granola. Bon fini de rigoler, tout le monde dehors, dodo et comatage de rigueur le lendemain...

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