Je profite d'une petite accalmie et faille spatio-temporelle pour alimenter ce blog, qui est finalement plus lu que ce que je ne pensais, j'en ai encore eu la preuve hier soir. Mais chaque chose en son temps.
Comme tous les un mois et demi-deux mois, je suis en vacances (merci l'Education Nationale) et je redescends me ressourcer à Montpellier, au soleil. Etant en weekend le jeudi aprèm (merci l'Education Nationale bis), bien souvent je ne traîne pas trop pour tracer dans le Sud et prends mes billets de train à l'avance car quand tu n'as plus la carte 12-25 et pas encore la carte Senior, la SNCF ça douille sévère! Sauf que j'avais repéré que le Kill Your Elite Tour (avec GUERILLA POUBELLE, CHARLY FIASCO et NINA'SCHOOL) passait en banlieue parisienne, Cergy dans le 9-5, le vendredi 23-10. C'était une bonne occasion de voir et faire la fête avec les copains Toulousains, Bordelais etc. Prendre le train le samedi aprèm plutôt que le jeudi soir me coûte 15€ plus cher mais je serais en première classe... Banco! On devait au début partir à cinq de Paris, en caisse. Finalement on n'est plus que quatre et celui qui doit nous emmener est allé emprunter la voiture de sa belle-soeur, chercher un des passagers à Levallois puis doit récupérer sa machine à laver chez une copine, la poser chez lui à Vincennes et on décolle tous de là. A 19h il m'appelle et est encore à l'autre bout de Paris donc sentant le plan looz' arriver on décide de tracer là-bas en RER, eux nous rejoindront quand ils pourront puis on rentrera tous ensemble à la fin. Grand bien nous a pris. On trouve l'Observatoire sans trop de problèmes, c'est à 5 min de la gare, même si l'endroit semble un peu craignos. Il est 20h30, juste quand les Nina s'installent pour jouer. Timing parfait, ça change. Beaucoup de jeunes dans la salle, normal, et les Bordelais envoient leur set. J'aime pas trop raconter les prestations des différents groupes que je vois, j'ai vraiment l'impression de dire tout le temps la même chose. En tout cas c'est cool. Ces malotrus se permettent de me chambrer un peu en parlant d'un de leur pote qui anime une superbe émission radio et est prof de sport (ah on parle de moi là) et qui flippe qu'il y ait des élèves à lui dans la salle. Même pas vrai, par contre c'est vrai que quand Guerilla Poubelle vont jouer le samedi 12/12 à Paris, ce n'est pas exclu que j'en croise. Il faudra y aller mollo sur le houblon si c'est le cas. Ils terminent avec le nouveau morceau "De travers" que j'aime beaucoup alors je leur pardonne. 21h30, les deux potes arrivent juste pour le concert des Charly. Ils l'ont échappé belle. C'est un bon concert, fun, pas besoin d'en rajouter... Dire que j'ai failli faire le roadie pour eux sur cette tournée. Boeuf, le mec qui part d'habitude n'a cette fois pas pu se libérer comme il voulait et du coup Romain Boule (guitare/chant) m'avait appelé pour savoir si ça me branchait. L'opportunité était plus que séduisante, j'étais sûr de ne pas m'ennuyer mais j'avais déjà des trucs de prévus pendant ces vacances de Toussaint, notamment l'organisation de deux étapes du Kicking Tour, à Montpellier (lundi 26/10) et à Paris (mardi 03/11). Tant pis, une prochaine fois. C'est maintenant au tour des Guerilla Poubelle d'investir la scène. Va savoir pourquoi mais j'aime ce groupe. Pourtant les trucs chantés en français ça ne m'a jamais trop attiré , exception faite des Sheriff mais eux, je ne sais pas, ça me branche bien. Et les nouveaux morceaux sont vraiment d'enfer. "Pas de bonnes raisons", qui est sur un 45t qu'ils viennent de sortir, "Bénéfice du doute" et surtout "Vivement la guerre" qui sont eux sur un split cd avec les Charly Fiasco sont de purs tubes. Efficaces, entraînants, énergiques, mélodiques... Bref. J'ai commencé à arrêter de boire au début du set des GxP parce que notre conducteur enchaîne, lui, les bières et il y a quand même 45 min pour rentrer sur Paris. En plus un after semble s'organiser, sauf qu'il faut aller en acheter des bières car le bar est fermé et dans les loges il n'y a plus rien. Je me charge de faire la quête pendant que les autres chargent les camions et récolte une quarantaine euros. Maintenant il faut trouver une épicerie de nuit. Pas la peine d'ergoter pendant 2h, cet after a été un véritable fiasco. Rien d'ouvert dans les environs et j'ai beau ne pas être parano, j'étais pas super rassuré à l'idée de m'éloigner trop de la salle. Résultat tout le monde rentre, les groupes à l'hôtel et nous à Paris. On a récupéré un passager dans l'histoire, Alex le chanteur de Justin(e). On passe chercher son sac, dans le camion d'un mec qui squatte pas loin, apparemment musicien dans Los Tres Puntos ou La Phaze, ou les deux je ne sais plus trop. A vrai dire je m'en fous un peu, là je commence à n'avoir qu'une idée c'est rentrer me coucher. L'attente, l'incertitude quand au pseudo after, et le fait d'être sobre, à l'inverse de certain(e)s de mes compagnons m'ont complètement fait retomber. Mais je prends mon mal en patience et attends. Je demande une dernière fois à Pat, notre chauffeur, s'il ne veut pas que je conduise mais non. Il a l'air plutôt lucide donc je n'insiste pas. Peut être aurais-je dû, au cas où... On est arrivé vraiment sans aucuns problèmes mais on ne sait jamais ce qui aurait pu se passer. On passe devant l'hôtel où sont logés les groupes alors forcément tout le monde veut s'arrêter et les rejoindre. On tente de les appeler au tel, ils ont quasiment tous leurs portables d'éteints où sont sur le point de se coucher. Et le portier du Kyriad ne veut de toutes façons pas nous laisser rentrer. On abandonne. Ouf. Direction Paris, je comate à l'arrière. Alex est bien chaud pour continuer la soirée, à boire et il parvient même à convaincre Pat de s'arrêter au Mc Do de la Porte de Bagnolet pour y boire des bières. Sauf qu'il y a du monde qui fait la queue et au final on laisse tomber. Re ouf. Du coup Pat nous ramène tous sains au saufs, chacun chez soi. Merci d'ailleurs mec, je sais que tu vas lire ça ;). Il est 3h-3h30, dodo.
disque écouté en écrivant ce post : DILLINGER FOUR "Midwestern songs of the America" mp3
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