Dans très exactement deux semaines, je pousse des disques avec des copains au bar la Manufacture (Paris) pour fêter la première année d'existence de la Kicking Radio dont j'ai déjà parlé ici (
event fb). Je n'ai pas toujours l'impression que les gens réalisent bien ou apprécient à sa juste valeur cette webradio, véritable alternative à la pauvreté de la bande FM. En parlant de pauvreté, il semblerait que ça sente pas mal le roussi à l'Eko des Garrigues. Je suis tout ça d'un peu loin mais les comptes de la radio n'ont pas l'air au beau fixe et certains, pessimistes ou réalistes je ne sais pas, prétendent qu'on n’émettra plus en 2014. Ça me ferait bien chier... Mais ce n'est pas l'objet du post. Je me suis rappelé que j'avais interviewé Mr Cu! fin 2007, pour le fanzine que je voulais sortir (mon arlésienne). Le sommaire avait de la gueule avec des interviews de Future Of The Left, Danko Jones, Do You Compute (itw que j'avais mise sur ce blog), Glasnost et donc Cu! de Kicking Records. Il n'avait pas encore lancé sa multinationale Kicking Books, Gear, Radio etc. mais il était quand même bien en forme, en mode offensif, comme vous allez pouvoir le constater en lisant ce qui suit. C'était il y a 6 ans donc forcément il y a des choses qui datent un peu, ne sont plus d'actualité (coucou myspace) mais j'ai estimé que c'était la bonne occas' pour sortir ça du placard. C'est comme ça et pas autrement et ceux qui sont pas contents, vous connaissez la chanson...

D'où t'es venue cette idée saugrenue de vouloir vendre des
disques de groupes indés, punkrock en France en 2006? Parce que là pour le coup
tu cumules toutes les tares. Aurais-tu des penchants masochistes? Plus
sérieusement, avais-tu un modèle de label au moment de te lancer dans
l'aventure?
Bah, il est vrai que si j’avais calculé
un minimum, je ne l’aurais pas fait… Mais si j’avais calculé un minimum de
choses dans ma life, elle aurait été bien terne. Ca fait partie d’un tout. J’ai
envie de faire des disques de punk rock chanté en anglais, je le fais. Point.
C’est grâce à ça que le paysage musical indé français ne tourne pas qu’autour
du ska festif et du dub réchauffé. Je le fais, ça existe, ça me permet de
voyager, de rencontrer des gens, de vivre une expérience de plus. Et surtout,
d’écouter de bons disques dans ma caisse, en ne devant rien à personne.
Je n’avais aucun modèle au moment où je
me suis lancé. Je ne savais même pas que ce que je faisais, càd aider Nasty
Samy à sortir le premier album de The BLACK ZOMBIE PROCESSION, allait donner
naissance à un label avec une douzaine de sorties au compteur l’année d’après.
Pourquoi un modèle d’ailleurs ? La conjoncture, le pays, les groupes, tout
ça est différent d’avec les labels qui peuvent avoir une démarche similaire
ailleurs à un autre moment. J’avance chaque jour en faisant comme je l’entends
et en apprenant comment pouvoir avancer le jour suivant. Et personne n’est là
pour me montrer la voie. La voix de la
raison serait d’arrêter l’hémorragie tout de suite. Mais Kicking Records est ma
danseuse. Je ne dois de comptes à personne, c’est mon espace de liberté. Le
reste n’est que contraintes. Tu fais un zine, je fais un label, d’autres font
des groupes, et c’est grâce à ces petites initiatives individuelles, où chacun
se crée son propre univers, que le bordel continue à avancer. On est en plein
dans le DIY. Le DIY français c’est nous mec ! C’est pas beau ça ? On
crée notre propre culture, notre propre réseau, en parallèle à la culture mainstream
qu’on nous propose et qui ne nous convient pas. On offre ainsi une alternative
au gosse un peu curieux qui, avant que les poils ne lui poussent sous les bras,
va ressentir une grosse lassitude par rapport à ce que lui offre la société en
regard à ce qu’elle lui demande. La vie quoi. Je ne vends pas des disques. Je
vis. Et je suis un des maillons de la chaîne qui permet à d’autres de vivre en
passant le dimanche ailleurs que devant Michel Drucker, son canapé et son
caniche…. Quel horizon !
Un constat que l'on peut faire est qu'il y a en France une
multitude de petits labels, sans grandes prétentions, qui ne servent qu'à
sortir ses propres skeuds (par défaut) et/ou celui de ses potes mais cela ne
dure jamais plus de quelques années avec au maximum une demi douzaine de prods
au compteur (exceptions faites de Rejuvenation, Dumb-Inc ou Guerilla Asso très
récemment). Il n'y a pas vraiment d'alter ego à B-Core en Espagne, Boss Tuneage
en Angleterre, Bad Taste en Suède... Alors même si tu as raté le coche vu que
Kicking Records ne commence pas par la lettre "B", avec 6 sorties en
2007 et autant de prévues en 2008, tu rentres direct dans la cour des grands
pour t'imposer comme LE label excitant du moment. C'est comme ça que tu vois
les choses?
Je sors une douzaine de prods en 1 an
et demi, donc je suis excitant, c’est ça ? Je ne vais pas rentrer dans
l’opposition quantité/qualité, ce serait te faire injure, néanmoins, j’aurais
préféré que tu me parles de la qualité des bands sortis sur le label. Ca c’est
excitant. Je sors beaucoup de disques parce que tous ces groupes sont liés
entre eux ou parce que les autres labels ne veulent pas les sortir
(hallucinant !) mais surtout parce qu’ils ont tout pour me convaincre,
tant au niveau de la qualité de la production que du spirit. Je reçois chaque
semaine des propositions de groupes qui veulent sortir sur Kicking Records, et
je pourrai donc exploser les chiffres, mais à quoi bon ? C’est une
histoire, c’est mon histoire, différente avec chacun des groupes, et ça doit rester
ainsi, un truc entre gens qui partagent une certaine vision de ce que doit être
la scène, sans se prendre au sérieux mais en le faisant sérieusement.
On va traiter de suite des choses qui "fâchent"
mais financièrement parlant, au bout d'un an d'activité, quel est le bilan?
Est-ce que tu arrives à équilibrer la balance (je me doute que tu ne comptes
pas t'engrosser avec le punkrock) ou bien filtres-tu les appels de ton
banquier? Tu lui as filé une fausse adresse à Mayotte, c'est ça?
Mon banquier est une banquière, ça
aide. Elle tripe quand je lui raconte que je sors le premier vinyle d’un groupe
de L.A. qui a joué avec Iggy Pop. Alors quand je lui présente la facture du
presseur, elle n’en fait pas un drame. Ceci étant, les finances du label sont catastrophiques,
mais, bon, n’est-ce pas ça le luxe ? Dépenser l’argent durement gagné pour
n’en faire qu’à sa tête ? Faire les disques que d’autres ont le mauvais
goût de refuser ? Je vais peut être trouver un équilibre à
- ?? ??? €. Ce qui voudrait dire que c’est gagné, que je peux
continuer à sortir des skeuds, qu’une prod sortie permet de payer le pressage
de la prochaine. Bonheur.
Jusqu'à présent, il y avait une certaine cohérence
géographique dans tes sorties. Des groupes de l'Est de la France, ayant un
degré plus ou moins élevé de consanguinité entre eux (musiciens jouant ou ayant
joué ensemble, dans différents projets mais gravitant quand même pas mal autour
de Nasty Samy). Or là, j'ai l'impression qu'en 2008, cela part dans tous les
sens (Suisse, USA, Toulouse, Nîmes, Angoulême). Peux-tu nous donner des
précisions sur ce qui t'a amené à produire les futurs disques estampillés
Kicking?
C’est parti :
MOTHER SUPERIOR : Ils ont tourné
en Europe au printemps 2007, et c’est HELLBATS qui assurait la première partie
de toutes leurs dates françaises. Ils ont vu le vinyle de The BLACK ZOMBIE
PROCESSION sur le stand de merch, ont ouvert de grands yeux et crié « Mais
qui est donc l’esthète qui sort des disques d’un tel raffinement ?». En
américain bien sûr. Personne autour d’eux ne semblait comprendre leur
étonnement. Personne ? Si ! Tapi dans l’ombre, le maître du Néant,
alerté par le silence qui suivit l’exclamation, griffonna entre deux gammes mon email sur un bout de parchemin et le glissa
dans la poche de Jim le chanteur/guitariste en lui susurrant à l’oreille,
hypnotique : «We call him Mr. Cu !, but don’t fuck with
him…. » . C’est ainsi que quelques jours plus tard je recevais un
email de L.A. dans lequel un gars très poli me demandait si je voulais bien
sortir son prochain skeud en vinyle. J’ai dit ok, et en cd aussi tant qu’on y
est !
HATEFUL MONDAY : j’étais en
tournée avec The BLACK ZOMBIE PROCESSION, nous avons joué dans leur fief à
Genève. Peg de GPS Prod savait d’après une chronique que j’avais écrite sur
EVERYDAY IS LIKE SUNDAY que les mélopées de ses jeunes protégés ne me
laissaient pas insensible. Aussi m’a t il demandé de sortir leur prochain skeud
en France sur Kicking Records. J’ai dit ok ! Une légende aussi tenace que
populaire dans la région française frontalière à la Suisse laisse entendre que
le Suisse est lent. Je démens. Tenir des propos aussi généraux, c’est flirter
avec la xénophobie. Le Suisse est TRES lent. Surtout quand il est français.
GREEDY GUTS : Tout est raconté
dans le live report du concert HARD ONS / GREEDY GUTS de septembre 2007 sur
EVERYDAY IS LIKE SUNDAY. En résumé, j’ai vu GREEDY GUTS pour la première fois
de ma vie à ce concert, et quand ils sont descendus de scène, je leur ai
demandé un disque « ou je tue le chien !». Amadoués par tant de
courtoisie, ils m’ont avoué connaître mes activités secrètes et glissé une
copie de leur album qui ne trouvait pas preneur. Dans la même semaine Franck de
SLOW DEATH records m’a branché pour sortir ce skeud ensemble… J’ai épargné le
chien.
THE LAST BRIGADE : J’attends le
jour où Nasty Samy me fera écouter son nouveau groupe et que celui-ci sera
mauvais. Ce ne fût pas le cas dans l’avion qui nous menait à New York en lune
de miel cet automne. Je n’avais donc aucune raison valable de ne pas sortir ce
skeud, il m’a fait planer.
BILLY GAZ STATION : Je les ai vus
4 jours de suite en première partie de The BLACK ZOMBIE PROCESSION en novembre
et dès la première fois, je savais que j’allais leur proposer quelque chose, mais
essayais de garder ça pour moi, comme un petit secret tout perso. J’ai tenu 24
heures. Une nouvelle couleur est ainsi donnée au label.
Voilà, chaque sortie est très
différente de la précédente, et je suis super happy d’avoir un spectre qui va
de GENERIC à HATEFUL MONDAY en passant par MOTHER SUPERIOR. Celui-ci reflète
simplement une partie de mes goûts.
En plus de sortir et promouvoir les skeuds, tu cherches des
dates pour "tes" groupes et plus encore tu es présent (au merch) sur
toutes les dates de Black Zombie Procession. Pourquoi?
Pour le booking, ça se résume à trouver
les dates autour de chez moi, ou dans les endroits où je connais quelqu’un
susceptible de faire jouer les groupes, mais les ¾ de la tournée sont montés
par le groupe en général. Dans l’absolu, je devrais me contenter de jouer mon
rôle de label et de le faire bien. Mais je n’ai pas encore rencontré la
personne qui va monter Kicking Tour et qui bookera les dates des groupes, ce
qui serait l’idéal, alors je le fais moi même, comme à chaque fois qu’un truc
doit être fait et que personne ne le fait.
Pour les tournées avec The BLACK ZOMBIE
PROCESSION, c’était juste dans le deal de départ quand j’ai sorti le 1er
skeud, je voulais une place au chaud dans le van pour prendre l’air, ricaner
avec les gosses, rencontrer les gens sur la route. Car le taf de label, c’est
pas hyper glam vois tu, remplir des tableaux excel, faire des paquets, la queue
à La Poste, des bulletins et des newsletters, ça manque de contact humain tout
ça. Alors qu’une bonne tournée avec Forest, c’est anecdote sur anecdote !
Tu vois donc la scène rock indé française au plus près de ce
qu'elle peut être (groupes locaux, assos, public...). Quel est ton avis là
dessus? Comment se porte-t-elle? Quelles différences avec celle que tu as
connue il y a quelques temps, au cours de ta première vie d'activiste?
Beaucoup de groupes moyens, beaucoup de
bières pour rien. J’ai parfois l’impression que l’important c’est d’en être, de
faire partie du show, peu importe si la musique est aussi mauvaise que la bière
éventée. Fuck ! Il ne tient qu’au public et aux acteurs de la scène de
faire en sorte que celle-ci soit à la hauteur de ses grandes sœurs anglo-saxonnes,
ce qui est loin d’être le cas. Ca ne suffit pas de lancer son manche en l’air
et de prendre des poses de guitar hero, encore faut il chier un refrain qui me
reste dans la tête après le set. Beaucoup de poseurs, qui auront bien du mal
avec leurs tatouages dans peu de temps. Il faut bosser son instrument, jouer
avec du monde, faire des bornes pour aller voir des bons groupes, et ensuite,
ça vaudra peut être le coup de se mettre en avant. Avec le numérique, n’importe
qui peut maintenant enregistrer, diffuser sa musique avec un visuel de la mort
qui tue. Tant de pages myspace de groupes moyens, trop de groupes moyens. Une
autre tare de notre époque, la politique culturelle française depuis 20 ans et
nos chers ministres socialistes qui ne rêvent maintenant plus que d’entrer dans
le gouvernement le plus à droite depuis …. Pétain. Cette politique mitterrandienne
et continuée malgré tout jusqu’à aujourd’hui, a gravement nuit à l’autogestion
dont est issu le mouvement punk. Tous ces tremplins rock, ces subventions
nationales, régionales ou départementales, ces salles de concert suréquipées
avec des programmateurs frileux, Fuck ! On dirait que les groupes font du
rock pour devenir fonctionnaires de la culture…. Eh les gars, c’est le
contraire, vous n’avez rien compris. On fait du punk rock pour créer quelque
chose à côté de la culture mainstream et gouvernementale, pas pour entrer
dedans, capito ? On se démerde avec ce qu’on a, c’est d’autant plus
créatif et jouissif que de chasser des subventions. Pour comparer avec avant,
justement, du jour au lendemain, avec l’intermittence, la fête de la musique,
les SMAC et autres initiatives gouvernementales, j’ai vu fleurir des tronches
derrière des bureaux, des mecs qui ne savaient rien faire, payés pour
m’expliquer comment faire un disque, monter une tournée, arranger un couplet….
Nan mais attends grand…. Commençons par le début, la répet dans la cave de 3m2
pas chauffée, les séances de collage avec le seau de colle sur les baskets à
éviter les keufs et les fafs, les concerts dans les bouibouis les plus malfamés
de la ville, et après on verra ceux qui restent. Les aides ont tué et
continuent de tuer la volonté, la hargne, qui permettait aux groupes d’il y a
20 ans de créer un véritable mouvement, genre le rock alternatif à la OTH,
SHERIFF, PARABELLUM, RATS et consorts.
J'imagine qu'après ton entrée fracassante dans le paysage
punkrock hexagonal, tu dois être pas mal sollicité par des groupes souhaitant
sortir des skeuds sur Kicking Rds. Tu ne peux malheureusement pas satisfaire
tout le monde. Quels sont ceux que tu aurais aimé aider mais que tu n'as pas
pu? Question posée autrement, quels sont les groupes actuels qui te bottent?
Malgré ce qui est écrit plus haut, il y
en a, mais ce ne sont pas les plus jeunes. Les groupes qui me plaisent, soit
ils ont déjà un label et ils n’ont pas besoin de moi, soit ils ont maintenant
un projet avec Kicking records (The last Brigade, Billy Gaz Station….). Je ne
sais pas avec qui je bosserai en 2009, ça va beaucoup dépendre des rencontres
de 2008, c’est ce que je retiens de l’année passée.
Un tribute aux $heriff, l'idée a été maintes fois envisagée
et c'est finalement toi qui l'a fait. Peux-tu nous en rappeler les raisons et
nous dire comment il a été accueilli par la presse, le public? Là aussi le
choix des groupes retenus n'a pas du être évident et a du faire des "jaloux"?
Un deuxième volet est-il à prévoir?
« Accueilli par la presse et le
public »…. Nan mais tu t’es relu ? Il a été bien accueilli par le
seul mag en France qui comprenne ce que je fais, Punk Rawk mag (achetez
le !, car imaginez la vie sans….). Les autres n’en ont pas parlé si je ne
m’abuse. Les webzines l’ont bien accueilli, c’est un projet qui a fait plaiz à
pas mal de monde apparemment. Les gens ont osé dire : « Oui moi aussi
j’aime bien les Sheriff, ce n’est pas un
groupe d’attardés mentaux »…. Rien que pour cela ça a valu le coup
de faire ce skeud. Encore une fois, c’était vraiment un plaisir personnel, en
rapport avec ma relation avec ce groupe. Il sert aussi un peu de carte de visite auprès d’un public qui
ne connaissait pas forcément les groupes du label et les autres présents sur ce
skeud. Ca dit aux jeunes qu’il y avait un groupe qui mettait le feu il n’y a
pas si longtemps que ça, et aux vieux que la relève est assurée par les 22
artistes présents. J’ai dû refuser beaucoup de propositions. J’aurais pu en
faire un deuxième, mais là, ça perdrait vraiment de la fraîcheur du truc. C’est
fait, c’est bien. Il fallait que je le fasse, je peux faire autre chose
maintenant. Impossible pour moi de recommencer, regarder derrière, revenir sur
les lieux du crime. Droit devant.
Le pied mis au niveau international, en sortant spécialement
pour la France des albums de groupes étrangers, est-ce quelque chose que tu
veux creuser, continuer?
Pour sûr ! J’ai déjà d’autres
offres de groupes ricains pour sortir leurs skeuds en Europe. Reste à savoir si
c’est jouable, s’ils peuvent venir comme MOTHER SUPERIOR tourner un mois et
demi non stop, si les distributeurs suivent, si le public s’intéresse, si…..
L'année 2008 semble être déjà bookée en termes de sorties (Hateful
Monday, Mother Superior, The Last Brigade, Greedy Guts, Black Zombie
Procession, Billy Gaz Station). Peut-on s'attendre néanmoins à quelques
surprises d'ici là? Et pour 2009, à part le prochaine Flying Donuts, des
pistes?
Aucune. C’est déjà extra, après un an
d’existence, d’avoir un an de sorties
prévu, nan ? Je peux difficilement faire plus….. Les prochaines rencontres
en tournée m’en apprendront plus sur mon avenir et celui du label.
Continue ton boulot, tu fais ça plutôt pas mal. Si tu as quoi
que ce soit à redire sur le mien et que tu veux rajouter quelque chose que
j'aurais oublié, c'est le moment.
Ce que tu fais est nickel. Tu as choisi
d’informer sur ce que les artistes qui te plaisent, font. Quelqu’un d’un
minimum curieux qui cherche un concert où aller entre Montpellier et Paris a
juste à se rendre sur ta page pour être au jus, c’est cool de faire un truc
aussi simple et utile. L’émission de radio, je l’écoute régulièrement, ça me
permet de découvrir des trucs. Maintenant tu passes au zine, ben mec t’es sur
la bonne voie là, pas d’esbroufe, du concret, continue comme ça, ça change des
mythos dont on attend encore le premier geste qui soit autre chose qu’un effet
de manche.
Tu as compris qu’on pouvait être
fonctionnaire pour faire le rock, et pas le contraire, bon début. Merci de
t’intéresser et d’informer sur mes activités, j’espère que tu seras encore avec
la scène dans 5 ans, puis 10, puis 20…. (ndrc : 6 ans après je suis toujours dans la place. Yeahh !!)
http://www.kickingrecords.com/
http://kickingradio.com/
albums écoutés en écrivant ce post : WATER MANE "EP" cd & "Unsolved issues EP" mp3